ninasky a écrit le 24/01/2012 à 19h42: |
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je suis pas daccord, c'est tout sauf de l'anthropomorphisme, le fait de se reproduire étant tout a fait naturel, rien a voir avec les hommes... On y met des sentiments, eux n'y voit que leur instinct naturel... Pour le fait qu'un entier ne peut être frustré, je suis pas daccord, car saillir est un instinct naturel, c'est l'homme qui a créer l'etalon, il était entier avant de pouvoir saillir... cela revient a dire que tant que t'as pas gouté au sexe, tu n'en as pas envie???
et la non plus, je suis pas daccord, le fait de castrer, n'est pas seulement fait pour enlever ce qui depasse mais ça coupe TOUTE ENVIE DE SAILLIR; a ton avis, pourquoi on castre chimiquement les violeurs, cela revient au même effet (sauf que ce n'est pas irreversible). lorsque tu castres un animal quel qu'il soit, il n'a plus d'envie... Un chien ou un chat ne fugue plus, un hongre en réagit pas au chaleurs des juments... |
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J'ai bien lu ta réponse et j'ai bien compris que tu n'étais pas d'accord avec moi.
Je crois que ta comparaison entre un étalon et un violeur est un peu forte, mais je saisis que ce que tu crains, c'est que le cheval mâle soit frustré dans son désir sexuel.
Je le conçois.
J'ai trois éléments de réponse à apporter à ce sujet, et qui sous-tendent mon avis :
- Dans la nature, il n'y a qu'un étalon par troupeau de juments, et des mâles solitaires autour, qui eux aussi sont amenés à être frustrés sexuellement. Cela doit bien être désagréable pour eux, mais c'est une contrainte avec laquelle ils savent vivre correctement.
- Sans vouloir rentrer dans les détails, pour avoir observé des chevaux entiers, ceux-ci ont les moyens de se soulager tous seuls.
- Enfin, je pense que pour un cheval né mâle, la dénaturation relevant d'une privation d'échanges sexuelles est bien inférieure à la dénaturation revenant à castrer l'animal, qui va alors voir modifiés ses hormones, et par là : son corps (musculature, langage corporel) et son psychisme (caractère, rapport aux autres chevaux, et degré d'acceptation de la soumission à l'homme, notamment).
Pour ces trois raisons, j'insiste sur le fait que je pense que, lorsque l'on sait gérer un entier, lorsqu'on en a les moyens, mais aussi lorsqu'on en a l'envie, il est beau de faire au cheval mâle le "cadeau" de le laisser entier, soit de le laisser vivre tel qu'il est né.