Sondage : éducation.

Perso je trouve la féssé plus humiliante que la gifle.

La féssé c'est un peu comme rabaisser la personne.
Et puis si j'etais maman, je me verrais pas mettre une féssé à un ado lol
A mon avis il sera beaucoup plus humilié par une féssé a 15 ans que par une gifle au même âge.

Perso j'ai reçu pas mal de féssés en étant petite, et j'en ai peut-être des bribes de souvenirs... Sur le coup ça marque, mais rien de traumatisant.
Les gifles, je m'en souviens d'une de ma mère, quand j'avais dépassé les bornes en paroles.

Et pour moi, oui une bonne gifle se justifie parfaitement quand le gamin ou l'ado ne comprends pas, et bien souvent ne veut pas comprendre.
Ou bien qu'il n'y a plus de respect envers les parents.
Pour la gifle n'est pas un acte de violence, mais un acte symbolique, comme si tu prenais le gamin et le mettait sous une douche bien froide.

La plupart des ados le prendront mal, et bien souvent ça part en melodrame du genre "t'avais pas le droit de faire ça !" ou encore partir dans sa chambre en claquant la porte.
Mais plus tard avec le recul, on finit par comprendre.

Et puis bon si le gamin ne veut rien entendre, on aura beau utiliser le dialogue et tout ce que tu veux, si celui en face ne veut rien savoir, bah faut bien faire redescendre la pression d'un coup pour stopper ça.

ça me rappelle le post d'une fille ici. Son copain l'avait giflé lors d'une soirée, car elle s'en etait prise à une fille sans aucune raison valable et que ça partait en bagarre, et qu'elle n'arrivait pas à se raisonner.

juliusloulou a écrit le 29/05/2013 à 22h23: D'après moi, la violence engendre la violence. On ne peut faire comprendre à un enfant que la violence doit être bannie de son comportement si on lève soi-même la main sur lui. Il faut rester cohérent. Ma mère a toujours eu la violence en horreur. Petite j'avais même interdiction de mettre une fessée à mes poupées... Je n'ai jamais levé la main sur qui que ce soit et ça ne me viendrait pas à l'esprit. Donc je suis contre. La gifle ou la fessée révèle pour moi l'impuissance des parents. Je changerai peut-être d'avis quand j'aurai moi-même des enfants

J'me suis jamais pris de baffes, mais des fessées oui ! Plusieurs d'affilée même parfois, mais je comprends tellement mes parents... Même des coups de pieds au cul -littéralement- quand j'étais plus vieille

Je suis pas du tout traumatisée ni violente ! Ouais nan violente VRAIMENT pas

Bon, parfois je mets des petites tapes sur les mains de mes neveux quand ils sont vraiment insupportables, mais jamais de claques ou de fessée, ça je laisse aux parents

Pour moi c'est pas indispensable, mais ça peut être très très utile dans l'éducation... Tant que c'est mesuré et justement employé...

un pied au fesse en cas extreme c'est tout

Je crois que je me suis prise quelques tartes étant petite, mais je n'en garde que de vagues souvenirs.

En revanche, je me rappelle de la dernière. J'avais 15 ans, c'était le matin, je m'étais énervée contre ma mère (rien de violent, une simple dispute) et en quittant la pièce pour aller en cours, j'ai claqué la porte. Mon père est arrivé derrière moi et m'a foutu trois raclées à l'arrière de la tête en me foutant dehors. Je crois que j'ai été assez choquée sur le coup.
Je crois que je n'oublierais jamais cette fois-là.


On ne frappe pas un enfant, mais on peut lui coller une claque s'il dépasse vraiment les limites (agression verbale ou physique).
Attention à ce que cela ne lui donne pas l'idée d'avoir, à son tour, recourt aux gestes.

J'aimerais revenir sur un point qui a été évoqué.

En quoi une gifle est plus humiliante qu'une fessée ?

Vous vous referez à quel type de fessée ? Celle à travers le pantalon ou la fessée décullotée ?

Parce que personnellement à choisir, je préfère mettre une gifle plutot que de baisser le pantalon de mon enfant pour ensuite lui en "coller une".

D'autres avis ?

Moi je dit rien mais le jour ou je pète un câble, je leur dévisse la tête, je fout un coup de brosse à chiotte dans le cerveau et je revisse à fond

tinangebleu a écrit le 30/05/2013 à 08h16: Moi je dit rien mais le jour ou je pète un câble, je leur dévisse la tête, je fout un coup de brosse à chiotte dans le cerveau et je revisse à fond

c'est une solution aussi XD

J'ai pris des fessées quand j'étais petite et il me semble avoir pris une gifle à l'adolescence.

Quand j'étais petite et que je faisais une bétise ou que je m'apprêtais à franchir la limite, mes parents m'expliquaient pourquoi il ne fallait pas faire ce que j'avais fait ou allais faire. Si je me calmais et que j'arrêtais, ça n'allait pas plus loin. Mais si je continuais, j'avais le droit au 1, 2, 3... fessée !
Je ne me suis jamais sentie maltraitée ou traumatisée parce que mes parents m'ont toujours "laissé le choix" de prendre la fessée ou pas. J'ai dépassé les limites alors qu'on venait de m'avertir d'où elles étaient. J'ai voulu jouer et j'ai perdu, c'est tout. Je pense qu'à partir du moment où l'enfant sait qu'il y a une limite à ne pas dépasser, il est bon de le remettre à sa place quand il n'en tient pas compte.

Quand je vois actuellement certains parents se faire dominer par leur gosse de 5 ans, j'hallucine ! Jamais je ne me serais permise d'agir comme ça avec les miens. Et je les remercie de m'avoir éduquée de cette manière.

Sinon, la baffe que j'ai prise vers 14/15 ans, je l'avais doublement méritée : j'insulte ma mère, mon père rapplique pour me mettre une baffe, il me loupe et je lui lance "Raté !". Dans la seconde qui a suivi il ne m'a pas ratée

extasya a écrit le 30/05/2013 à 07h48: J'aimerais revenir sur un point qui a été évoqué. En quoi une gifle est plus humiliante qu'une fessée ? Vous vous referez à quel type de fessée ? Celle à travers le pantalon ou la fessée décullotée ? Parce que personnellement à choisir, je préfère mettre une gifle plutot que de baisser le pantalon de mon enfant pour ensuite lui en "coller une". D'autres avis ?

Pour moi la gifle est plus humiliante dans la mesure où je ne m'en suis jamais vraiment pris... Du moins jamais par mes parents; mais par exemple par une amie ou un frère/une soeur, j'en ai déjà pris [très rarement] et à chaque fois ça m'a fait c't'effet :
J'pense que c'est personnel, selon ce dont on a plus l'habitude ou pas !

Je pense qu'on peut toujours faire toutes les théories qu'on veut, tant qu'on n'est pas confronté à la situation, on ne peut pas savoir comment on réagira.
Perso, je suis d'apparence assez cool, mais en fait, je suis très exigeant avec moi-même et avec les autres. Si j'avais des gamins, je pense que je serais très chiant et à cheval sur les principes. A partir du moment où les règles sont posées et reposées très clairement, pour moi, toute "infraction" doit avoir des conséquences. Reste que sur le moment, je ne sais pas comment je réagirais.

Je crois qu'à la base il faut faire une différence entre "taper" et donner une fessée ou une gifle (quoi que ...la gifle peut faire mal)
Un gamin qui fait un bonne vraie bêtise et qui se prend une fessée...l'aura bien mérité...(c'est mon point de vue hein ? !)
Seulement le but n'est pas de faire "mal" mais de remettre les choses à leur place...
Ma gamine (qui faisait des tests de bêtises étant petite) s'était pris une bonne fessée... ses réflexions (elle avait 4 ans) :
"m'en fiche tu m'as même pas fait mal !"
" je ne voulais pas te faire mal mais au fait, pourquoi tu pleures alors ? tu ne serais pas vexée de t'être fait surprendre à faire des bêtises ?"
..."bah si..."
"Et tu vas recommencer tes bêtises ?"
" non, parce que j'ai trop honte d'avoir une fessée"

en gros, ce n'est pas pour "taper" son gamin...mais il faut bien trouver un truc efficace pour que les bêtises s'arrêtent...et parfois tout de suite !
Mon gamin aussi s'est pris des fessées...son truc à lui, c'était de lâcher ma main d'un coup et de courir pour traverser la rue devant les voitures...
Vaut mieux une fessée qu'un cauchemar...

Bon, après avoir suivi le post en sous-marin, j'ose enfin participer.
Étant (ou plutôt ayant été) une enfant maltraitée par mon père, je ne pense pas que la violence serve à grand chose.

Pour les claques, après comme quelques personnes l'on dit, il y a claque et claque. Il y a la claque de la personne qui y met toute sa force, même pour des détails futiles. Et il y a la petite claque de principe, pour "marquer le coup", quand l'enfant a vraiment dépassé les limites qui lui ont déjà été rappellées auparavant.

Pour ma part, avec mon père, j'ai failli y passer plusieurs fois. Non pas que j'étais une enfant turbulente, mais il buvait et avait un vrai problème avec la violence (toujours aujourd'hui d'ailleurs). Tout prétexte était bon à prendre.

Aujourd' hui, j'ai 21 ans, plus aucun contact avec mon père. Je n'ai pas encore d'enfants, mais je ne sens pas de violence en moi qui me pousserait à frapper mes enfants plus tard. À part bien sûr la petite claque de principe, si elle est vraiment nécessaire...

Voilà, c'est dit!

sab29000 a écrit le 30/05/2013 à 10h14: À part bien sûr la petite claque de principe, si elle est vraiment nécessaire... Voilà, c'est dit!

J'ai bien conscience que ton passé est douloureux et je m'excuse d'avance de ce que je vais dire, mais rien que cette petite phrase me fait craindre que tu reproduises ce que tu as vécu avec tes enfants.
Parce que pour ton père, les claques qu'il t'a mises devaient aussi être des claques de principe.

omegaetcie a écrit le 30/05/2013 à 10h31: J'ai bien conscience que ton passé est douloureux et je m'excuse d'avance de ce que je vais dire, mais rien que cette petite phrase me fait craindre que tu reproduises ce que tu as vécu avec tes enfants. Parce que pour ton père, les claques qu'il t'a mises devaient aussi être des claques de principe.

Peut être quelques fois oui, mais il a même fait de la prison pour ce qu'il m'a fait,très donc généralement on va pas en taule pour quelques claques de principe!

sab29000 a écrit le 30/05/2013 à 10h38: Peut être quelques fois oui, mais il a même fait de la prison pour ce qu'il m'a fait,très donc généralement on va pas en taule pour quelques claques de principe!

Tu n'as pas compris. Pour ton père, c'était aussi des claques de principe, il n'avait sûrement pas conscience de ce qu'il faisait.