Comme ce que la plupart t'ont dit précédemment, il ne m'a pas fallu justifier d'un diplôme pour obtenir mon SIRET de photographe-auteur.
Le nerf de la guerre, c'est la notoriété. Il te faut des relations, et des gens prêts à te faire confiance pour te lancer, et faire ta place.
Cela étant, et en particulier pour du travail en studio, attention, l'investissement initial est juste colossal. Passons sur le local, je ne parle que de matos: chaque tête de 300 à 1000W, c'est plusieurs centaines d'Euros, et il t'arrivera de claquer un tube eclateur (une lampe), elle aussi très cher (pour ce que c'est).
Il faut aussi des fonds, des boites à lumière, snoots, parapluies, reflecteurs, etc
Et, idéalement, un boitier qui arrache le parquet, style (dans l'ordre croissant du coût du boitier nu) Sigma SD1, Nikon D4, Pentax 645D, ou un Hasseblad (edit: évidemment, on peut tout faire avec tout, un boitier reflex «normal» classique, pas cher, suffira amplement. Ceux que j'ai cité sont les rolls, pour avoir des conditions optimales de travail, mais, à l'exception du Sigma, dont le prix est passé de 8000€ à 2500€, ils valent le prix d'une bagnole. Sans compter les optiques.
Et le trigger.)
Ce qui peut être davantage rentable au début, en ratio investissement/prix de vente, c'est le packshot. Par contre, attention, je me suis fait avoir pour la vente de mon premier packshot: ça prend un temps juste affolant, c'est à évaluer au plus juste.
Si tu n'as aucune expérience dans ces domaines, je ne saurais trop te conseiller de te trouver un pro ayant de l'expérience, pour déjà appréhender ce métier, comprendre la façon de travailler, quels travaux sont intéressants à prondre (tous ne le sont pas, typiquement, j'en connais quelques uns qui refusent de bosser pour les particuliers, car ce genre de clientèle est juste régulièrement horriblement casse-bonbons)
Bonne chance, mais réfléchis bien à tout.
Y compris sur l'aspect chef d'entreprise, qui doit donc également gérer paperasse et compta!
(mon livre bible, sans lequel j'aurais vraiment eu du mal à m'en sortir:
Profession photographe indépendant de Éric Delamarre, ancien président de l'UPC)