oh ben mince lapi, j'espère que la visite du médecin va t'aider mais tu ne vois pas un spécialiste pas forcément pour te bourrer de médocs mais pour t'aider à voir d'ou viennent toutes ces angoisses
j'imagine que tu suis ou a suivi une thérapie à côté
c'est pas facile et c'est long surtout mais si tu arrives à reperer quand les "crises" surgissent et comment y faire face, ce serait pas mal
tu connais cette méthode pour sortir de la dépression et faire face à certains traumatismes et angoisses
[lien]
si tu as le courage de lire
fais attention aussi car parfois certains médicaments font l'effet inverse, ou associer à d'autres et font basculer encore plus dans la pathologie
j'ai vu une émission là-dessus
j'espère que ton copain te soutient du mieux que possible et si titus te donne de la joie, vas-y fonce
comment fait tu tes arrêts d'urgence, je connais le cercle....
bitless, j'aimerai bien essayer
bon courage à toi et n'hésites pas à venir te soulager ici si besoin
Je compte bien suivre une thérapie mais malheureusement je déménage en Août donc difficile de commencer à endroit pour continuer à l'autre. Je voulais donc commencer une fois le déménagement terminé mais il se peut que j'aie à revoir cette décision.
Le site que tu as mis en lien a l'air super. Le stress post-traumatique est la source de mes troubles anxieux qu'il faudra de toutes façons traiter aussi.
C'est peut-être l'anti-dépresseur mais j'en doute un peu dans la mesure où il m'a énormément soulagé durant deux mois, à voir ?
Mon copain est super. Il ne me juge pas. Du reste j'essaye de ne pas trop l'inonder de messages inquiétants.
L'arrêt d'urgence est assez simple dans le principe : il s'agit d'une action directe et unilatérale sur une rêne de ton choix, afin de mettre le cheval en flexion et par extension de désengager le postérieur ; du coup ça coupe le moteur, il est physiquement impossible de continuer à galoper avec ce désengagement.
Le tout est de réussir à le faire avec un cheval à fond la caisse, totalement appuyé et bloqué.
Je commence par accompagner le mouvement du galop, debout, rênes courtes et au contact.
Je m'assieds, les coudes déployés.
Et en une seule action, je pèse très fortement avec mon assiette, arque mon dos, comme si je voulais enterrer les postérieurs de Titus, et j'agis fortement avec la rêne directe. Il faut avoir le réflexe de rendre l'action légèrement discontinue et de continuer de peser fortement en arrière si le cheval s'appuie.
Une seconde avant, j'utilise un "WOOOOOH" très grave et ferme, utilisé uniquement pour s'arrêter, afin de prévenir Titus de l'action.
C'est une action très forte et un code à apprendre au cheval. Ca permet aussi de le faire revenir à ses esprits. Titus semblait un peu sonné de devoir s'arrêter ainsi alors qu'il galopait à toute vitesse, c'est pourquoi je le félicitais et le rassurais longuement.
Il faut savoir qu'en général j'empêche Titus de commencer à embarquer. Je voulais travailler cela dans le cadre d'un galop en groupe qui dégénère.
J'ai pu me permettre de travailler cela car près de l'écurie il y a des hectares entiers de prairies dont le foin vient d'être fauché et ramassé.
Tu devines que les premiers essais ont été approximatifs
Je sais désormais que je peux l'arrêter même sans mors, c'est précieux.