lololabiscotte
C'est sûr que le côté fratrie doit aider ! Mais c'est vrai que toute petite, j'avais tendance (sans doute parce que je vivais moi-même la situation assez mal, pas forcément parce que c'était une réalité pour elle) à me dire que partir dans la vie avec un truc qui te bloque comme ça, soit tu deviens un bébé hyper passif/tolérant parce que tu comprends vite que y a rien à y faire, soit tu deviens un bébé râleur parce que tu n'acceptes pas cette contrainte. Mais je suis paradoxalement aussi persuadée que ce n'est pas ultra-traumatisant pour un bébé de vivre avec un traitement contre la dysplasie quand c'est mis en place dès la naissance, puisqu'il n'a jamais connu la liberté totale de mouvement. Donc ça se trouve, c'est juste un caractère inné et rien d'autre.
Concernant son développement on peut pas dire que ça m'inquiète car je la sens pas "mal" vis-à-vis de ça, elle ne ressent pas de décalage et vit très bien les choses, et comme ses parents n'ont jamais été des grands sportifs eux-mêmes, je me dis que les chiens ne font pas des chats. Mais quand je vois sa copine sauter à terre depuis un mètre de haut sans crainte, courir super vite, etc., et la mienne en mode mère prudence "ne prenons pas de risques"

. Ça l'intrigue de voir la copine, et je vois que ça la stimule, lui donne envie, mais je pense que c'est aussi son caractère de ne pas faire de folies (et au fond ça me va bien). Ce soir elle s'est mise debout sur son ballon sauteur cheval, elle avait le sentiment d'avoir fait l'acrobatie du siècle ahah.
Du coup je l'ai inscrite à l'éveil sportif, je me suis dit que ça pourrait lui faire du bien, et comme il y a des enfants de 3 à 6 ans, les "niveaux" sont très hétéroclites, sans la moindre notion de comparaison/compétition de la part de la prof donc elle s'y sent très bien, c'est top. Je me doute que les années passant, les différences vont s'estomper, et je le doute aussi que ce sera jamais une championne de sport, mais c'est pas vraiment un problème pour nous, la seule chose que je ne voudrais pas (je me souviens qu'une maman en avait parlé ici) c'est qu'elle soit "rejetée" en cours de récré parce qu'elle n'arrive pas à suivre dans les activités plus remuantes de ses copains. Sa super copine est une pile électrique bien plus vive que Clémentine, mais pour le moment je dirais que ça équilibre les choses : Clémentine la canalise, l'autre l'oblige à "oser" car elle ne se pose pas de question et que la mienne a envie de suivre quand même, dans la limite du raisonnable bien sûr.