ouh, vaste sujet de disserte (vous avez 4h!)
déjà une présence rassurante. Ensuite à surmonter ses peurs, la hardiesse, car je suis d'un naturel peu téméraire, jai peur de l'imprévisible, là au moins je suis servie.
et...c'est bizarre, mais, un gros mélange d'orgueil et d'humilité. Je suis fière qu'ils me laissent entrevoir une once de leur monde merveilleux. Merci à ma grosse brute de m'avoir dit merde par moments, ça rabaisse l'ego. Mais là où c'est mieux que le monde des hommes, c'est qu'une fois que tu as pris ta leçon d'humilité, le cheval ne la pousse pas jusqu'à l'humiliation. J'ai donc confiance en les chevaux, car ils sont juste.
J'essaye de comprendre, et intégrer cette justice et cette grandeur d'âme, pas sure que j'y parvienne, je suis humaine.
On apprend aussi à se contenter de peu et ne rien considérer comme dû, un simple pas vers vous, tout simple, peut vous procurer une immense joie, c'est...unique.
Enfin, ils nous apprennent à faire attention au langage non parlé, leur corps, plein de sensations. J'aime plaquer ma joue contre la ganache de ma jument et respirer son odeur, calmement...c'est fou, et on me l'a déjà dit, mais je suis bien plus tendre avec les chevaux qu'avec les humains.
Je vais arrêter là car je pourrais écrire un roman sur le sujet