Bon suite de ce matin.
Je vois le directeur et voilà ce qui ressort de notre entrevue :
ils ont vue le gamin hier et ma fille.
Il me dit que le gosse admet avoir pousser ma fille mais pas lui avoir écrit dessus. Pour eux c'est un petit garçon qui ne raconte pas d'histoire, donc il me dit que c'est certainement ma fille qui s'est fait ça toute seule et peut être même à la maison parce qu'à l'école il n'y aurait pas de feutre indélébile noire (mais bien sûr, ma fille va s'écrire dessus entre la raie des fesses et faire des points sur son pantalon au niveau des fesses.)
Il va écrire un mot aux parents des garçons et les recevoir, mais en gros pas en leur disant que leurs fils ont vraiment fait une connerie.
Ah et il a eu le psychologue au téléphone qui lui aurait répondu qu'il ne fallait pas voir le mal partout et projeter nos peurs d'adulte sur les enfants. Apparemment ce serait normal à cet âge là de vouloir explorer le corps de l'autre
(je ne trouve pas le smiley qui vomit)
Voilà l'éducation nationale. C'était comme ça déjà quand j'étais à l'école : la loi du plus fort. Les pervers sont bien protégés et les victimes sont traitées de menteuse. Elles doivent ce taire, tout doit rester entre les murs, surtout pas de vague. Il faut cacher les défauts de surveillance.
Mon mari veut qu'on aille faire une constatation chez le médecin demain, et qu'on aille faire une main courante au commissariat.