| | Oh, le grand maitre a parlé.
Je fais la révérence devant votre sapience! Vous avez même écrit des livres? C'est sympa de savoir écrire, mais ça n'aide pas quand on compte vermifuger un cheval sans avoir fait une copro comme vous le proposez. Surtout avec les saisons décalées que nous avons maintenant.
Et si jamais ce cheval serait vraiment infesté hors mesure, surtout attention avec de l'Ivermectine sans protocole général adapté. C'est pas difficile d'intoxiquer un cheval avec ses propres vers morts... Mais je dis ça je dis rien... |
|
|
Inutile d'employer pareil ton. Non je n'écris pas de livres mais j'enseigne dans une filière biotechnologique où l'on forme justement des techniciens aux méthodes de microbiologie et parasitologie. Vous faut-il mon CV pour me croire de bonne foi ?
Et pour qu'il n'y ait pas de malentendu : je suis d'accord avec ce que vous dîtes
mais je persiste : dans le cas présent, à savoir une infestation par gastérophile, la coprologie et la prise de sang sont inutiles car
1. la copro ne mettra rien de plus en évidence que l'évidence même
2. il n'y a aucun test sérologique pour diagnostiquer une gastérophilose.
Ceci étant dit, avec un animal dont on ne connait rien du suivi, le plus sage est certainement d'en demander une complète ainsi qu'une sérologie ... il n'empêche que l'urgence c'est de traiter la gastérophilose et qu'il faudra reprendre le calendrier de vermifugation par là. CQFD, désolé.
Et pour éviter qu'un animal s'infeste avec ses vers morts et bien pas de secret : on nettoie le box ou on ramasse le crottin dans le pré, mais ça ce sont des règles d'hygiène qui devraient être l'évidence même.
Voyez ma sapience n'arrive pas à la cheville de ma patience ;) .