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En dehors de ces 2 cas, l'échec est plus que fréquent (bac raté, abandon, pas de place en prépa/bts/école souhaité...).
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Pas du tout ce que j'ai vécu.
Et pire: justement, les bachoteurs qui, en mettant le paquet sur le travail en cours, arrivent à de super notes au bac… et explosent littéralement en prépa.
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Je te conseille vivement de négocier avec tes parents pour du soutien |
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Je ne suis pas DU TOUT d'accord avec ce conseil.
L'idée de la formation scientifique est… d'avoir une démarche, un raisonnement scientifique.
Le problème est que, au lycée, on ne fait que te faire répéter encore et encore les mêmes mécaniques, pour être sûr que les rouages soient bien huilés.
Pour ça, soit effectivement, faut bosser bosser bosser pour tout apprendre par cœur, pour pouvoir recracher telle méthodologie ou telle étude de fonction au moment de l'examen. Ça demande de l'énergie et du temps, oui.
Mais c'est oublier de faire le plus important: prendre du recul, et essayer de COMPRENDRE qu'est-ce qui ce cache derrière la mécanique, pourquoi ça fonctionne, imaginer des usages, extrapoler. Chercher, quoi!
Lors de mon redoublement, c'est ce qui s'est passé: en maths, en plus de mes difficultés (mode tête dans le guidon à apprendre strictement ce qui est écrit sur le cahier et le livre, donc, le cas décrit précédemment, beaucoup de travail pour un résultat modeste. Avec des cours particuliers, oui, j'aurais pu ne pas redoubler, mais aujourd'hui, je n'aurais probablement pas pu tenir le cursus que j'ai suivi) la prof ne soutenait pas les moyens, et on s'est braqué.
En redoublant, j'ai eu une prof plus dure, mais plus carrée et précise, ce qui a permis d'avoir des points d'ancrage pour comprendre le cours au delà des équations. Ce qui m'a énormément aidé dans ce redoublement, c'est une autre matières: la physique. J'étais déjà plutôt à l'aise dans cette matière. Lors du redoublement (même prof, bon prof) je me promenais bien, et c'est là où j'ai pris conscience de ce déclic: à l'internat, je voyais mes camarades galérer à appliquer le cours, parce qu'ils avaient appris (et fatalement parfois un peu mélangé) les équations. Ce que j'ai fait avec eux, c'est de prendre le problème qu'ils n'arrivaient pas à faire, chaque élément, et de refaire la preuve de l'équation qu'ils avaient appris mais pas compris.
À partir du moment où j'ai su prendre ce recul, les efforts nécessaires pour arriver à assimiler le cours ont nettement diminué, et j'ai fini ma terminale dans le premier tiers des élèves, j'étais accepté dans une très bonne CPGE PTSI, dans des IUT, et dans l'École d'ingé à prépa intégrée que j'ai suivi.
Aujourd'hui, ma copine a repris les cours pour passer un équivalent bac, 15 ans après avoir passé le mien (autant dire que, calculer une intégration par parties, ou autres calcul cinématique, sont de loooiiintains mots oubliés

) et, grâce à cette logique de prendre le recul, de chercher à comprendre et non apprendre, j'arrive à résoudre ses exercices

Pourtant, sincèrement, les seuls cours de maths que j'ai eu dans les dernières années de cours, furent des théories ensemblistes, de l'algèbre et de l'arithmétique appliqué à la cryptologie… on est très loin de cours de bachelier (et là, honnêtement, là, il me faudrait beaucoup de temps avant de savoir refaire ce qu'on faisait en cours

)
Bref, AMHA, non, se gaver de cours de soutiens n'est souvent qu'un pis-aller, un sparadrap sur un problème plus profond, la méthode d'apprentissage. Car, au contraire, il faut prendre son temps de
reflechir
D'aillleurs, combien de fois avons nous vu des camarades avoir des pu*** de notes, alors qu'ils donnent l'impression de ne rien faire?