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salon du cheval enrenement barbare
Posté le 13/12/2008 à 01h50
Il a différentes méthodes d'apprendre le reculer !
Encore une fois, je ne suis pas en bon d'orgeixo-karliste pour le cheval qui se pose sur son mors, c'est pour moi de l'anti-légèreté !
Je fait cette précision car c'est important dans ma manière d'aborder le reculer. Karl la voit comme un simple report de poids vers l'arrière, ce en quoi il n'a pas tort. D'orgeix le voit comme une allure, artificielle, certes, mais une allure à part entière !
Après avoir testé les deux approches à cheval, j'ai préféré retenir la deuxième, qui à mon sens permet un meilleur travail de fond pour le cheval.
Le reculer se travaille après avoir appris au cheval à SE TENIR (donc tout seul) derrière la main du cavalier. Attention, ceci ne veut pas dire qu'il FUIT la main du cavalier. Simplement, qu'il se tient derrière. Si la main descend, le cheval peut la suivre, mais sans jamais se poser dessus, il s'étend vers le bas. Si la main monte, pour ne pas se poser/s'appuyer dessus (ce sont des synonymes), le cheval va suivre, en se remontant : c'est le principe de la barrière des mains, que nous aborderons peut être plus en profondeur avec soffad, lingot et les autres dans un post dédié, sous peu (je pense que c'est le moment).
Bref, pour le reculer, en vertu de ce principe, je soutiens donc un minimum mes mains, en partant de l'arrêt, en les montant progressivement pour reporter de plus en plus de poids sur l'arrière-main. Les jambes sont là pour demander au cheval l'IMPULSION. La montée des mains se doit d'être PROGRESSIVE, et les doigts se doivent ABSOLUMENT d'entretenir la décontraction.
La logique est la suivante : le reculer demande au cheval de se porter vers l'arrière. On va donc reporter, petit à petit, de plus en plus de poids vers l'arrière-main, tout en demandant au cheval un mouvement impulsif (comprendre, dans l'impulsion).
Le cheval, naturellement, cherchera à partir vers l'avant, comme il sait le faire. La main à ce moment là doit IMMEDIATEMENT (c'est là, une question de sentiment) RESISTER (je dois bien résister, pas tirer, pas laisser le cheval s'appuyer, juste résister, savoir empêcher le cheval de partir vers l'avant, si le cheval ne cherche pas à partir vers l'avant, on se content de décontracter).
Comme on reporte de plus en plus de poids vers l'arrière, en demandant un mouvement impulsif, le cheval finira par trouver la seule porte de sortie : l'arrière.
La progression rapide de cet exercice viendra, comme tout, de l'application de ce célèbre adage : "Demander SOUVENT, exiger PEU, récompenser BEAUCOUP". Se contenter d'un pas, récompenser aussitôt !
Si le cheval recule bien à pied, ne pas oublier de lui apprendre, à pied, un code vocal dont on pourra ensuite se servir à cheval.
Ceci n'est qu'une manière de faire parmis d'autres. Karl pratique une méthode sans se servir des jambes, qui ont un rôle légèrement différent dans sa conception des choses, par exemple !
c'est tres clair!! je vais aller voir le post, cheval qui tire! j'ai vu le dvd "travail du jeune cheval" d'orgeix et j'aime beaucoup sa manière de travailler! Je suis entierement d'accord pour le demander peu et recompenser beaucoup c'est fondamental!
