Bonjour les filles, je profite de ma pause internet pour vous faire un petit coucou.
Le chéri et moi sommes passé hier pour l'échographie du deuxième trimestre.
Verdict : c'est un petit bout de chou qui arrivera pour Octobre. Le papa pas peu fier est resté maitre de lui-même et a accueillit la nouvelle avec un grand sourire. Il a pu écouter le coeur de Tchoupi*, le voir bouger, faire des roulés-boulés, bailler, se gratter le nez et faire des positions de Yoga tout en rendant chèvre l'obstétricienne.
J'entamerai le sixième mois de grossesse le 11 juin. On continue à se préparer gentiment : achats et bricolage au rendez-vous. Pour la moto, je continue de faire la grenouille. Le chéri de toute manière lorsque je suis à l'arrière ne veut pas prendre de risque et roule façon jeune permis depuis la fin du premier trimestre. Ha, et j'ai réussi le code, nous pourrons donc passer aux choses sérieuses concernant le permis moto une fois passé l'accouchement et le réarrangement de nos emplois du temps respectifs. Le chéri veut profiter à fond de son rôle de papa et, ça commencera dès le jour de l'arrivée de Tchoupi dans le monde extérieur.
J'en profiterai pour rebondir vis à vis du commentaire posté en sous-marin sous les photos de Leina Sato, cette apnéiste professionnelle qui au passage, a une hygiène de vie irréprochable et non, ne souffre pas de mummyrexie. Cette maman avait décidé de passer les quatre derniers mois de sa grossesse au contact des cétacés (expérience suivie de près tant sur le plan médical que par son mari, plongeur expérimenté qui n'est autre Jean-Marie Ghislain, le photographe qui a fait tout un travail autour des requins).
Lorsque j'ai lu ce commentaire sauce "bon enfant", j'ai hésité entre rire …
… ou sortir une corde.
J'ai toujours pensé que les commentaires faciles devaient s'arrêter au CM2 car on apprend normalement à anticiper les conséquences de quelques paroles maladroites.

Insinuer ouvertement un comportement alimentaire irresponsable d'une future maman sur la seule base du physique et, qui plus est, lorsque cela sort de la bouche d'une femme majeure et vaccinée, cela me dépasse toujours autant.
Ceci dit, je n'irai pas plus loin car, ayant l'esprit taquin et été moi aussi traitée de "squelette" (et autres joyeusetés tournant autour de l'anorexie) par des bécasses ne dépassant guère le QI d'huître à l'école, je vais éviter de partir sur le transfert et en rester là.
J'ai la même physionomie que cette apnéiste et ce, sans aucun effort sur le plan alimentaire de ma part. Je me fais plaisir à fond sur le beurre de cacahuète et les pâtisseries, mange les mêmes portions que mon homme, continue la prise régulière de spiruline et à avoir une activité physique (en respectant quelques limites de sécurité dues à la grossesse).
Bref, je n'ai rien changé à mon programme habituel : il est le même que celui avant que Tchoupi décide de poindre le bout de son petit nez dans mon petit bidon. La prise de poids est harmonieuse, le bilan sanguin est comme d'habitude depuis le début de la grossesse, je n'ai même pas une ombre de carence. Ca frise le scandale pour une planche à pain (végétarienne de surcroît).
On a le corps qu'on a, qui a lui-même hérité d'un patrimoine génétique, avec un capital santé - plus ou moins réactif aux agressions extérieures - à ménager du mieux que l'on peut.
Les erreurs de jeunesse font que l'on joue souvent avec : les régimes bidons, la malbouffe, la prise régulière de substance telle que tabac, drogue, alcool etc. Je ne comptabilise pas bien sûr les substances chimiques contenues dans les produits phytosanitaires qui passe allègrement la barrière de la peau, quand nous ne les ingérons pas via des produits alimentaires blindés de pesticide. Mais notre corps sait se rappeler à nous lorsque vient le jour de payer l'addition.
Bref (et conclure ainsi près ce pavé, c'est fort de café)
Je vais partir du principe que ce dit commentaire est à classer dans les réaction types "ho regarde la grosse dame maman, elle doit trop manger, c'est sûr"

En clair, tout le monde n'est pas sensé connaitre les effets secondaire d'un dérèglement de la glande thyroïdienne ou la loi de l'épigénétique sur le plan de la reproduction.
Sur ce, je file. Fin de la pause internet.
J'ai un cours à préparer. Gros bisou à toutes.
*(sur le forum, ça sera toujours Tchoupi, même si nous l'appelons l'appelons désormais par son prénom. Je ne veux pas lui imposer un double virtuel et tiens à sa tranquillité. Il choisira d'aller sur les réseaux sociaux ou non lorsqu'il sera en âge de comprendre).