| | Figurez vous quand même que pour produire, même en ONC, un cheval de qualité, il faut:
Un investissement de temps qu'on ne compte pas. Si on devait calculer notre taux horaire, ça se compterait en centimes.
Une selection des reproducteurs: parents sains, équilibrés, présentant des qualités dans la discipline recherchée. Celà suppose des déplacement pour trouver un cheptel de poulinières convenable, celà suppose de bien chercher l'étalon, d'avoir un recul sur la production, une remise en question permanente.
Une gestions sanitaire exemplaire: celà va des installations aux visites du vétérinaire, maréchal and co, tout celà n'est pas gratuit.
Une gestion irréprochable de l'alimentation. Oui, parce que tout ce petit monde ne se nourrit pas d'amour et d'eau fraiche, chaque catégorie d'animal a des besoins précis.
Si on cumule tout ça, même si on veut faire l'économie du papier, et qu'on veut bosser proprement, on ne peut pas décemment vendre à 500 euros. Ceux qui font ça vendent soit à perte, soit on rogné leurs marge et on bossé comme des sagouins.
Alors oui, ce qu'on qualifie de rebuts le sont: les exclus de courses, dont tout le monde connait les qualités...et les défauts, malheureusement.
Les ONC élevés à l'arrache, pas complémentés, à peine manipulés, qui sont rarement des affaires.
Tant que les clients ne respecteront pas ceux qui font naitre des chevaux sains et équilibrés, tant qu'ils ne se rendront pas compte que leur recherche du "discount" est un crime contre l'élevage dans les règles de l'art, alors les éleveurs arreteront leur activité.
On ne peut pas vendre un 3 ans pour 3 clopinettes quand on a fait les choses correctement, ce n'est pas possible. |
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Je suis OK pour les couts, qu'il soit PP ou ONC.
Par contre, un cheval qui ne "réussit" pas ce à quoi il est prévu n'est pas un rebus, c'est comme si toi tes parentsd te voulaient en tant que médecin et que tu n'y arrives pas, je ne pense pas qu'on puisse te qualifier de "rebus" pour autant
Je maintiens juste le respect de l'animal là.
Et pour "
Tant que les clients ne respecteront pas ceux qui font naitre des chevaux sains et équilibrés, tant qu'ils ne se rendront pas compte que leur recherche du "discount" est un crime contre l'élevage dans les règles de l'art, alors les éleveurs arreteront leur activité."
encore une fois, chacun a son pouvoir d'achat, on peux respecter les éleveurs, mais en aucun cas nous ne sommes obligés de leur acheter un cheval à eux et rien qu'à eux.
A ce moment-là, tu peux donc dire que:
- les potagers particuliers,
- les gens qui ont des poules pour les oeufs,
- les lidl/leader price/etc
- et j'en passe...
Sont aussi des crimes contre les agriculteurs, les producteurs, les éleveurs, etc.
Car oui, acheter discount ou faire soi-même suppose une main d'oeuvre réduite et des produits achetés moins chers aussi à la source.
Le problème est que tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir des produits "hauts de gamme" en payant le prix fort pour que les producteurs soient payés correctement, et la société ne nous y aide pas. Alors doit-on arrêter de se nourrir pour autant? Non, évidemment....
Pour moi, tes mots sont disproportionnés, personne n'a mis le couteau sous la gorge des éleveurs pour faire ce métiers ET élever ces chevaux-là, aujourd'hui c'est comme ça, on n'a pas de pognon, mais on a quand même envie de se faire plaisir, on n'a le droit non?
Ce ne sont pas les acheteurs qui tuent l'élevage, c'est le coût de la vie....