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Les différents enrênements regroupés !
Posté le 06/03/2012 à 01h04
kyara84
Posté le 06/03/2012 à 01h04
- martingale à anneaux : se fixe à la sangle, entre les antérieurs, et se divise en deux branches munies d'anneaux dans lesquels passent une rêne chacun ; utilisé à la monte, il sert à éviter que le cheval ne lève excessivement la tête et n'arrache les rênes au cavalier, sans pour autant avoir d'action sur l'encolure ; et accessoirement à encadrer le cheval
- gogue : se fixe entre les antérieurs, à la sangle, avant de se diviser, au niveau du point d'encrage, en deux parties coulissantes qui sont placées au niveau du croisement du frontal et de la têtière, de chaque côté de la tête du cheval, avant de passer dans les anneaux du mors, puis d'être fixé sur le point d'ancrage de départ, ce qui assure un système de coulissage en triangle entre le point d'ancrage, la têtière et le mors ; il sert à ce que le cheval garde une position de tête conservant l'angle tête-encolure fermé, tout en laissant une relative liberté de mouvement au cheval ; et bien réglé, il peut servir à abaisser légèrement l'encolure ; il peut être utilisé longé ou monté
- les rênes allemandes : rênes qui, au lieu d'être attachées au mors, ne font que coulisser dans les anneaux, avant d'être fixées à la sangle ; elles sont surtout utilisées en monte en dressage, et très rarement sur de petits obstacles (peu commode sur de plus gros obstacles, comment le cheval pourrait-il faire balancier avec tout son corps si tête et encolure ont des mouvements restreints ?) ; elles se tiennent à 4 rênes et ne remplacent donc pas les rênes de filet ; elles sont utilisées pour demander, par action directe sur la bouche, mais coulissante, au cheval de baisser sa tête et son encolure ; au + elles seront tenues courtes, au + l'abaissement sera important ; il est important de bien savoir s'en servir pour ne encapuchonner le cheval dans ses allures ; elles donnent une petit idée de ce que pourrait donner le rassembler chez le cheval, c'est pourquoi elles sont souvent utilisées juste pendant la détente, mais elles ne sont, en aucun cas, un outil permanent pour le rassembler qui, bien exécuté ne nécessite aucun enrênement quel qu'il soit