Les enfants rois

Je suis maman d'une petite princesse et même si elle ne manque de rien on est très ferme sur le fait que Non c'est Non. Elle réclame dans un magasin ? Ben dans ce cas elle peut rêver. Autant j'adore lui acheté des fringues ou des jouets (ça c'est moins souvent lol) autant le caprice pour avoir un truc je supporte pas.
Même si elle est enfant unique (du moins pour le moment, on espère encore un numéro 2) elle n'a pas tous les droits. Elle a 4 ans et demi et ça teste un max à cet age là.
Il est important qu'elle ai des bases solides sur la politesse, l'écoute et qu'elle apprenne le partage.
Je connais des enfants rois (la plus jeune de mes nièces en l'ocurrence) et je ne supporte pas cet autoritarisme de l'enfant.

Intéressant comme article

Dommage, il n'y a pas l'article en entier.
Perso, j'en cotoye des enfants tyrans (ça n'est même plus roi, c'est l'étape au dessus) tous les jours. Ce sont des enfants dont les parents n'arrivent même pas à les faire aller au collège. Pour la plupart, ils frappent les parents. A chaque fois, dans 90%, ce sont des mères seules.

Donc déja, je mettrais en parallèle ce phénomène avec l'augmentation des divorces. C'est évident que lorsqu'il y a 2 parents, et à fortiori le père, ça a déja moins de chances de se passer.

Ensuite il y a le paramètre générationnel. Mes parents ont connus l'après-guerre et jusque dans les années 55, on ne trouvait pas forcément tout ce qu'on voulait, même si on avait l'argent. Ce sont donc des générations qui ont grandi sous la semi-privation, avec une notion d'économie et de système D bien ancrée.
La génération suivante n'a pas connu ça. Par refus de la génération précédente, elle a consommé en masse. La consommation engandrant la sur-consommation, elle a dépensé sans compter pour que les enfants ne connaissent jamais ce que leur parents avaient connu. Parallèlement, les femmes ont travaillé et ont donc eu moins de temps à consacrer à l'éducation des enfants. Elles ont donc remplacé la présence physique par la présence matérielle pour se déculpabiliser.
Et on en est là, sauf que le phénomène s'est encore agravé. Le monde consummériste dans lequel nous nous trouvons fait tout pour provoquer la frustration de ceux qui n'ont pas le dernier objet high-tech à la mode.
Et tout ça pour quoi ? Pour remplacer l'humanité et l'altruisme que nous avons perdu.
Désolé pour le pavé.

Je connais aussi un enfant roi...Mon cousin, à qui ma tante cède tout car sinon, il devient violent. Avant hier, il ne voulait pas aller à l'école et ma tante l'ayant obligé, il a jeté son sac en furie dans le salon et en partant a claqué la porte d'entrée tellement fort que la vitre s'est brisée en mille morceaux. Et encore, c'est pas grand chose ça...

Je vais paraître tortionnaire, mais je fais souvent le rapprochement éducation cheval/enfant.

Si on est trop laxiste avec un jeune cheval dès le début, on va automatiquement se faire marcher sur les pieds d'abord, puis il n'y aura plus aucun respect.

Donc il faut imposer des limites, parfois même être sévère, pour obtenir du respect et de la confiance.

J'ai moi même été éduquée à la fessée, à la gifle, au "non un point c'est tout", et je m'en porte très bien aujourd'hui, et c'est comme cela que mes enfants seront éduqués.

omegaetcie a écrit le 27/01/2013 à 16h57: Dommage, il n'y a pas l'article en entier. Perso, j'en cotoye des enfants tyrans (ça n'est même plus roi, c'est l'étape au dessus) tous les jours. Ce sont des enfants dont les parents n'arrivent même pas à les faire aller au collège. Pour la plupart, ils frappent les parents. A chaque fois, dans 90%, ce sont des mères seules. Donc déja, je mettrais en parallèle ce phénomène avec l'augmentation des divorces. C'est évident que lorsqu'il y a 2 parents, et à fortiori le père, ça a déja moins de chances de se passer. Ensuite il y a le paramètre générationnel. Mes parents ont connus l'après-guerre et jusque dans les années 55, on ne trouvait pas forcément tout ce qu'on voulait, même si on avait l'argent. Ce sont donc des générations qui ont grandi sous la semi-privation, avec une notion d'économie et de système D bien ancrée. La génération suivante n'a pas connu ça. Par refus de la génération précédente, elle a consommé en masse. La consommation engandrant la sur-consommation, elle a dépensé sans compter pour que les enfants ne connaissent jamais ce que leur parents avaient connu. Parallèlement, les femmes ont travaillé et ont donc eu moins de temps à consacrer à l'éducation des enfants. Elles ont donc remplacé la présence physique par la présence matérielle pour se déculpabiliser. Et on en est là, sauf que le phénomène s'est encore agravé. Le monde consummériste dans lequel nous nous trouvons fait tout pour provoquer la frustration de ceux qui n'ont pas le dernier objet high-tech à la mode. Et tout ça pour quoi ? Pour remplacer l'humanité et l'altruisme que nous avons perdu. Désolé pour le pavé.

Mais pavé assez intéressant

intéressant effectivement

omegaetcie a écrit le 27/01/2013 à 16h57: Dommage, il n'y a pas l'article en entier. Perso, j'en cotoye des enfants tyrans (ça n'est même plus roi, c'est l'étape au dessus) tous les jours. Ce sont des enfants dont les parents n'arrivent même pas à les faire aller au collège. Pour la plupart, ils frappent les parents. A chaque fois, dans 90%, ce sont des mères seules. Donc déja, je mettrais en parallèle ce phénomène avec l'augmentation des divorces. C'est évident que lorsqu'il y a 2 parents, et à fortiori le père, ça a déja moins de chances de se passer. Ensuite il y a le paramètre générationnel. Mes parents ont connus l'après-guerre et jusque dans les années 55, on ne trouvait pas forcément tout ce qu'on voulait, même si on avait l'argent. Ce sont donc des générations qui ont grandi sous la semi-privation, avec une notion d'économie et de système D bien ancrée. La génération suivante n'a pas connu ça. Par refus de la génération précédente, elle a consommé en masse. La consommation engandrant la sur-consommation, elle a dépensé sans compter pour que les enfants ne connaissent jamais ce que leur parents avaient connu. Parallèlement, les femmes ont travaillé et ont donc eu moins de temps à consacrer à l'éducation des enfants. Elles ont donc remplacé la présence physique par la présence matérielle pour se déculpabiliser. Et on en est là, sauf que le phénomène s'est encore agravé. Le monde consummériste dans lequel nous nous trouvons fait tout pour provoquer la frustration de ceux qui n'ont pas le dernier objet high-tech à la mode. Et tout ça pour quoi ? Pour remplacer l'humanité et l'altruisme que nous avons perdu. Désolé pour le pavé.

Très pertinente comme réaction ! Je vois sur ta fiche que tu es enseignant ! Ma mère m'a raconté hier qu'une amie à elle, institutrice, a eu affaire à un gamin de trois ans l'autre jour, qui est venu la voir pour lui dire (attention accrochez-vous) : "Wesh t'es trop bonne toi"...Trois ans.

Honnêtement, même si je ne suis pas encore concernée, j'ai peur pour l'avenir à cause de ces générations d'enfants, qu'est-ce que la France (et le monde) va devenir ?...Comme tu le disais, les périodes d'après guerre ont été très bénéfiques car il y avait des restrictions, les gens apprenaient à vivre selon leurs moyens.

Aujourd'hui, dans cette société de sur-consommation permanente et la crise de plus en plus importante, je sens qu'on va droit dans le mur, et j'appréhende la "fin" de cette histoire.

PS : Très bel haflinger que tu as là ! Je suis fan !

athleet a écrit le 27/01/2013 à 16h59: Je connais aussi un enfant roi...Mon cousin, à qui ma tante cède tout car sinon, il devient violent. Avant hier, il ne voulait pas aller à l'école et ma tante l'ayant obligé, il a jeté son sac en furie dans le salon et en partant a claqué la porte d'entrée tellement fort que la vitre s'est brisée en mille morceaux. Et encore, c'est pas grand chose ça... Je vais paraître tortionnaire, mais je fais souvent le rapprochement éducation cheval/enfant. Si on est trop laxiste avec un jeune cheval dès le début, on va automatiquement se faire marcher sur les pieds d'abord, puis il n'y aura plus aucun respect. Donc il faut imposer des limites, parfois même être sévère, pour obtenir du respect et de la confiance. J'ai moi même été éduquée à la fessée, à la gifle, au "non un point c'est tout", et je m'en porte très bien aujourd'hui, et c'est comme cela que mes enfants seront éduqués.

Ben moi aussi pour la phrase en gras

athleet a écrit le 27/01/2013 à 17h05: Très pertinente comme réaction ! Je vois sur ta fiche que tu es enseignant ! Ma mère m'a raconté hier qu'une amie à elle, institutrice, a eu affaire à un gamin de trois ans l'autre jour, qui est venu la voir pour lui dire (attention accrochez-vous) : "Wesh t'es trop bonne toi"...Trois ans. Honnêtement, même si je ne suis pas encore concernée, j'ai peur pour l'avenir à cause de ces générations d'enfants, qu'est-ce que la France (et le monde) va devenir ?...Comme tu le disais, les périodes d'après guerre ont été très bénéfiques car il y avait des restrictions, les gens apprenaient à vivre selon leurs moyens. Aujourd'hui, dans cette société de sur-consommation permanente et la crise de plus en plus importante, je sens qu'on va droit dans le mur, et j'appréhende la "fin" de cette histoire. PS : Très bel haflinger que tu as là ! Je suis fan !

Complètement d'accord ! Rien que de voir ma petite soeur répondre à ma mère Moi a son âge je n'aurai jamais répondu comme sa

etalonnoiir a écrit le 27/01/2013 à 17h15: Complètement d'accord ! Rien que de voir ma petite soeur répondre à ma mère Moi a son âge je n'aurai jamais répondu comme sa

Perso, je vais me faire taper de dessus, mais mes gamins, jeunes qui plus est, à la moindre remarque déplacée, ce sera une baffe. J'ai été élevée comme ça et depuis, je n'ai jamais manqué de respect à mes parents.

Bon, le "t'es trop bonne", je ne suis pas vraiment sûr que le gamin comprenne vraiment ce que ça veut dire.
Mais c'est clair que le rapport enfant adulte a complétement changé. On a déja beaucoup parlé ici, certains me trouvent extrême dans ma conception de l'éducation, mais il faut bien voir que la situation est extrême aussi.
Oui, ma Hafl est craquante en photo, mais tu la verrais en vrai, tu ne dirais pas forcément la même chose .

athleet a écrit le 27/01/2013 à 17h17: Perso, je vais me faire taper de dessus, mais mes gamins, jeunes qui plus est, à la moindre remarque déplacée, ce sera une baffe. J'ai été élevée comme ça et depuis, je n'ai jamais manqué de respect à mes parents.

C'est pas une histoire de mettre une baffe ou de taper, c'est plutôt de bien avoir à l'esprit qu'un enfant doit avoir une place d'enfant avec tous les avantages (pas de préoccupations quotidiennnes et les inconvénients (respect envers l'adulte, pas de prise de décision au sein du foyer).

omegaetcie a écrit le 27/01/2013 à 17h19: Bon, le "t'es trop bonne", je ne suis pas vraiment sûr que le gamin comprenne vraiment ce que ça veut dire. Mais c'est clair que le rapport enfant adulte a complétement changé. On a déja beaucoup parlé ici, certains me trouvent extrême dans ma conception de l'éducation, mais il faut bien voir que la situation est extrême aussi. Oui, ma Hafl est craquante en photo, mais tu la verrais en vrai, tu ne dirais pas forcément la même chose .

Oui mais ça reflète un peu l'éducation que ses parents lui donnent...Alors je veux bien croire qu'il l'ait entendu dans la bouche de ses camarades, mais même ça, ça reste grave !

Lol, elle est taquine elle aussi ? ^^

omegaetcie a écrit le 27/01/2013 à 17h21: C'est pas une histoire de mettre une baffe ou de taper, c'est plutôt de bien avoir à l'esprit qu'un enfant doit avoir une place d'enfant avec tous les avantages (pas de préoccupations quotidiennnes et les inconvénients (respect envers l'adulte, pas de prise de décision au sein du foyer).

Oui tu as raison, la punition physique doit intervenir dans un cas vraiment extrême...

athleet a écrit le 27/01/2013 à 17h23: Oui mais ça reflète un peu l'éducation que ses parents lui donnent...Alors je veux bien croire qu'il l'ait entendu dans la bouche de ses camarades, mais même ça, ça reste grave ! Lol, elle est taquine elle aussi ? ^^

Je pense que ça ne reflète rien du tout, ça veut juste dire qu'il l'a entendu quelque part mais on ne sait pas où.

Oui, c'est une vraie emmerdeuse !