Soeur utérine ???

Il existe un terme pour désigner les demi-frères et soeurs par le père : frères (ou soeurs) consanguins. J'ignore si on l'utilise pour les chevaux mais pour les humains on l'utilise(ait) en droit civil (voir cnrtl).
C'est une expression vieillotte de part la misogynie qu'elle sous-entend : consanguin veut dire "qui partage le même sang", on rejoint l'idée qu'à l'époque on considérait que le père transmettait le sang au sens large du terme, tandis que la mère n'était qu'un simple réceptacle (utérus d'où frères utérins).

Pour en revenir aux chevaux, je trouve qu'on devrait davantage faire état des frères et soeurs " consanguins", donc, dans le sens où, ADN mitochondrial mis à part, les deux parents sont responsables à 50% du patrimoine génétique de l'individu.
Je ne trouve pas logique qu'on donne moult détails sur les collatéraux utérins indicés 130 ou 120 et rien sur les collatéraux consanguins qui auraient tourné en Coupe des Nations ou aux JO. Surtout quand la production du père est numériquement assez faible (quand on a 5000 descendants directs comme Diamant ou Kannan il y en a forcément qui sont très bons parmi et encore heureux... !).

Le père de mère oui. Si on part du principe qu'un poulain, c'est 75% de la mère, les origines comptent un peu quand même dans la balance. Quand X produit des cracks, quand on retrouve un produit issu d'une de ses filles, on le regarde de plus près. Quand il produit des charognes, au contraire, on le fuit.
Après, on n'a jamais dit que l'étalon ne comptait pas, bien au contraire puisque quand on fait de l'élevage réfléchi, on choisit un étalon qui va améliorer les défauts de la jument pour qu'on ne les retrouve de préférence pas chez le produit. Seulement quand tu vois qu'un étalon peut féconder plus de 50 juments par an via l' IA, on ne va pas s'amuser à dire Pompon a le même père que A, B, C, D, E, etc...... alors que les frères/soeurs utérins sont vachement moins nombreux et les propres frères/soeurs encore moins.

salut Dominique,
c'était une boutade.
Comme il a été dit le père compte sauf qu'il ont tous des pères de feu de Dieu
Donc entre deux mères forcement c'est la qualité apportée par la mère qui fera une différence

Et puis c'est aussi la loterie.

C'est clair. Il y a de parfaits oignons avec de supers origines.

Un bon étalon vaut "autant" qu'une bonne jument, certains étalons, aussi performants soient ils, sont de très "mauvais" pères: la transmission de leurs qualités est aléatoire, voire bien en deçà des espérances des étalonniers.

Simplement, comme ça a été dit, on sait rapidement si les étalons sont de bons pères ou pas, vu qu'ils ont rapidement plus de descendance. La notoriété (et donc la bonne pub) des bons pères donne cette fausse impression qu'on peut s'en moquer, mais ils sont tellement nombreux qu'on a pas vraiment besoin de se creuser la soupière quand on voit leur nom dans le papier.

Voilà pourquoi, quand on a de bonnes mères, on y attache beaucoup d'importance, mais c'est simplement une question difficulté à les repérer