Hé mais dans le film zig Zag est monté par une cavalière qui l'entraîne même a la course , ducoup c'était pas un vrai zèbre dans le film ?
parce que la question est ridicule mais je me demande quand même si c'est un vrai zèbre
J'ai trouvé, c'était des vrais zèbres :
Exactement comme dans le film, au départ, tout le monde pensait impossible qu'un zèbre joue un rôle principal dans un film... Broderick Johnson explique : «Le thème du film est l'outsider, celui que l'on donne perdant d'avance. Quand nous avons parlé de notre idée à des producteurs et à des dresseurs, nous avons réalisé que ça n'avait jamais été fait. Un zèbre reste avant tout un animal sauvage. A ce stade, la solution semblait reposer sur les effets et les images de synthèse. Les meilleurs dresseurs du monde pensaient que c'était «peut-être» possible... Nous avons pris le pari.»
L'idée d'avoir pour héros un zèbre était inédite. Au mieux, on a aperçu des zèbres dans des films publicitaires. Mais tout le monde s'est jeté dans l'aventure, avec l'aide du dresseur principal chargé du zèbre, Steve Martin. Celui-ci explique : «Un zèbre est par nature un fuyard : quand il est attaqué ou chassé par un prédateur, c'est son instinct de fuite qui le sauve. Mais cela ne s'applique pas à la longue distance. L'équipe de dressage a dû travailler contre cet instinct naturel.»
Le dresseur ajoute : «Les zèbres vivent dans la nature, ils n'ont pas été domestiqués depuis des millénaires comme le sont les chevaux. Les chevaux sont habitués à l'homme, et nous à eux. Ils ont l'habitude qu'on les côtoie, qu'on leur parle, qu'on les touche. Pas les zèbres !»
ZIG-ZAG BEBE
Deux zèbres, Columbia et Zoé, ont joué Zig-Zag quand il était jeune. Ils ont dû apprendre à poursuivre un coq, à passer la tête dans un poulailler pour surprendre les volailles, et à courir côte à côte avec la camionnette du facteur. Steve Martin a constamment été présent sur le tournage, tout comme leur soigneur, Andrew Berry. La capacité d'attention des jeunes zèbres se limitait à dix à quinze minutes. Comme la plupart des animaux, ils étaient motivés par la nourriture, et Andrew Berry faisait retentir un son particulier, une sorte de bourdonnement, pendant les repas, qui a permis par la suite de les diriger et de leur faire respecter leurs marques.
ZIG-ZAG ADULTE
Ce sont huit zèbres qui ont joué Zig-Zag «adolescent». Les zèbres sont assez agressifs par nature, en raison de leur instinct de survie, et il a fallu plus de trois mois pour leur apprendre à travailler en sécurité avec les autres animaux. Zena était une femelle zèbre entraînée à se coucher, et c'est aussi elle qui tire la charrue dans les champs - une activité plutôt rare pour un zèbre !
Daisy et Sammy étaient les deux zèbres montés. Sammy était le plus rapide, et celui qui se sentait le plus à l'aise au contact des humains et des autres animaux, mais Hayden Panettiere devait constamment rester sur ses gardes et faire attention à ce que rien ne l'effraie. «Les zèbres sont plus petits et plus trapus que les chevaux, précise-t-elle, et leur allure - leur façon de marcher - est différente. Le zèbre est bâti pour effectuer des pointes à grande vitesse afin d'échapper à ses prédateurs mais tout de suite après ces sprints, il revient à sa marche naturelle. Pour qu'ils se sentent mieux quand on les montait, on plaçait non loin d'eux un autre zèbre ou un cheval qu'ils aimaient bien.» Les zèbres peuvent atteindre une vitesse de pointe de 45 km/h, ce qui est rapide, mais moins qu'un cheval de course, qui lui peut courir à presque 60 km/h ! L'une des scènes les plus difficiles à tourner a été celle de la Course de la Lune Bleue, une course illégale entre chevaux où les concurrents se rassemblent à la nuit tombée pour se mesurer. Pas d'humains, pas de règles.
Heath Harris, dresseur de chevaux, raconte : «La complexité de cette scène était extraordinaire. Quarante chevaux travaillant tous ensemble, alignés côte à côte, et un zèbre qui marche au milieu d'eux, qui les ignore pour pouvoir faire son travail. Nous avons fini par y arriver en n'utilisant pratiquement aucune retouche informatique, presque tout est réel. C'est formidable de voir le degré d'interaction entre tous ces animaux.»
Le réalisateur raconte : «Quand on tourne avec des animaux, il faut toujours s'attendre à l'inattendu. L'une des grandes difficultés de ce tournage - un vrai cauchemar au point de vue organisation du planning - c'est que la plupart de nos zèbres étaient des femelles, et qu'elles étaient en chaleur tous les 18 jours pendant huit jours... Elles étaient alors difficiles à contrôler, et assez capricieuses.»
La production a été très stricte quant au bien-être des zèbres. Un représentant de l'Animal Anti-Cruelty Welfare était présent sur le plateau en permanence. On vérifiait la température des animaux, ils prenaient des vitamines et dormaient dans des box confortables avec lampes à chaleur.
Ducoup en fait les zèbres sont tout a fait montables