Quand on rechute… c'est pour de bon?

Bonjour à tous!

Ça fait un petit moment que je vous lis, et, appréciant l'ambiance et la qualité des topics (j'ai découvert par exemple à quel point l'endurance a changé depuis que j'ai arrêté!), donc coucou!

Je m'appelle Franck-Sébastien, vis hélas en région parisienne, et suis informaticien. Voilà pour le CV inintéressant.
Ah oui, je suis également photographe-auteur, donc, fatalement, il y a quelques équidés qui ont traversé mes objectifs :)

Pour ce qui est de mon passif équestre, comme pour nombre d'entre vous, le virus est resté. Il y a eu une longue rémission, mais, finalement, y'a eu rechute!

J'ai commencé en 1992 en club, à 12 ans. À l'époque, à part une première expérience douloureuse (gamin, en colo, je suis passé sous le poney… avec la selle… ça calme pour un baptême de trot) j'ai commencé, ayant eu quelqu'un proche qui a monté un élevage de barbes et arabes/barbes avec l'aide de ma mère, dans le nord de la Vienne, où j'ai grandi (arrivé à Paris pour les études et le taff). L'occasion a fait le larron, comme on dit ;)
C'est une belle période, car, avant qu'on ait notre étalon (Barbe algérien, Nagui: aussi bavard et taquin que le présentateur homonyme :D) on n'avait qu'une jument TF débourrée, rachetée le prix de la viande, servant de cheval de loisir et pour aller chercher quelques animaux fuyards (c'était une ferme).
Cette jument, réformée des courses (elle était qualifiée, et, en la ferrant, ça a fait découvrir le motif: une boiterie à froid. Chose amusante, elle a d'elle-même développé une aptitude à ambler!) m'a permis de découvrir seul le travail en longe, pour notamment lui réapprendre à galoper.
Cette belle période, bardée de belles anecdotes, a pris fin en 1997. Faute de moyens, et de temps, je n'ai pu continuer le club, et, les aléas de la vie ont fait que je n'ai plus monté depuis octobre 1997, date à laquelle j'avais participé à une endurance avec un de nos poulains juste débourré (Arabe-barbe, Gadire).

Finalement, dans une période un peu moribonde, je me suis cherché. Ayant pourtant un emploi du temps «loisirs» chargé par d'autres activités (la photo, des compet' moto, mécanique, kite, et quelques geekeries), en décembre 2009, j'ai eu envie d'aller au salon du cheval.
Pourtant, j'en avais gardé une mauvaise image, de foire, plus que d'expo.
Mais, une fois à l'intérieur, surtout dans la zone des éleveurs, mon dernier neurone vaguement en état de fonctionner (pas forcément bien :D) a émis un flash.
Comme un shoot d'une drogue dure.
Les odeurs.
L'ambiance.
La présence et le contact de ces colosses d'une demi-tonne au regard si intense.

Bordel, Franck, tu ne te rends pas compte que tu es à ta place, là? Qu'est-ce que tu as foutu ces 13 dernières années?! Et tu te plains de ne pas avoir le moral alors que tu as la solution depuis longtemps?

La semaine suivante, je visitais un premier centre équestre à côté de chez moi.
Puis un deuxième, dans lequel j'ai signé le chèque d'adhésion :)

Forcément, en Grande Couronne francilienne, je refoule mon passé de cavalier d'extérieur, surtout par le temps radieux de ces dernières semaines (et sans avoir les insectes estivants en plus), et suis dans un club très orienté CSO. Mon rêve depuis toujours est de participer à un TREC, mais à l'époque, il n'y en avait pas dans mon coin, et maintenant, je n'ai plus de chevaux.
Cela dit, je viens de m'offrir ma première selle de qualité, une selle de dressage. C'est mon côté «j'aime pas faire comme tout le monde» :)
Tout simplement parce que j'aime le travail sur le plat avec des chevaux ayant un caractère fort (comme fait exprès, je suis un des rares cavaliers à apprécier et à parfaitement m'entendre avec un vieux demi sang arabe… promis, je ne l'ai pas fait exprès :))

Donc voilou en gros, mon passif et mes aspirations équestres!
Bon, j'ai fait court, on me dit parfois que je suis une pipelette… comprend pas pourquoi…