Moi, mon grand fantasme, c'est que toutes ces jeunes cavalières changent radicalement leur conception des choses en donnant la priorité à une seule question, celle de la finalité.
Pourquoi est-ce que je vais cela?
Dans quel objectif/but?
Avec quelles attentes et conséquences?
Cette demoiselle veut longer, ne sait visiblement pas quelle est la finalité du travail en longe et ne sait très probablement pas du tout longer (et très rares sont ceux qui savent véritablement longer) : longer pour longer.
Parce que, si on y réfléchit bien, avec tous les posts des demsoiselles de ce genre, on tourne toujours autour de la même thématique :
Longer pour longer.
Sauter pour sauter.
Mettre des protecs pour mettre des protecs.
Enrênement pour l'enrênement.
Apprendre le cabré pour apprendre le cabré.
Monter pour monter.
Etc, etc.
On a l'impression qu'il leur suffit de soupirer d'envie devant un skyblog pour déclencher toutes ces "résolutions". Faire pareil que Machine, Bidule ou Truc... Rentrer dans le "moule" du "faire comme tout le monde fait" (ou "comme on croit que tout le monde fait").
La question du bien-être des équidés se pose raremement chez elle. On estime que s'ils mangent à leur faim, c'est suffisant. On a quand même ici quelqu'un qui pense rendre bien davantage heureux un poney en s'en "occupant" que lorsqu'il était au pré avec ces congénères, menant une vraie vie d'équidé. Grande méconnaissance de ce qui constituent les besoins vitaux d'un cheval.
Et le seul argument que cette jeunesse (dont on espère qu'elle n'est pas majoritaire...) est capable de renvoyer, c'est : "je fais ce que je veux, vous critiquez sans savoir". Scoop : ce n'est pas un argument.