Envie de reconversion professionnelle

reinedamour a écrit le 04/08/2014 à 13h32: j'en ai bien peur ma fille y a été confronté et en plus elle aurait dut étant cavalière débourrer les poulains et c'était le smic moins 450€pour le logement 1 jour de repos par semaine mais surtout pas samedi ni dimanche les proprios étant en concours il fallait assurer la permanance.mais ils étaient sympa ces jours là pas d'entretiens des extérieur juste les soins aux chevaux minimum 6h dans la journée

Heureusement que ce n'est pas partout comme ça. Perso, j'ai toujours été logée aux écuries et c'était toujours à titre gratuit.
Dans mon dernier emploi, je faisais 40 h semaine avec 2 jours de congé par semaine et 5 semaines de vacances par an. Quand j'étais chez moi, en dehors des heures de boulot, on ne venait pas me chercher à part si un cheval était malade et les gérants absents sinon, paix royale.
Heureusement qu'il y a encore des patrons respectueux sinon, on se tirerait une balle dans la tête. Après, il faut les rencontrer, discuter et bien se renseigner alentours.

domipac19 a écrit le 04/08/2014 à 22h48: Heureusement que ce n'est pas partout comme ça. Perso, j'ai toujours été logée aux écuries et c'était toujours à titre gratuit. Dans mon dernier emploi, je faisais 40 h semaine avec 2 jours de congé par semaine et 5 semaines de vacances par an. Quand j'étais chez moi, en dehors des heures de boulot, on ne venait pas me chercher à part si un cheval était malade et les gérants absents sinon, paix royale. Heureusement qu'il y a encore des patrons respectueux sinon, on se tirerait une balle dans la tête. Après, il faut les rencontrer, discuter et bien se renseigner alentours.

Bonsoir,
sans indiscrétion, elle remonte à loin, cette expérience? Se peut-il que les conditions aient changé entre-temps, du fait d'un plus grand nombre d'aspirants?...
Quoiqu'il en soit, l'enseignement que je retire de ces échanges, c'est qu'il reste possible à un débutant de trouver une activité dans le monde du cheval- moyennant certaines précautions, et certaines concessions - que ce ne sera sans doute pas le début de la fortune, mais de cela je me doutais déjà...

bohemien a écrit le 05/08/2014 à 20h33: Bonsoir, sans indiscrétion, elle remonte à loin, cette expérience? Se peut-il que les conditions aient changé entre-temps, du fait d'un plus grand nombre d'aspirants?... Quoiqu'il en soit, l'enseignement que je retire de ces échanges, c'est qu'il reste possible à un débutant de trouver une activité dans le monde du cheval- moyennant certaines précautions, et certaines concessions - que ce ne sera sans doute pas le début de la fortune, mais de cela je me doutais déjà...

C'était de 2000 à 2006 mais l'écurie en question fonctionne encore ainsi et Dieu merci, elle n'est pas la seule dans ce pays.
Quoi qu'il en soit, il y a des conventions collectives pour les palefreniers, les cavaliers et tous les autres et elles se doivent d'être respectées par les employeurs. Si certains de ces derniers se permettent d'exploiter leurs employés parce qu'ils trouvent facile de les laisser dans l'ignorance de ces conventions, il existe quand même des instances pour agir.
Bon après, j'ai toujours fait attention où j'allais. Par exemple, si on me disait logée, je demandais bien à quel prix. Je demandais toujours si je pouvais monter à cheval(même en dehors de mes heures de travail, ce n'était pas un problème) mais si c'était non ou bien si je devais payer pour ça, c'était non, je passais mon chemin. En 15 ans, j'ai toujours eu la chance d'avoir des patrons corrects sauf pour mon tout dernier emploi dans le cheval(juste après celui que j'ai cité plus haut) où là, je dois le reconnaitre, ça a été une vraie catastrophe avec des employeurs qui ne connaissent pas le mot respect. L'issue a failli m'être fatale mais je m'en suis finalement très bien sortie.

bohemien a écrit le 05/08/2014 à 20h33: Bonsoir, sans indiscrétion, elle remonte à loin, cette expérience? Se peut-il que les conditions aient changé entre-temps, du fait d'un plus grand nombre d'aspirants?...

Comme l'a dit Domipac, il y a encore des employeurs respectueux !
Ce n'est pas parce qu'on est dans le monde du cheval que le code du travail ne s'applique pas...

Durant ces 6 derniers mois, j'étais inséminateur dans un haras et j'étais logée gratuitement sur place.
J'avais un week-end sur deux de libre, et quand je travaillais le week-end, j'avais le jeudi précédant en repos.
Le palefrenier était logé à la même enseigne que moi. Nous faisions 8h-12h et 14h-17h en horaires. Il m'est arrivé de commencer plus tôt ou de terminer plus tard, parce qu'on travaille quand même avec du "non prévisible", mais dans ce cas, j'avais des journées de récupération.
Très honnêtement, je n'ai pas eu à me plaindre ! Et j'ai plusieurs amis qui bossent dans des écuries et ont les mêmes privilèges.

Par contre, mais là, ce n'est peut-être pas très objectif comme avis car je suis passionnée par les courses, mais je trouve que dans les courses, tout est bien plus carré que dans le sport. A mon goût, dans le sport, les employés et stagiaires sont souvent plus pris pour des "esclaves".

ritajolie a écrit le 06/08/2014 à 11h58: Comme l'a dit Domipac, il y a encore des employeurs respectueux ! Ce n'est pas parce qu'on est dans le monde du cheval que le code du travail ne s'applique pas... Durant ces 6 derniers mois, j'étais inséminateur dans un haras et j'étais logée gratuitement sur place. J'avais un week-end sur deux de libre, et quand je travaillais le week-end, j'avais le jeudi précédant en repos. Le palefrenier était logé à la même enseigne que moi. Nous faisions 8h-12h et 14h-17h en horaires. Il m'est arrivé de commencer plus tôt ou de terminer plus tard, parce qu'on travaille quand même avec du "non prévisible", mais dans ce cas, j'avais des journées de récupération. Très honnêtement, je n'ai pas eu à me plaindre ! Et j'ai plusieurs amis qui bossent dans des écuries et ont les mêmes privilèges. Par contre, mais là, ce n'est peut-être pas très objectif comme avis car je suis passionnée par les courses, mais je trouve que dans les courses, tout est bien plus carré que dans le sport. A mon goût, dans le sport, les employés et stagiaires sont souvent plus pris pour des "esclaves".

Bonjour,
Le monde du sport attire peut-être directement plus les jeunes cavalier(e)s, de la reprise au travail, non?! Et s'accommode mieux d'une économie moins formelle, car moins surveillée?...