J'arrive après la bataille mais je me suis permise de rectifier et faire quelques corrections à ton texte.
C'est bien écrit mais un peu trop académique, on dirait presque du copier/coller. Tu n'y mets pas assez de ton coeur, mais peut-être n'est-ce pas ce qui est demandé ?

Tu connais ton prof donc, tu dois t'adapter à sa demande.
A toi de voir si mes remarques peuvent t'apporter quelque chose en plus
Cette envie irrécusable issue d'une harmonie parfaite, cette fascination capable d'apporter un souffle d'euphorie à une vie éreintante, un déchaînement d'exaltation effaçant l'amertume et l'affliction, ce symbole de prestige : je peux prétendre avoir
défini l'équitation
(pour moi, le symbole de prestige est en trop, ça casse un peu l’image de l’envolée lyrique… mais ça n’engage que moi)Mélange de sensations enivrantes de liberté et de vitesse,
ce mot « Equitation » est à mes yeux chargé de sens : Le sens de l'amitié, de l'amour, du dépassement de ses propres limites.
Le cheval est devenu ma force, force qui accompagne l'Homme depuis la nuit des temps, force qui a été sa puissance guerrière, ce compagnon d'armes irremplaçable mais également cet ami imprévisible auquel on a délégué nos problèmes, ce complice dévoué, ce frère devenu notre plus noble conquête. En effet, nous avons apprivoisé le cheval, il nous a
éclairés Nous lui avons appris le métier d'artiste, il nous a appris la maîtrise de soi. Nous lui avons appris à sauter des obstacles plus hauts que lui, à galoper toujours plus vite, à devenir un athlète, un champion, il nous a fait découvrir que la persévérance est la qualité de ceux qui vont loin, que les erreurs permettent la victoire, que l'effort apporte la fierté et que le mot entraînement rime avec accomplissement. Ce dernier a toujours été le guide de l'Homme, l'étoile qui brille dans la nuit, un rêve éveillé qui nous offre l’apaisement avec un simple regard et nous permet d'atteindre en une seule foulée un ailleurs où toute
préoccupation n'a pas lieu d'être.
Telle est la manière dont le cheval emporte un cavalier loin,
très loin, par delà la frontière de l'Idéal et comble sa vie.
Tous deux sont liés par une complicité prégnante, une véritable histoire d'amour qui commence toujours lorsqu'ils ont mutuellement placé leur confiance l'un dans l'autre.
Néanmoins, une question me poursuit depuis qu'un cheval m'a ouvert son cœur et que je me suis laissée envahir par son galop à la fois aérien, majestueux et sauvage, auquel j'apprécie chaque élan de ses sabots comme une envolée vers le Bonheur animant en moi cette fièvre, chaque hennissement qui s'échappe de sa bouche comme une caresse pour mes oreilles : Une part de nous même ne serait-elle pas conquise par le cheval ?
(Moi y’a na pas bien comprendre la dernière phrase…Essaie peut-être de la tourner comme ci-dessous pour voir en t'adressant directement au Cheval, c'est là que tu pourras rendre ton récit plus personnel, plus "venu de ton coeur")
Cheval, depuis que tu m’as ouvert ton cœur, depuis que le rythme de ton galop scande les heures de ma vie, depuis … etc
Une question me poursuit : Orgueilleux bipèdes, ne serions nous pas, nous-mêmes, Ta conquête, Cheval ?