Intéressant tout ça
Loon courage avec le durillon de Charade.
Et ouais,
olyne, heureusement qu'on a de bonnes séances aussi :).
Neneguzzi, suis toujours fan de tes histoires :).
Te suis totalement sur le cheval de sang, même si l'éducation ça fait beaucoup. Puis un écart sur un cheval dressé, c'est quand même plus facile à reprendre que sur un poulain :).
Quand je montais super-lusi (qui est décédé d'une colique en début d'année :( ), il était gentil, mais il avait peur de touuuuuut. Et bah en fait, se faire embarquer en appuyer au galop sur place, ça fait peur que la première fois... Puis tu places tes aides et hop, situation sous contrôle. *_*
Edit : Et ouais. Vu que je fais que de la décontraction, je fais pas de pause. Enfin si... On finit toujours par un point d'orgue, donc sa pause c'est Daph pied à terre, déssangler, bonbon.
Pour ma part, j'ai pris cours jeudi soir avec la petite. Petite top dans le van, petite a pas chauffé du tout, donc sèche sur place et plutôt plus tranquille.
Bon... Autant vous dire, on a encore marché. Mais les deux séances de cours précédentes paient, elle marche beaucoup mieux. (Je commence à avoir mal au dos, c'est que ça bouge, j'ai les psoas qui tirent ! :) ).
Bon. On essaie de la déplier au maximum parce qu'elle a un super pas de base (sa meilleure allure) et il s'est beaucoup dégradé depuis le débourrage.
Je trouve d'ailleurs que cette prof-ci a a une approche intéressante. Parce que bon... Faire faire une séance de pas à un élève, faut avoir des c*** quand même, commercialement. (Enfin ça me plait, ça !) Et de la patience.
Bref. Donc, déplier le pas... Petite a un petit pois dans la tête. Qui tourne, qui tourne, qui tourne. Et plus le temps passe, plus tu la laisse marcher, plus elle se stresse, plus elle s'effraie.
Donc elle prends sur elle 10 tours mais après, juste elle peut plus gérer et bah... je veux pas en arriver là, quoi. (Puis j'aurais l'impression de la violer, accessoirement).
Ca fait donc trois séances qu'on essaie des trucs pour la déplier. Au départ, juste beaucoup de changement de direction.
On a essayé le pas compté, c'est compliqué et très très stressant pour elle. Trop de gaz, les posts partent dans tous les sens et je peux pas réaligner sinon je pers le cheval (parce que bon, stress + poulain qui sait pas encore ce que les aides veulent dire = si je mets les jambes ou si j'ouvre trop le bassin, whop,

).
Donc on a tenté la technique autre : je la laisse marcher, mais je pose une limite au petit poids. Sinon, tant pis si je perds la décontraction, mais elle doit rester avec moi. Dans les changements de direction, j'essaie simplement de tracer les choses de façon hyper précise. Et petit à petit, je demande la cession de mâchoire.
Une fois que c'est quasi viable, on commence à intercaler des arrêts. A l'arrêt, cession de mâchoire si possible. Reculer interdit, mais faut remettre devant avec diplomatie. Exiger l'arrêt avec un truc bouillant, pas toujours optimum. NE pas aller au combat. Si ça va pas, repartir sur une volte, ralentir, volte, arrêt. Et repartir sur le cercle (juste en orientant le bout du nez pour qu'elle se remonte moins).
Comme ça, on a pu construire un peu plus. Commencer des escargots et des voltes/cercles qu'on déplace tout le long du manège, de gauche à droite, de droite à gauche. Seules règles : déplacer avec les jambes, réguler sur la rêne extérieure, elle ne doit pas courir. Si elle panique, remettre sur un tracé simple jusqu'à ce qu'on ait le calme.
Ici on arrive à l'avoir quasi stable et en bas, sur une main très soupe, qu'elle vienne étirer la nuque au-dessus du nez en montant le garrot. Juste la montée du garrot est sporadique, elle marche encore trop fort (mais elle précipite plus, juste elle se déplie pas encore assez). Mais ça vient, elle commence à ralentir elle-même et à venir porter dessous.
Bon, elle était en forme (mais paradoxalement plus calme

), donc j'avais beaucoup moins de mal à la garder très stable, en place (un peu longue, un peu basse, mais c'est ce qu'on veut encore) en mode "gainée" que longue et détendue à la Pradier.
Et elle se déplie pas encore assez pour qu'on se satisfasse de la première attitude.
Mais donc définitivement, elle est beaucoup mieux quand JE la prends en charge. Je lui explique, je demande. Et à partir de là, je lui laisse prendre de l'autonomie. Et le petit pois semble rester dans les bonnes cases comme ça. (Bon, beaucoup plus d'écart, plus de démarrage. Mais beaucoup plus de contrôle. Parce qu'elle part fort, mais sur 3 foulées. J'avance les mains, c'est déjà terminé -extraordinaire, elle l'est !).
Bref. Peut-être qu'on trottera jeudi prochain, mais je suis pas sûre encore :D.
Parce que ce qu'on obtient sur le pas est quand même vraiment vraiment top.
Quoiqu'il se passe, cette aventure c'est un rêve. A cette date en 2015, j'organisais son transport vers la Belgique, la bouche en coeur, des rêves pleins les yeux, à la totale aventure (cheval pas vraiment débourré, cavalière débutante -parce que sur un cheval mis, bien fait et gentil je me débrouille pour faire des trucs cool :). Mais sinon, sur poney maison, je pense que je suis capable d'avoir mon G4... Je crois. Amen.) Bref, un truc de dingue.
Et un an plus tard, elle est toujours parfaite. Gentille, gentille. Adorable, généreuse. Toujours partante pour tout. Curieuse, intelligente. Elle pose des questions, elle propose de plus en plus de chose. Elle grandit et malgré tout ça, elle n'est que bienveillance.
Bref. Je suis chiante avec mon cheval parfait (qui a des défauts, probablement. Je sais pas, en vrai). Mais euh. Elle m'impressionne tellement !
Et plus le temps passe, plus je la trouve proche de ma vieille jument (Quinta), soit le cheval de ma vie...
Il y a pas de hasard. On est souvent attirés par les mêmes types de chevaux. Et pour le coup, l'histoire est là...