Pension sans contrat

J'avais mis ma jument dans un petit CE de balade un temps, puisque l'ATE était très compétente. J'ai signé un contrat, j'aurais pu ne pas en avoir mais je préférais comme ça tout était clair (même si le contrat n'empêche pas les écarts, il sert de preuve).

Là, c'est dans ma famille, et c'est plus un prêt de pré qu'un véritable pension, donc je vois pas l'intérêt de signer un contrat. Mais dans n'importe quel autre cas j'en préfère un, ça évite les litiges, que l'on s'entende très bien ou non avec le gérant ne change rien. Pour moi le contrat c'est une assurance, et cela va dans les deux sens.

D'abord, sachez que je suis des 2 cotés de la barriére: à la fois proprio de pension et proprio de cheval en pension ( pas banal, c'est vrai!)

Avec ou sans contrat: quand tu es là, tu es responsable de ton cheval et quand tu n'es pas là, le propriétaire des lieux est pénalement responsable.(point). Souscrire une assurance mortalité est limite obligatoire (parce que pour faire jouer celle d'une pension: grosse galére, il faut prouver la faute grave, c'est quasi impossible)

Aprés, il y a aussi d'énormes différences entre les propriétaires de chevaux:
1-la discipline pratiquée
2-choix d'accueil (pré, paddock, box...)
3-niveau équestre
4-connaissances du cheval (attention, je connais des G7 excellents cavaliers qui sont pas foutus de savoir ce qu'est une UF et qui croient qu'un cheval au pré ne peut faire que de la balade: véridique)
5-ressources financiéres
...etc

Pour moi, impératif:
1-nourriture
2-eau
3-cloture
4-abri
= cheval en état.

Le reste, c'est du bonus (et c'est souvent là que ça coince)

Par ailleurs, il y a TOUJOURS un changement de comportement et de point de vue quand un proprio décide de s'acheter un terrain et de s'occuper lui-même de son cheval ( la vision des choses change: 20 ans de vécu et j'en ai vu passer )

Ce qui conviendra à l'un, n'ira jamais à l'autre (dans les limites du raisonnable bien sur)