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Et là je réagis je ne suis pas d'accord avec toi.
Certains oui, ce n'est pas mon cas, je ne cherche pas le super boulot, je m'en contre fiche de commencer à 6h ou 10h, de finir à 17h ou 21h, de travailler les week-ends, les avantages m'en fiche aussi et le salaire je demande le minimum.
Oui il y en a qui veulent le beurre, l'argent du beurre et la crémière, mais il ne faut pas mettre tous le monde dans le même panier, il y en a qui galère vraiment.
Pour ce qui est de l'indépendance, et bien non ce n'est pas simple, quand on a pas d'argent de coté on ne peut pas prendre un appart, la caution, les meubles, la bouffe ect.
Je suis contente pour toi si tu as tout réussit dans les grandes lignes, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Tu as surement, galérer, peu être, peu être pas mais il faut admettre qu'il y en a qui galère plus que d'autre.
Et personne ne se lamente sur son sort, on exprime juste ce que l'on ressent ! |
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Oui j'ai galéré.
J'ai dû partir de chez mes parents parce que ça devenait invivable.
Je touchais 600 euros par mois, encore en études et mon loyer était de 350 euros.
J'ai tout fait pour trouver des solutions, que ce soit auprès des organismes sociaux, pour avoir les APL.
Je me suis trouvé un tout petit logement (puisque moins cher) et meublé pour ne pas avoir à acheter de nouveaux meubles.
Je bossais les weekend en plus pour me payer l'entretien de ma voiture et mes heures d'équitation.
J'ai toujours payé rubis sur l'ongle ce que je devais, et mes parents ne sont jamais intervenus pour m'aider.
Mes grands parents m'ont juste dépanné un coup en me payer mes pneus pour ma voiture et de temps en temps me passaient un panier de courses.
J'ai pleuré beaucoup... oh ouii... oh combien de fois.
Mais je me suis rendue compte que ma situation évoluait uniquement quand je m'en donnais les moyens.
Alors c'est sur ça demandait des efforts physiques, psychologiques, de bouger, de sourire aux gens même quand tu as envie de pleurer.
Je n'ai jamais osé faire de prêt étudiant parce que j'avais même peur de ne jamais pouvoir réussir à le rembourser.
En soit il n'y a pas de mal de demander comment on fait pour s'en sortir, demander quels sont les organismes qui peuvent nous venir en aide ou nous dépanner d'une petite allocation, mais de là à dire que ce n'est pas possible, je regrette mais je ne suis pas d'accord.
(et là il n'y avait pas de ton agressif !)