vero13 a écrit le 24/11/2008 à 19h59: |
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Merci pour ces précisions très interressantes. 
Mais il y a une chose que je ne comprends pas :
lorsque vous dites que cette attitude est "antalgique" y a t'il un réel soulagement ? et de quelle façon ? |
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unquote:
"Attitude antalgique" dans le sens ou le cheval trouve une "posture" (safe posture) de "refuge" qui évite ( le délivre du,l'abrite,le protège de): le risque de la compression , et en particulier le retrécissement du canal cervical qui menace d'ecasement le bulbe rachidien (moëlle renflée),organe de commandement de tout le système ventilatoire:pulmonaire/vascularisation (dilatation)des voies sanguines,trachéenne et nasales,rythme cardiaque , pression/tension sanguine.
La"" flexion outrée" ,ou encapuchonnement,paradoxalement, décomprime également les deux carotides,autrement écrasées,dans leur passage à travers les poches gutturales qui remplissent l'intervale (compliqué) entre C0 et C1 et redresse aussi légèrement le "pliage "de la trachée":la ligne inflexible - et longue: atlas/axis,en plongeant vers le bas,autorise une réouverture géométrique de l'angle C0/C1,par élévation de la base de C2(Axis).
Ce n'est pas tout...les tractions des: rênes/enrênements exercent une "retenue" orientée vers l'arriere du bloc de la tête,d'une part,l'impulsion ,qui part du bassin se propage NORMALEMENT de vertebre en vertebre jusqu'à l'Atlas qui,en fin d'extension ,rencontre l'occipital auquel il doit communiquer cette poussée (car la tête doit aussi etre pro-jetée vers l'avant !).....mais cette poussée doit être amortie ,sous peine de dégat grave, par un mouvement coordonné, un jeu (ouverture)de l'articulation..........qui est empeché par l'attitude "fermée.
La biomecanique n'offre que trois solutions:
1/annuler la poussée
2/sortir la tête de l'axe de la poussée
3/casser (la mort)
Quand la poussée est déclenchée ,ne pas la faire aboutir à l'occipital soit deux solutions;passer par dessous:
le coup de tête en l'air ,ou gorge de pigeon,
ou passer par dessus:
l'encapuchonnement.
Mais ce dernier est trop long à mettre en oeuvre dans l'immédiat ( et inadequat à l'obstacle) et le cheval va surtout l'utiliser pour le plat...mais sans plus pousser !
Il va de soi qu'en REDUISANT la poussée rachidienne,il livrera ,plus facilement ,ses forces :"en camisole" ,aux doigts du cavalier.

