|  | et je ferais mieux de presciser avant quon m'accuse de generaliser les allemands, je parle ici de mon experience PERSONNEL je ne GENERALISE PAS merci. je dit qu'a l'epoque ou je me suis occupé de l'education et du debourrage je l'ai fait seule car j'avais une petite jument que je connaissait bien qui etait extremement calme bon visiblement ca n'est pas grace a la selection du mental escuser moi j'ai surement beaucoup de chance d'etre tomber sur la seule paint de france qui soit placide.
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Mais, je ne vois pas en quoi c'est un drame d'admettre qu'il ne s'agisse pas d'une caractéristique liée à une race, mais à un individu.
Tu parles de génétique et de sélection. On a un petit élevage à la maison et certains de nos choix sont guidés (en partie) par le tempérament de l'étalon, y compris au sein d'un même SB.
Regarde les fiches de l'étalothèque des HN où tu trouves certaines préconisations sur le type de jument à mettre dessous : celles-ci ne concerne pas que des aspects physiques!
Quand pour Milora, on conseille de ne pas mettre de jument avec trop de tempérament, je peux t'assurer que ce n'est pas du vent... Alors que certains autres entiers PSA sont réputés pour la "zénitude" qu'ils transmettent à leurs produits.
Et c'est pareil partout... Ma SF est une fille de Dorsay, par Quito de Baussy lui-même par Jalisco B. Si tu regardes un peu les fils de ce dernier, tu as quand même des chevaux réputés pour avoir un sacré caractère : Quito de Baussy, Papillon Rouge, Quidam de Revel... Mais, tous les étalons SF ne produisent pas des chevaux avec ce type de mental...
C'est bien ce qui est passionnant dans l'élevage et la génétique : s'intéresser aux individus, tellement dissemblables, tant les étalons que les juments que tu mets dessous.
Autre paramètre important, le passif du cheval :
Ta jument paint, avec des conditions de vie totalement différentes que celles qu'elle a connu avant que tu ne t'en occupes (allons dans l'extrême et imaginons une vie cloîtrée au box, privée de tout contact avec ses congénères dès le sevrage et grandissant dans un environnement où le bipède est hostile), toute paint qu'elle soit, cela n'aurait pas été aussi simple que ce que tu as vécu.
Il n'est pas question ici de défendre une race par rapport à une autre (je n'ai pas de race de prédilection... J'ai même un gros faible pour les très gros gabarits, loin du PSA et durant ces 30 années à cheval, j'ai eu de tout sous les fesses, j'ai aimé des chevaux avant d'aimer un SF, un AA, ou un OI... Dans toutes les races, j'ai eu des chouchous dont j'étais raide dingue et d'autres qui me sortaient par les trous de nez...).
Tu dis avoir pris une race "au hasard" pour ta démonstration et crois que c'est parce qu'il s'agit malencontreusement du PSA que je monte dans les tours. C'est là que tu n'as pas compris ce que j'essaie de t'expliquer... Tu aurais écrit "cela aurait été un mérens" ou même "cela aurait été un Paint", j'aurais réagi de la même façon! Ce n'est pas parce que un cheval est de telle race que les choses sont plus ou moins compliquées.
Et dans tes arguments de sélection, il ne faut pas négliger les souches... Que des éleveurs aient à un moment privilégié certaines souches, réputées pour leur placidité avec des objectifs d'utilisation de ces chevaux, c'est une chose. Mais, cela veut dire justement que cela s'est fait en excluant d'autres souches, moins orientées vers ces objectifs de sélection.. Mais, même cela, ça change avec le temps... Il y a même des effets qu'on pourrait qualifier de "modes" avec des retournements de situation comme la volonté d'introduire davantage de sang dans telle race ou de développer des modèles plus "sport" que les initiaux.
Du coup, tous ces concepts autour de "telle race = tel caractère" volent un peu en éclats.