| | Bonsoir, maintenant vous vous adressez à la maman et ma fille rencontre exactement tous les problemes que vous venez de decrire. De plus le travail qu'elle effectue lui a ete conseille par un coach...elle demandait juste d'autres conseils avant de debuter les cours en septembre collectifs et particuliers en cours de recherche...
Merci et bonne continuation.
cordialement. |
|
|
Bonsoir,
La difficulté que nous avons c'est de ne pas voir le cheval en "direct", ni de connaître la façon de monter de votre fille.
C'est pour cela que nous ne donnons que des conseils "généraux" qui sont utiles avec les trotteurs.
Mais nous ne pourrons pas lui dire d'utiliser telle ou telle embouchure, telle façon de faire etc... Puisque chaque cheval est différent.
Ma jument, réformée à 4 ans, a eu droit à une longue pause au pré. Elle a ainsi perdu sa musculature de course et s'est reposée au pré.
Je l'ai débourrée début 2013. Elle tournait comme en courses, la tête à l'extérieur, sans aucun équilibre. Après un an et demi de travail en pointillés, je n'ai pas terminé sa "rééducation", d'une part physique (elle a encore des soucis d'équilibre, de régularité etc), mais aussi mentale. Elle a vite tendance à se stresser et accélérer comme si elle avait un sulky derrière elle.
Je n'ai utilisé que des mors simples, ou aiguilles, je pense qu'il n'est pas nécessaire d'aller vers des mors plus "durs" puisqu'ils n'en ont pas vraiment besoin... Ce sont simplement des réflexes de conditionnement à leur faire oublier, et une condition physique à leur faire prendre (exemple je tire un peu sur les rênes et le cheval accélère en tirant).
Impossible de tirer avec ces chevaux là !
Il faut également que le cavalier soit maître de son propre équilibre pour pouvoir gérer celui de son cheval. Un trotteur a vite fait de tomber sur l'intérieur du cercle ou de se mettre sur les épaules en descente.
Avec ma jument j'ai commencé par des exercices simples : transitions (en utilisant mon dos, mes abdos, et très peu mes mains), grands cercles.
Je ne galope pas à chaque séance (la qualité du galop se travaille aussi aux autres allures, un cheval plus équilibré au pas le sera mieux au galop).
Je ne l'ai pas embêtée au début avec la mise sur la main, cela vient petit à petit. Le but principal est d'avoir un cheval calme, qui se tient un minimum dans ses courbes.
Quand elle prend de la vitesse, je ne lui permets pas de s'appuyer : je prends et je relâche mes rênes de façon fluide et lente.
Le problème c'est qu'il faut réussir à savoir quand le cheval est dans la bonne attitude ou pas. Donc c'est là que le coach est utile en direct...
Voilà tout ce que je peux dire. Je suis aussi disponible pour en parler par message privé.
Edit : j'oubliais. Ma jument pour le moment n'est pas capable de trotter doucement en fonctionnant correctement (elle n'en devient plus symétrique). Elle manque de muscles et d'équilibre. Cela vient petit à petit, mais c'est vrai que la vitesse au trot peut parfois faire peur et être dangereuse. On a envie de faire trotter son cheval comme les autres, le problème c'est qu'il ne peut pas physiquement parlant. C'est un peu comme si l'on demandait à Usain Bolt de faire de la danse classique... C'est un travail très long qui demande une certaine expérience, que votre fille peut acquérir en se faisant aider (et comme le dit Labeo en faisant monter le cheval par quelqu'un de compétent).