Coucou tout le monde, merci pour vos messages de soutien.
Elo je trouve que ta robe te va très bien.
Je me suis fait une montagne de la réaction de T. pour rien, pour le coup il était bien embouché hier.
Je me suis jointe à un cours collectif. Pensant que j'allais encore être le boulet qui perd le contrôle de son cheval (difficile de le blâmer, ça a été vrai toutes les autres fois ...

), il m'a demander de longer avant de monter. Le loulou pas relou, bien à l'écoute, alors que moi je n'y étais pas du tout. Ca sert d'avoir bossé comme pas possible à la longe.
Un des montants de mon filet casse (un Eric Thomas à 80 euros

), je remets le Fouganza et fais vérifier le réglage. T. joue le jeu et m'explique que c'est vrai que j'ai fait comme on nous enseigne, mais que dans le cas de Titus, le mors doit bouger le mois possible dans la bouche, il faut qu'il soit très bien ajusté, limite un peu serré, et que la muserolle combinée doit très bien maintenir tout cela.
C'est dur à entendre quand on voit partout que ce serait mieux de "contraindre" le moins possible. Sauf qu'effectivement, hier Titus était beaucoup plus facile, plus fluide, il fonctionnait, et les bananes en avant s'il vous plait.
Vous savez tous que quand ça ne va pas, voire qu'il a mal, il nous envoie paître en collant à la jambe, en s'appuyant sur le mors, voire en rétivant en se mettant un peu debout, bref il nous envoie proprement bouler.
Jusqu'à présent le travail de T. a été très compétent et respectueux. Par exemple, lundi, le loulou s'est limite cabré sous la selle, quand il l'a pris avec B. Ben au lieu de bêtement le corriger, il a tout de suite vérifié où ça faisait mal. Je ne l'ai jamais vu utiliser de cravache, et je ne vois pas les chevaux avoir de violentes réactions d'inconfort avant de céder.
Donc j'ai fait confiance, et j'ai bien fait je pense. La séance portait sur le travail de la régularité de l'allure et de l'amplitude. Titus et moi avons l'habitude de travailler dans ce sens donc c'est passé comme du beurre. Pli à gauche, à droite, rêne d'appui .. Il a parfois discuté dans la bouche mais jamais bloqué. Quand je voyais qu'une action de main juste était inefficace, je faisais attention à ma position, aidais avec le poids de mon corps (le bientôt fameux "tourner à la fesse"

).
C'était marrant car j'étais avec des top cavalières de l'écurie, qui n'ont pas l'habitude travailler leurs chevaux ainsi au corps. Pour le coup elles ont bavé bien davantage que moi (ce qui n'enlève rien à leurs grandes qualités par ailleurs). Et à la fin, quand il a fallu laisser trotter les chevaux en extension d'encolure, Titus s'est bien sagement exécuté
Nous avions certes le gogue, mais on n'a pas dénoté. Les filles étaient assez impressionnées de voir que Titus travaillait le galop aux deux mains, sur de longues périodes, sans broncher. Ca fait beaucoup de bien au moral ; le travail acharné paye.