| | Tant que l'humanité pense que les animaux ne sentent rien, les animaux doivent sentir que l'humanité ne réfléchisse pas.
(auteur inconnu) |
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Personne n'a dit ici que les animaux ne sentaient/ressentaient rien... Il est juste question d'anthropomorphisme. Il ne faut pas non plus leur prêter des réactions et des sentiments qui seraient calqués et conditionnés par des modes de fonctionnement qui relèvent de la nature humaine.
Ma vie, mon oeuvre, tome 2, chapitre 12 : j'ai pleuré sur mon cheval l'autre jour, toute seule dans un pré, pour des raisons x. Hoggar est venu chercher ma main (j'étais à cru, vautrée sur son encolure) pour une caresse. Ce n'est pas parce qu'il m'aime ou que, touché par ma peine, il voulait me réconforter. C'est juste parce que ce cheval, comme tous les autres, est un être sensible et que le contexte dans lequel nous nous trouvions différait de ceux habituels. Il se demandait ce qui se passait. Et, entre deux bouchées d'herbe, a réalisé que d'habitude on galope ici et qu'au dessus, cela faisait de drôles de bruits... Il est venu renifler à la recherche d'informations sur le pourquoi d'une situation inhabituelle.
En revanche, en bipède malheureuse, ce geste-là, à ce moment précis-là, j'ai CHOISI de l'interpréter comme une marque d'affection qui a déclenché un "je t'aime, mon loulou... heureusement que tu es là"..