Voila ce que j'ai trouvé pour essayer de répondre a la question :
La pousse du cheval ou maladie pulmonaire obstructive chronique (COPD)
C.O.P.D. (chronic obstructive pulmonary disease)
Il s'agit d'une bronchite qui ne cesse pas, autrement dit, une inflammation obstructive des voies pulmonaires basses du Cheval adulte.
Grave et assez complexe, elle touche le tissu pulmonaire en désorganisant les parois des alvéoles, avec des manifestations cliniques variables qui touche beaucoup de chevaux, ainsi que des poneys, ânes, mulets.
Les animaux affectés sont adultes (plus de 3-4 ans) et sont généralement logés à l'intérieur dans des box et nourris au foin. Elle est très rare chez des chevaux vivant en prairie.
Synonymie : emphysème alvéolaire, maladie pulmonaire chronique, bronchiolite chronique, obstruction aérienne récidivante, COPD, emphysème.
La gravité de la maladie augmente avec l'âge et n'a pas de prédisposition de race, ni de sexe.
L'incidence est variable en fonction des pays (climat et/ou mode de vie).
Dans une enquête portant sur l'ensemble des affections pulmonaires équines en Grande-Bretagne, les cas de pousse représentent 55% du total, tandis qu'en Suisse elle est de 54%.
Elle a été également observée, dans des zoos, chez le Zèbre.
Les symptômes :
Le plus parlant est une toux sèche et quinteuse chez le cheval.
On observe également la présence de sécrétions s'écoulant des naseaux, une intolérance à l'effort (le cheval s'arrête, refuse de continuer le travail), une difficulté pour respirer : l'animal pousse sur ses flancs pour expirer (d'où le nom de la maladie, il respire plus du ventre que de la partie antérieure des poumons (car près des bronches, c'est douloureux).
Au stade chronique, le cheval exerce tellement d'effort pour respirer que se développe sur ses flancs une ligne correspondant à l'hypertrophie des muscles abdominaux car ils sont très sollicités.
Cependant tous ces symptômes ne sont présents que lorsque la maladie est très avancée. Il existe en effet une classification allant du stade très léger au stade sévère.
Un cheval atteint de pousse ne peut développer qu'un seul de ces symptômes comme il peut tous les présenter.
Attention : le diagnostic de la COPD est difficile dans ces premiers stades car les signes cliniques n'apparaissent qu'après l'atteinte d'un grand nombre d'alvéoles. Mais ce diagnostic est maintenant facilité par : l'endoscopie, la mesure de la pression partielle des gaz artériels, la cytologie des sécrétions respiratoires et la mesure de la pression intra-thoracique.
-- Un diagnostic de COPD est établi lorsque :
- Toutes les autres maladies respiratoires (virales, bactériennes, parasitaires et tumorales) ont été exclues.
- Le rythme respiratoire au repos est élevé.
- Les bruits pulmonaires, au repos ou après une injection de lobéline, sont anomaux.
- La pression partielle en O2, au repos, est basse.
(Cependant, dans une enquête, l'analyse des pressions partielles des gaz du sang n'a pas permis de mettre en évidence de différences significatives entre chevaux sains et malades.)
- La présence de sécrétions pulmonaires est établie lors de trachéoscopie.
- Le taux de neutrophiles est augmenté dans le liquide de lavage broncho-alvéolaire.
Les causes :
Il n'existe pas une étiologie unique.
Il s'agit d'une maladie plurifactorielle dont la cause la plus évidente paraît être l'allergie.
Le plus souvent ces signes sont observés après une exposition au foin ou à la paille, quand le cheval est à l'écurie et bien que la santé de son appareil respiratoire soit primordiale, elle est sérieusement mise à mal du fait de son mode de vie domestique qui l'expose également aux poussières dans l'espace confiné de son box, ainsi qu'à la terre, le sable et la poussière de la carrière et du manège (surtout si les pistes de travail sont mal entretenue).
La difficulté à l'expiration est due à l'obstruction des voies aériennes, grosses bronches comme bronchioles. Alors que l'obstruction des grosses bronches est causée primitivement par un bronchospasme, celle des petites est due principalement à l'inflammation et aux sécrétions excessives.
Les traitements :
Il est très important de bien comprendre que les traitements médicamenteux ne seront d'aucune utilité tant qu'il n'y aura pas eu un changement radical de l'environnement du cheval. L'idéal serait de sortir l'animal en prairie le plus souvent possible voire tout le temps. Si cela n'est pas possible, il faut changer de litière (pas de paille, le mettre sur du chanvre, du carton ou des copeaux). Bien sûr, les autres box à proximité ne doivent pas déroger à la règle. Au pire il faut isoler au maximum l'animal en le mettant dans un box bien ventilé, près de la sortie du bâtiment par exemple. Lorsque l'on refait les box de l'écurie il faut sortir le cheval car cela soulève beaucoup de poussières qui pourraient entraîner des crises aiguës de pousse.
En ce qui concerne l'alimentation, le foin est à éviter car c'est un aliment contenant beaucoup d'allergènes lorsqu'il n'est pas d'excellente qualité.
On peut donner par exemple de l'ensilage mais si l'on ne peut se passer de foin, alors il est préférable de le donner à l'extérieur, par terre et non dans un râtelier.
Le mouiller pendant quelques minutes avant le repas ne changerait rien, il faudrait dans ce cas le laisser tremper pendant des heures.
Enfin, un traitement médical adapté au stade clinique de votre cheval sera donné par votre vétérinaire.
Il comprendra des antibiotiques pour réduire les surinfections bactériennes, un anti-inflammatoire et un broncho-dilatateur afin de faciliter la respiration en augmentant le diamètre des voies respiratoires.
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IMPORTANT : La guérison, ou plutôt la rémission, s'observe lorsque le cheval est remis au pré.
Prévenir la maladie :
Le cheval doit être en ordre dans ses vaccination (surtout contre la rhinopneumonie et la grippe équine) afin de prévenir la maladie qui pourrait se déclencher suite à infection virale.
Il serait intéressant de vérifier s'il n'existe pas d'antécédents familiaux afin de déceler précocement une prédisposition et éviter alors de mettre votre animal dans un environnement riche en allergènes.
Une étude concernant des chevaux issus d'un ou de deux parents malades, frères, demi-frères ou non, comparés à des chevaux issus de parents sains, concluent que l'hypersensibilité à la bronchiolite chronique chez le Cheval est une maladie multifactorielle avec une base génétique plutôt importante. Mais sa prédisposition ne dépend pas du complexe majeur d'histocompatibilité.
La pousse peut être définie comme étant une maladie professionnelle du Cheval. Elle est multifactorielle à prédisposition génétique.
L'identification génétique des animaux prédisposés faciliterait la prévention de celle-ci en instaurant précocement les mesures préventives à la maladie.
cf :
http://horse-genetique.skyrock.com/3028769526-Maladie-genetique-pulmonaire-Emphyseme.html