De toute manière, le débat sur le monde des courses, c'est toujours un peu le même que le débat entre l'équitation classique et l'équitation éthologique
Je suis une cavalière de classique, et je commence à m'intéresser de près aux courses : bah ouais, à vouloir travailler dans la filière cheval, faut que je me rende à l'évidence, y a plus de boulot dans le monde des courses.
Et je découvre un monde passionnant et bien loin des clichés colportés et entretenus par bon nombre de cavaliers classiques, voire de loisirs.
Il y a des dérives, bien évidemment, mais comme il y en a partout.
Et je trouve ça un peu facile de critiquer l' "appât du gain" des éleveurs. Ce sont des passionnés, comme vous et moi, peut-être même plus puisqu'ils s'en sont fait une vie, mais malheureusement, aujourd'hui un élevage se doit d'être rentable pour permettre de faire vivre l'éleveur, mais aussi sa famille, et ses employés. Donc oui, c'est triste à dire, mais un cheval qui ne gagne pas, ou qui ne se qualifie pas, n'a pas sa place dans l'écurie. Il prend la place d'un autre cheval qui pourrait rapporter. Et je pense que je ne surprends personne en disant que l'entretien d'un cheval coûte cher. S'il trouve sa place dans le circuit loisir, j'en suis heureuse (je suis d'ailleurs de près les activités de l'Ecurie Seconde Chance, que je trouve très honorables), mais s'il doit partir à la boucherie, c'est la vie. Ce n'est pas parce que nous ne consommons pas de viande de cheval que d'autres ne le font pas.
Et pour la citation de Kevin Staut, je la trouve très juste, et je suis bien contente qu'elle soit ainsi diffusée. Peut-être que ça ouvrira les yeux à certains.
Bref, pour moi il s'agit encore d'un faux débat, qui risque encore de tourner autour du pot et de devenir stérile...