je vous transmets une petit étude qui peux vous aidez a mieux comprendre; agir avec efficacité et raisonnement
Santé du cheval : éviter et agir en cas de coliques
Les chevaux ont un système digestif délicat, les coliques font partie des ennuis courants et peuvent avoir des conséquences dramatiques. Que faut-il savoir?
Il est vrai que certains chevaux sont plus sensibles que d’autres mais aussi, que tous ont un jour des coliques. Le passage du vétérinaire s’avère souvent indispensable et il ne faut pas hésiter à lui demander d’intervenir. Avant tout, il faut écarter de notre comportement tout ce qui pourrait favoriser cette maladie chez le cheval. Il faut aussi apprendre à reconnaitre la colique et, prendre au sérieux les symptômes qui peuvent conduire un cheval à la mort.
Comment reconnaitre la colique chez le cheval ?
Premier symptôme, votre cheval sera inquiet et se regardera les flancs, comme pour dire « c’est ici que ça se passe », il tourne parfois en rond ne sachant plus qu’elle attitude adopter. Certaines coliques s’entendent bien, sans pour autant avoir l’oreille collée aux flancs, et d’autres sont plus sournoises. De plus, il est très difficile d’en connaître la cause donc si les douleurs ne sont pas rapidement calmées, il faut appeler d’urgence son vétérinaire pour qu’il puisse faire un diagnostique précis, et savoir si elles sont dues à l’alimentation ou à un tout autre problème fonctionnel. Il est impératif d’éviter des complications qui pourraient amener à une chirurgie.
Quoiqu’il en soit, votre compagnon va gratter le sol, chercher à se coucher, voir se rouler et ce dernier point lui est formellement interdit dans de telles circonstances. Il faut absolument l’en empêcher et le rassurer en lui parlant toujours doucement.
Comment agir, si vous constatez que votre cheval souffre de douleurs abdominales ?
Il faut tout d’abord rester calme. N’oubliez pas que tous vos sentiments sont perçus par votre compagnon. Contrôlez vos émotions, rassurez-le, il n’est plus seul !
Essayez de comprendre pourquoi il en est là. Parfois cela peut-être évident.
Peut-il marcher tranquillement? si le cheval coopère dans se sens, c’est plutôt bon signe et tend à laisser penser que tout va rentrer dans l’ordre.
Respire-t-il trop vite? Semble-t-il avoir envie de vomir? Est-il en sueur? Observez-le.
Appelez votre vétérinaire pour lui décrire la situation, il pourra ainsi évaluer l’urgence et vous donner des conseils.
Maintenez-lui le ventre au chaud, il ne doit pas refroidir trop vite, et faites en sorte que tous faits et gestes s’effectuent dans le plus grand calme, pas de mouvements brusques, ne le laissez pas s’écrouler violemment car il risque un éclatement à l’endroit de l’obstruction.
Comment prévenir cette maladie chez le cheval?
Malgré toutes les précautions suivantes, il se peut que votre cheval se trouve mal mais vous éviterez quand même bien des désagréments en respectant certains points.
Ne lui donnez pas trop de fruits. Ce n’est pas parce que vous avez un bon plan pour les pommes ou les prunes qu’il faut gaver votre ami en croyant lui faire plaisir. Les pommes par exemple peuvent donner beaucoup d’acidité. Les fruits restent des récompenses ou des «petits plus» dont il ne faut pas abuser.
Attention aux changements brusques de température et d’alimentation. Au printemps, ne pas passer brutalement de la combinaison foin-granulé à l’herbe verte uniquement. Le système digestif a besoin de s’adapter, allez y petit à petit, quitte à le laisser brouter qu’une heure ou deux lors des premières sorties et ceci pendant quelques jours.
Le stress peu également être responsable de coliques.
Certains chevaux, en hiver, vont se jeter sur la paille de la litière et celle-ci étant plus difficile à mastiquer et à digérer que le foin, favorise des bouchons intestinaux. La solution si votre cheval se comporte ainsi, est d'opter pour une autre litière plus onéreuse sans doute.
Ne ratez pas la visite annuelle du dentiste équin puisqu’une mauvaise mastication peut créer des douleurs abdominales à répétition.
Vermifugez votre équidé 4 fois par an et nettoyez sa litière quotidiennement.
Ne pas lui faire boire de l’eau glacée et ne jamais le laisser sans eau propre.
Ne pas le mettre au travail directement après le repas. D’ailleurs un équidé doit manger après l’effort, une fois calmé et hydraté, petites quantités par petites quantités.
Et bien évidement, vérifiez que le pré soit nettoyé de tout morceau de plastique, de chiffons ou tout autre intrus du genre qui malencontreusement peuvent être, en partie, ingurgités.
Il faut rappeler avant tout que posséder son cheval, qu’il soit au pré ou au box, signifie lui rendre visite quotidiennement et veiller à son bien-être. D’ailleurs, à quoi bon avoir un cheval si ce n’est pas pour passer du temps avec lui, veiller à sa santé et créer des relations de confiance et de complicité ? Plus on l’aime, plus on l’observe et plus on le connaît, on aura donc plus de chance d’éviter certaines maladies... Il vous le rendra bien.