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Prix/coût d'un poulain
Posté le 22/06/2012 à 12h54
my-jerk
Posté le 22/06/2012 à 12h54
C'est interessant de soulever ces questions Gobi. Je pense que tout ce dont tu parles est souvent une réalité: alimentation et vermifugation hasardeuses aux conséquences plus ou moins néfastes sur les chevaux et leur environnement.
Cependant, il me semble indispensable quand on élève d'avoir quelques bases sur les soins et l'alimentation, et la gestion de son exploitation. On peut parfaitement limiter les vermifuges et leur impact sur l'environnement en les administrant intelligemment, et en gérant correctement les parcelles paturées. Un vermifuge administré au bon moment, au boxe pour limiter la dispersion de la molécule dehors, avec un changement de pature régulier et en évitant le surpaturage permet de ne pas "cramer" les chevaux, de rester efficace sur les vers, et respecter l'environnement.
De la même manière, en faisant la simple démarche d'analyser de temps en temps ses parcelles d'herbe ou de foin, on peut parfaitement complémenter intelligemment, et pas à l'aveuglette quitte à risquer de grosses surdoses en tellle ou telle chose. Ca aussi, ça s'inscrit dans la démarche d'une production de qualité, et économiquement c'est forcément bien meilleur, puisqu'on soigne et complémente en fonctions d'une estimation des besoins très proche de la réalité. Ainsi, on ne jette pas du complément par les fenetres en en donnant à des chevaux dont les besoins sont déjà couverts, on ne gaspille pas du vermifuge....et en plus, on a des chevaux en meilleure santé.
C'est une philosolphie d'élevage aussi. Pour moi, dès le moment ou on choisit d'élever, on doit optimiser l'alimentation et les soins pour que le cheval soit au top de sa forme et puisse être utilisé par son futur acheteur. Car la différence entre les chevaux sauvages qui mangent de l'herbe et ds'en contentent, et nos chevaux domestiques, c'est que ces derniers seront utilisés par l'homme. La moindre carence qui laissera un cheval sauvage sans trop de sequelles aura des répercussions plus ou moins grandes sur nos chevaux domestiques. Donc ce n'est pas une question que nos chevaux ne savent plus manger d'herbe, c'est une question d'utilisation du cheval par l'homme.
Pour en revenir au sujet de base, ça ne me semble pas raisonnable de dire que ces tarifs engendrent une marge. Pour moi, c'est à perte pour la majorité des élevages, dans le sens ou si on compte les soins de base de la poulinière, l'édition des papiers du poulain, et un minimum de bouffe à l'année, on a déjà dépassé ces tarifs...