Ici, la pause a été de courte durée, j'ai donc repris tambour battant.
Samedi il y a 10 jours, séance de saut, je me suis cassé la figure connement. J'avais chaud, j'ai voulu enlever mon blouson. Jusque là, pas de souci mais au moment ou j'ai fait passer le blouson devant, ça n'a pas été la même limonade. Bine sûr, je n'avais pas mes rênes et Bourricot est parti comme un con et Domi, pouf, le cul dans la flotte. Bon alors là, c'était impressionnant. Mon bras droit bougeait tout seul; ça ne m'est jamais arrivé. Il bougeait à 20cm au-dessus du sol, de droite à gauche et de gauche à droite, comme si un tendeur commandait mon bras. Ce n'était pas douloureux du tout mais j'avais l'impression de ne pas être moi, en fait. Quand j'ai bougé mes doigts, pas de douleur et quand j'ai plié mon bras, j'ai senti un truc qui se tendait puis mon bras a cessé de bouger tout seul. Bon par contre, pas de douleur donc je me relève (le cul trempé) et je remonte à cheval. On me demande si je n'ai pas mal à la tête ou ailleurs. Non mais ça me pique dans les 2 épaules (que je peux tout à fait bouger sans douleur), au niveau des acromions. Bref, je fais ma séance de saut qui s'est d'ailleurs super bien passée.
Au bout d'un moment, j'ai demandé à mon mono de stopper là, ça me piquait les épaules furieusement et je ne voulais pas faire le saut de trop où je retombe et j'en rajoute. Bon, le cours se termine, on s'occupe des chevaux puis je vais au club-house regarder mes épaules parce que je pensais qu'il y en avait une décalée par rapport à l'autre. Pour que ça me pique autant sur les 2, ça ne pouvait ps être autrement. Ben non, tout était bien en place. Bon, je termine mon train et je rentre. Je conduis sans douleur réelle, à part ces piqûres aux épaules qui sont plus désagréables que douloureuses.
J'arrive à la maison, je me déshabille pour aller à la douche et là, je me regarde dans la glace et il y a un truc qui ne va pas. L'angle de l'épaule droite ne va pas, je touche et là, l'acromion n'est pas à sa place, il est avancé. aller, direction les urgences. Coup de bol, je vais sur le circuit cours, il n'y a pas trop de monde. Le circuit long, c'est 3 heures d'attente. Bref, je vois une interne, je lui raconte mon histoire mais elle n'est pas du tout, mais alors pas du tout convaincue de l'affaire. On fait quand même une radio parce que c'est l'épaule où j'ai été opérée il y a 6 ans donc juste un contrôle. Et là, ah ben oui, il y a un décalage et puis quand on me touche les épaules, ça me brûle. Ben l'interne, euh...
"- C'est bon, vous pouvez rentrer chez vous, vous prenez du Doliprane si vous en avez.
- Mais vous ne me le remettez pas en place?
- Non, ça va se remettre tout seul avec le temps.
-
- Si vous avez de quoi vous mettre le coude au corps pour vous soulager pendant la nuit, c'est bien sinon, on vous en prescrit un.
- Non c'est bon, j'ai ce qu'il faut."
Ben ils sont légers, à l'hôpital de Brive, bref, je rentre. Ca pique aux acromions, je dors très mal. Je passe tout le dimanche comme ça, le lundi matin, j'appelle mon ostéo qui me prend dans la matinée et qui me remet l'épaule en place. Ca ne pique plus, ça fait mal, maintenant mais c'est normal, mes muscles et mes nerfs ont compensé. Bon pour lui, je suis une énigme. Il avait du mal à concevoir que je puisse bouger les épaules sans avoir mal avec l'acromion décalé
Au toucher, c'est toujours pareil et la douleur régresse petit à petit. Par contre arrivée le soir, je ne supporte plus les bretelles de mon soutien-gorge. Vendredi, c'était mon premier jour sans anti-inflammatoires donc ça progresse.
Ben voilà, je vous ai fait un petit pavé pour occuper votre soirée.
