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Question sur corpus
Posté le 23/09/2013 à 21h58
Alors, j'ai écris:
Notre corpus se compose de quatres textes: " Discours des misères de ce temps" de Ronsard en 1562, "Châtiments" de Victor Hugo en , "Deux poètes d'aujourd'hui" de Paul Eluard et "Strophes pour se souvenir" extrait [du] Roman inachevé en 1956. Nous nous demanderons quelle(s) fonction(s) ces textes attribuent ils au poète et à la poésie. Nous verrons que la poésie peut avoir la fonction de dénonciations, mais aussi la fonction de préserver la mémoire.
Pour Victor Hugo, Ronsard et Paul Eluard, la poésie a comme fonction première la dénonciation. En effet, ils dénoncent tous les problèmes de leur époques respectives. Ronsard et Victor Hugo dénoncent les discordes et les guerres civiles. On le remarque très fortement au fait qu'ils veulent démasquer leur roi/monarque, comme nous pouvons le lire vers 1 du poème d'Hugo, il n'a pas l'air d'apprécier "[...] ce gueux, ce prince" de Napoléon III. Ronsard, quant à lui trouve que "tout vas de pis en pis" et que "l'autorité est morte: chacun vit à sa guise". Paul Eluard ainsi que Victor Hugo se décrivent comme étant les portes paroles du peuple. Tout deux défendent les valeurs de la liberté comme nous pouvons le comprendre par l'expression de la volonté de Paul de "liber[é] pour [se] confondre [...] avec l'algue et les joncs de l'aurore" les hommes, mais aussi par l'expression plus implicite d'Hugo lorsqu'il dit vouloir " brav[er] Sylla". Pour le dernier auteur, la poésie peut aussi continuer d'honorer la mémoire.
Enfin pour Aragon, la poésie sert aussi à preserver les souvenirs qu'à dénoncer. Aragon fait tomber la propagande de l'Affiche rouge concernant 23 membres du goupe manouchian, traités comme des terroristes pour faire peur au peuple français pendant la seconde guerre mondiale. Il veut réhabiliter la mémoire de ces "étrangers", de "nos frères" qui s'étaient "servis [de leur] armes" pour se défendre contre les soldats allemands. En leur rendant hommage grâce à ce poème, Strophes pour se souvenir, Aragon défend ainsi les valeurs de la mémoire de son époque.
J'ai pas encore fait la conclo