Célibataires ? c'est ici.

chronocide a écrit le 11/02/2013 à 22h58: Oui bah l'écurie je sais pas toi mais pour moi ça a rien à voir avec un Lycée... Parce que moi dans la mienne on me dit bonjour, on me dit au revoir, mais à part ma "coach" qui m'aide avec Rikiki y'a personne qui s'intéresse à moi et à ce que je fais, comment je vais, etc. A part me demander "Corinne, je peux monter Risque Tout demain?", j'ai pas franchement d'autres discours de la part d'autres personnes que T. En Lycée y'a plus d'interactivité, quoi qu'on en dise...

Je suis pas d'accord!
Au lycée et au collège, j'avais beaucoup moins d'interactivité que j'en ai actuellement à l'écurie!
Alors certes, pas dans l'ancienne écurie, mais dans la nouvelle, en un rien de temps je me suis fais des "amies", je discute souvent avec les apprenties et d'autres proprios!
J'étais plus souvent seule au lycée et collège, que je ne le suis aux écuries!

choupette6018 a écrit le 11/02/2013 à 22h57: Beau boulot, bravo

Merci !

youkandme a écrit le 11/02/2013 à 23h01: Je suis pas d'accord! Au lycée et au collège, j'avais beaucoup moins d'interactivité que j'en ai actuellement à l'écurie! Alors certes, pas dans l'ancienne écurie, mais dans la nouvelle, en un rien de temps je me suis fais des "amies", je discute souvent avec les apprenties et d'autres proprios! J'étais plus souvent seule au lycée et collège, que je ne le suis aux écuries!

Bah en tout cas, c'est pas mon cas.

Moi à l'écurie je suis la jeunette de service. A part les deux apprentis (dont l'une est proprio et a mon âge) mais eux ils passent leur temps à bosser et comme ils voient tous les autres et sont toujours fourrés avec les gérants se sont fait intégrés à la bande et participent même à toutes les fêtes que les autres font, bah moi, je suis la seule jeune, de moins de 18 ans, et on m'a suffisamment bien fait comprendre que j'avais rien à faire avec les "adultes", sans même avoir prit le temps de me connaître.

Donc bon, même au Lycée et au collège où j'ai vécu de très très mauvais souvenirs, j'étais mieux intégrées et j'avais plus d'interactions et de vie sociale qu'actuellement.

youkandme a écrit le 11/02/2013 à 23h01: Je suis pas d'accord! Au lycée et au collège, j'avais beaucoup moins d'interactivité que j'en ai actuellement à l'écurie! Alors certes, pas dans l'ancienne écurie, mais dans la nouvelle, en un rien de temps je me suis fais des "amies", je discute souvent avec les apprenties et d'autres proprios! J'étais plus souvent seule au lycée et collège, que je ne le suis aux écuries!

Je m'entend beaucoup mieux aussi avec les gens de mon club, je parle beaucoup plus avec eux qu'avec les gens du lycée! Le lycée, je pourrais très bien m'en passer, ça ne me manquerait même pas!

Bin, j'étais tellement peu intégré au lycée et au collège, que j'avais quasiment aucune interactivité, à part "y'avais des devoirs?" "T'as compris?" "il a dit quoi?" "T'as fais le DM?".
Alors oui, j'étais avec d'autres élèves, mais on me parlais pas, m'écoutais pas, et on loupais pas une occasion de me mettre à part.

Moi quand je vais au club, je suis une demi vielle lol ...
Dans mon cours il y a des petites de 12 ans et une dame d'une 40 éne d'années.
Donc a part le moniteur et les petites qui viennent me parler bah c'est le néant...

youkandme a écrit le 11/02/2013 à 23h09: Bin, j'étais tellement peu intégré au lycée et au collège, que j'avais quasiment aucune interactivité, à part "y'avais des devoirs?" "T'as compris?" "il a dit quoi?" "T'as fais le DM?". Alors oui, j'étais avec d'autres élèves, mais on me parlais pas, m'écoutais pas, et on loupais pas une occasion de me mettre à part.

J'ai un peu l'impression de me voir là...

Bon, moi je vais au dodo!

Bonne nuit tout le monde

marce_eux a écrit le 11/02/2013 à 23h18: Bon, moi je vais au dodo! Bonne nuit tout le monde

bonne nuit

J'ai traversé les mêmes choses en collège et lycée, et je m'y faisais tabasser parce que j'étais la grosse de la classe.
Alors le coup du "le lycée c'est pourrit", merci mais on repassera, hein.

C'est pas pour autant que ça ne me plombe pas d'avoir zéro vie sociale actuellement.
Sérieux, à l'époque ok, j'étais frappée au moins une fois tous les deux ans, mais entre temps, je voyais du monde, je discutais, je partageais, je rigolais. Et même si on me foutait à l'écart, que je m'en prenais plein la gueule, etc, bah, je voyais du monde, et pour moi c'était le principal.


Après ma dépression, la seule personne que j'ai vu c'est ma mère. Ma mère qui chialait de voir sa fille dans un état pareil. Mon père m'a foutue en l'air parce que je suis une "gamine indigne même pas foutu de réussir sa vie en faisant des études", toute ma famille m'a enfoncée, et c'est pas le peu de personnes que je croise à l'écurie qui me donnent l'impression d'être moins transparente et inexistante.
Alors ok c'est pas pire que d'autres, on a tous nos petits soucis etc.

Tout ce que je dis c'est que je n'en peux plus, que je sature, et que merde, moi aussi j'ai le droit d'avoir des coups de moins bien, de chialer pendant des heures etc. C'est pas parce que je passe mon temps à faire celle pour qui tout va pour le mieux que j'ai pas moi aussi des merdes qui me tombent dessus jours après jours.

Bref.

Bref comme tu dis.
Tu n'as pas la vie facile.

C'était mon coup de gueule du soir et c'est pas beau à voir.


Sur ce, je m'en vais, j'ai pas le courage de rester sur le pc.

Je comprend, je suis passé par la aussi, je me reconnais un peu dans ton récit.
On m'a bousillé ma vie a 11 ans et ensuite j'ai pris enormément de poids donc j'étais la grosse de vache de service. Peu d'ami, surtout ami sincère.
Ensuite le lycée, le temps des conneries et en echec scolaire. Ma famille voulait que je fasse des etudes, j'ai finit en lycée pro, et obtenu mon bac pro compta mais ce n'étais pas encore assez pour mes parents.
Mais moi je ne voulait pas continué, je préférais bossé et gagné ma vie, j'ai bossé en usine, moi ca me convenait totalement.
(Je suis d'une famille de 4, et mes 3 frères ont un bts et moi un simple bac pro.)
Beaucoup moins pour ma famille, mais je me suis épanoui et j'ai pu prendre mon appart et partir de la maison familial...

Aujourd'hui je suis surveillante de nuit dans un foyer de vie pour adulte handicapé.
Mon boulot me conviens parfaitement, j'ai perdu beaucoup de poids mais c'est pas pour autant que je suis heureuse.


La vie fait qu'on a tous des hauts et des bas, mais malgrès tout on doit faire face et continué ....

Alors courage ...

Ah non mais je suis d'accord, et depuis ma dépression j'ai suffisamment relativisé pour ne prendre plus que la part de positif à chaque moment de ma vie. Mais être seule, j'arrive pas. Je suis quelqu'un d'ultra sociable, et être coupée du monde, j'en peux plus...

Moi tu vois, j'ai été descolarisée à 15 ans. Aucun diplôme, rien de concret, une entreprise qui avance à reculons et la promesse de galérer encore plus le jour où je stopperai mon activité pour trouver du boulot.
Parce que les chefs d'entreprise, les patrons en veulent pas. "Ca veut toujours tout décider et prendre les commandes", qu'ils se disent.
Au final, étant donné que j'ai même pas de diplôme pour compenser le déficit que m'apporterait l'étiquette "ex chef d'entreprise", bah...


Et les études, j'suis au bout du rouleau de ce côté là. Moi ce que je veux faire c'est les métiers d'art et de l'artisanat d'art. Autrement dit, les formations sont quasi inexistantes, très coûteuses, les listes d'attentes pour une place chez un maître de stage sont longues de dizaines d'années et tout ça fait que je suis coincée.
Le truc c'est que faire autre chose, je sais que je ne pourrais pas. Ce serait me recondamner à la dépression.
J'suis pas passée loin des six pieds sous terre y'a deux ans, alors j'aimerai éviter de me contraindre moi-même à en arriver là.

Alors la St Valentin a beau être un jour comme les autres, ça me rappelle juste à quel point j'ai rencontré qu'un seul mec, et un con, en 2 ans.

choupette6018 a écrit le 11/02/2013 à 23h37: (Je suis d'une famille de 4, et mes 3 frères ont un bts et moi un simple bac pro.)

Ma soeur est ingénieure en chimie nucléaire.
Entre un Bac + 5 et un Brevet des collèges, y'a un décalage. J'ai pas fait la fierté familiale. Je suis la "poubelle familiale", dixit mon père.