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Travail à la longe.*help*
Posté le 09/01/2012 à 13h09
Alors moi je vais me faire des ennemis , mais le travail de l'équilibre naturel du cheval, ça ne vous dit pas sans le coincer dans des enrênements où on obtient certe des résultats rapides mais sous la contrainte?...
Que diriez vous qu'on vous fasse faire du footing avec des élastiques aux pieds reliés à vous épaules pour aérer vos foulées ou travailler vos fessiers?Et la notion de plaisir de son cheval où est elle?Je pense qu'il vaut mieux un travail volontaire et d'équipe que la méthode soviétique ( désolée pour nos amis russes), même si les chevaux sont suffisamment bienveillants pour satisfaire nos caprices avec beaucoup de gentillesse.
(je ne parle pas du travail avec barres au sol là je suis complètement pour ).
Je ne suis pas contre toute contrainte au cheval et même si je suis novice sur le forum , celà fait 25 ans que je travaille des chevaux .Après ,qu'on soit d'accord ou pas mes idées, je respecte les avis.
J'ai débuté à le faire selon les méthodes classiques enseignées ou transmises en club et j'en suis bien revenue....Même si je ne renie pas tout de l'équitation " classique".
Flatté et satisfait de nous même parce qu'on a obtenu de son cheval,en réalité on se retrouve souvent avec des chevaux complètement sur les épaules, pensant les avoir placés avec des gogues ,rênes allemandes, élastiques ou autres, l'animal s'appuyant sur la main.L'allure petit canter est certe esthétique mais est elle réellement en équillibre?
Pour moi c'est comme la cravache ou les éperons.On peut obtenir l'impulsion autrement, même pour du travail de haute école.L'animal ne doit pas voir arriver son cavalier en devant accepter la "séance" complexe et contraignante qui s'annonce.
Je suis d'avis que pour obtenir un bon engagement, tout est question d'impulsion et de légèreté mélée qui engendre un équilibre, l'animal se soutenant de lui même et se rassemblant tout en légèreté.Le cheval doit se rassembler en 's'assayant " tout en ayant de la hauteur dans ses allures.
Celà ne peut passer que par son désir de participation et de respect de sa morphologie et de son équilibre, je ne conçois plus ces exigences compatibles avec des enrênements contraignant le physique et le mental du cheval.
Sans rentrer dans le détail ( ce qui serait très long), je suis pour le travail à pied, en longe, en liberté, cheval nu ou filet aiguille,en travaillant l'attention du cheval, une relation réciproque d'amitié,de respect et de communication.
Je ne suis pas en train de dire que dans l'absolu les gens utilisant des enrênements n'aiment pas leurs chevaux attention...
Mais avant même le travail à la longe, il faut travailler la relation et se poser en leader.L'attention bienveillante qu'il en résultera de la part de son animal permet de le garder dans l'impulsion physique mais aussi morale!Déjà, rien que ça c'est du travail, mais la base de tout.On obtient son adhésion volontaire et joyeuse. Un cheval qui a un bon mental c'est le compagnon idéal.
Par la suite, et après une détente,après le travail bref et biensur progressif d'équilibre sur les cercles et lignes, de flexions latérales de l'encolure, de mobilisation aux doigts ou au stick des hanches et des épaules, de cession de la nuque et de descente de la tête, l'animal de mettra naturellement en place avec un équilibre idéal ( rassembler, engagement dos remonté).
Ma jument de 4ans juste débourrée s'est placée naturellement au bout seulement de 6 mois de travail à pied, et en liberté ou en licol, c'est elle qui demande de la longe et remonte son dos.Du coup, le travail est quasiment fait une fois à cheval.Elle se muscle en plus correctement et pas à l'envers: le moteur est l'arrière main et non les épaules.
J'invite les esprits les plus ouverts à s'interresser aux oeuvres de Stéphane Bigot ( sans faire de publicité je ne connais pas personnellement ce monsieur) qui explique tout ça évidemment bien mieux que moi.