gaia31 a écrit le 14/04/2013 à 20h58: |
|  |
Par contre pour une fois j'ai réussi à garder le cheval bien actif. Le jury 1 l'a bien remarqué et m'a même noté à la fin "reprise très propre avec une belle activité".
Par contre le jury 2 a noté partout "précipite"... Alors qu'il ne précipite pas du tout, il avance avec impulsion, tout simplement... C'est sur qu'on voit plus de chevaux de club trottiner plan plan avec les postérieurs à 3 km derrière alors ça doit leur changer de voir un cheval qui se porte tout seul en avant. Mais de là à confondre précipitation et activité... |
|
|
Si je peux me permettre d'apporter une petite précision, pour expliquer une notion non négligeable.
De manière générale, je ne parle pas de ton cas, puisque sans vidéo on ne sait pas ce qu'il en était réellement.
Est-ce que le juge à réellement confondu précipitation et activité?
Est-ce que ce n'est pas l'autre juge qui ne sait pas faire la différence entre activité et précipitation?
Est-ce que ce n'est pas toi qui croit être actif et qui est réellement dans la précipitation?
......
Ce n'est pas toujours le juge qui note le plus haut ou qui nous dit ce que l'on veut entendre qui a raison
Toujours est-il qu'un cheval qui précipite est un cheval bousculé, et au dessus de sa cadence, il y a forcément un inconfort qui se traduit la plupart du temps par un manque de décontraction visible par des observables certes plus ou moins pris en compte par l'oeil humain de certains juges mais sur lesquels il est quand même bon de ne pas faire l'impasse. Ce serait induire les cavaliers dans une fausse équitation, quel que soit le niveau.
Par exemple la souplesse du dos, la fluidité des transitions, une mise en main correcte (et non fictive) sont altérées si le cheval précipite et on ne peut pas passer à côté.
Je ne sais pas si c'était ton cas d'une part, et je ne sais pas à quel degré ni avec avec quel impact sur le reste d'autre part, et sans vidéo c'est impossible de le dire mais en effet je suis aussi d'avis de ne pas encourager les cavaliers à précipiter pour combler un manque d'impulsion naturelle.
Au même titre que l'on ne peut pas privilégier un cheval enfermé sur un cheval trop ouvert. C'est toute la nuance de la justesse du dressage. Il faut trouver le juste milieu.