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Shivering et compétition?
Posté le 18/11/2014 à 13h40
Je crois qu'il n'y a malheureusement pas un cas semblable.
le cheval peut être atteint aux postérieurs comme aux antérieurs. D'un individu à un autre, les spasmes ne sont pas les mêmes, n'ont pas la même intensité ou ne sont pas déclenchés par les mêmes facteurs.
Idem pour l'évolution, tous les cas sont différents.
Je viens de récupérer un hanovrien de 6 ans qui souffre de cette maladie depuis qu'il a 3 ans. Ses symptômes n'ont jamais evolué.
Il vit à présent au pré intégral (c'est vraiment une condition importante ), avec abris à disposition et couverture (ils ne doivent surtout pas avoir froid). Le compagnon de pré est aussi important car il faut le préférer plutôt calme. Le shivering étant clairement accentué par le stress, il faut impérativement que le cheval soit le plus au calme possible.
Niveau alimentation, il faut limiter au maximum l'apport de sucres et d'amidon. J'ai opté pour le Fibre Force de chez Cavalor, il y en a sûrement d'autres. Ne pas hésiter à donner en complément de la vitamine E et du sélénium pour protéger au maximum le muscle (le shivering provoquant des contractures musculaires). L'harpagophytum est également important chez les sujets qui montrent une usure articulaire, ce qui peut être le cas avec le shivering.
Il faut privilégier le pieds nu sur les postérieurs, pas seulement pour une question pratique vis à vis du maréchal mais surtout pour que le pied conserve (ou retrouve) sa sensibilité ce qui aidera le cheval à sentir ses pieds et l'aidera dans la maîtrise de ses gestes.
Au niveau travail, ne pas hésiter à faire travailler le cheval en main sur une barre au sol dans une optique de rééducation. Le faire avancer et reculer sur la barre (dans la limite de ses possibilités et surtout sans jamais le forcer sous peine d'avoir l'effet inverse) pour qu'il apprenne à contrôler ses postérieurs.
Il faut impérativement continuer à le travailler pour le garder en état musculairement. Toujours prendre le temps de bien échauffer et bien étirer les muscles. Éviter les efforts trop violents et soudains ( éviter les courbatures! ). Travailler dans le calme et jamais dans la contrainte.
Voilà déjà les grandes lignes qui me semblent importantes.