Sarcoïdes, traitements, etc
Posté le 23/04/2013 à 23h40
Tout ce qu'il faut savoir sur les sarcoïdes ...
On pense que ces tumeurs, fréquentes et semi-maligne, sont causées par un virus. Elles peuvent prendre divers aspects. Mais quel que soit l’aspect de la sarcoïde, cela ne change rien en ce qui concerne les modalités d’un traitement par les plantes.
Elles apparaissent à n’importe quel endroit du corps, bien qu’on les trouve plus fréquemment sur le fourreau, entre les antérieurs, sur les cuisses, au niveau du passage de sangle ou sur la tête.
Il existe plusieurs façons de les soigner traitements médicamenteux classique, ablation chirurgicale (bistouri, cryochirurgie, laser), injection du BCG. Mon avis est qu’avant d’en venir à des traitements drastiques, un traitement par les plantes ou par l’homéopathie, moins agressif, mériterait d’être essayé.
Les sarcoïdes doivent être traitées comme n’importe quelle autre infection, c'est-à-dire en renforçant les défenses de l’organisme du cheval pour favoriser l’éradication des virus. Cela survient parfois quelques jours seulement après la prise de certaines plantes ou remèdes homéopathiques… Les sarcoïdes sont comme expulsées à la surface du corps : là, elles se flétrissent et se dessèchent puis tombent très peu de temps après. Ce n’est, bien sûr, pas toujours aussi rapide ; le plus souvent, quand les plantes doivent avoir un effet, il ne commence à se faire sentir qu’au bout de 6 à 8 semaines. Ne soyez pas alarmé si la sarcoïde semble « exploser » c’est plutôt bon signe. Même si ce n’est pas très joli. Attention à bien nettoyer toute la zone et de la protéger des mouches. Je ne saurais trop vous recommander d’effectuer le traitement en hiver, à une période ou le cheval sera moins importuné par les insectes et la chaleur.
Voici les plantes aux vertus dépuratives, antimicrobiennes et antitumorales.
L’ail est antimicrobien et antitumoral. De récentes études menées en Chine ont démontré qu’il réduisait les tumeurs. De vieux remèdes, remontant à l’Egypte ancienne, préconisaient de faire une pâte avec de l’ail et de l’huile de ricin et de l’appliquer en onctions sur la tumeur.
Le fenugrec seconde l’ail à merveille. En Chine on l’utilise depuis des siècles pour le traitement des cancers et autre tumeurs.
Le cynorrhodon, riche en vitamine C et huiles essentielles, combat l’infection et renforce la résistance de l’organisme du cheval…
Le gaillet gratteron favorise la production des globules blancs. A associer au calendula pour agir sur le système lymphatique et permettre à l’organisme de se nettoyer de ses toxines et autres déchets.
L’échinacée est antimicrobienne et immunostimulante.
La bardane a été utilisée pour le traitement des tumeurs dont elle empêcherait le développement.
L’absinthe est l’une des herbes de la Peste. C’est un tonic amer, traditionnellement utilisé contre les tumeurs.
La reine des prés peut être donnée comme anti-inflammatoire lorsque la sarcoïde commence à répondre au traitement.
Quand la tumeur commence à changer d’aspect, appliquer en complément une pommade qui agira localement. Les onguents contenant du calendula, de l’ail et de la vitamine E sont particulièrement efficaces. Une fois la sarcoïde tombée, ils favorisent la cicatrisation.
Il existe de nombreux remède homéopathique, qui marchent aussi bien pour les sarcoïdes que pour les verrues. Entre autre le thuya qui se présente sous forme de granules, de crème ou de teinture pour un usage local. Demandez conseil à votre vétérinaire homéopathe, il vous indiquera le bon dosage ou prescrira d’autres remèdes. J’ai remarqué que les chevaux répondaient à l’une ou l’autre de ces thérapies. Là ou la phytothérapie ne donnait rien, l’homéopathie pouvait avoir de bons résultats et vice-versa. Si nécessaire votre homéopathe pourra faire un « nosode » (sorte de vaccin homéopathique) élaboré à partir d’un prélèvement de la sarcoïde.
Des plantes pour soigner mon cheval.