Jeunes chevaux et saut d'obstacles.

Bonsoir, je suis dans une écurie de commerce et il m'arrive de monter les jeunes chevaux qui arrivent ,j'essaye de les monter le plus possible de les jambes, sans pour autant les laisser dans le vide, je me meffis de toutes les barres je reste bien redresser en essayant d'être dans une bonne place sans l'emmerder dans les mains voilà après c'est surtout à cheval qu'on sait ce qu'il faut faire, là comme ça sur le coup c'est presque impossible de tout dire car tous les chevaux sont différents des fois on doit tirer, des fois non etc..

Oui bien sûr on ne peut pas dire tout ce qu'on fait en fonction de chaque situation, mais au moins la "méthode" générale ;)

Contrairement à toi je n'essaie pas de régler ma place, juste aborder dans le bon galop en gênant le moins possible. L'équilibre vient au fur et à mesure du travail.
J'essaie aussi de ne pas les tenir tout le temps dans les jambes, je cherche à ce qu'ils se portent d'eux-mêmes vers l'avant.

Hello

Au lycée nous montions et débourrions beaucoup de jeunes chevaux.
Pour les chevaux très verts, ou carrément novices à l'obstacle (les 3-4 ans), on leur faisait travailler et découvrir l'obstacle au trot, pour un abord régulier, sur des barres droites (pas de croisillon) et une petite barre de pied pour bien matérialiser l'obstacle. On le remplissait le plus possible pour permettre au poulain de se rendre compte de la hauteur.
On montait des obstacles bas, et on préférait travailler la technique sur de petites hauteurs, du moins monté. Le poulain comprend le système des différentes combinaisons d'obstacle, des différents types d'obstacle, sans fournir en plus l'effort de la hauteur (rajouté plus tard).
En contrepartie, nous les laissions s'exprimer sur de la hauteur en liberté

Bien entendu, un bon travail sur le plat en parallèle était indispensable (transitions, barres au sol), en plus de diverses désensibilisations (musique, applaudissements, van...)

Voilà pour moi

Moi je cherche surtout a les aviir devant avec une bonne impulsion, sans etre obliger de les pousser. Qu'ils aiilent sauter d'eux meme, qu'ils aient envie d'y aller et surtout qu'ils y prennent du plaisir je trouve ca primordiale avec des jeunes chevaux. Pour eviter dans le futur les dérobades et les piles devant l'obstacle.
Avec une base comme celle la on aura pratiquement toujours un cheval allant devant la barre et qui se pose le moins de question devant l'obstacle.
Apres chaque cheval est différent c'est sur mais ma ligne de conduite reste la meme.
En résumé IMPULSION ENVIE et PLAISIR sont mes maitres mots.
Une fois que c'est acquis l'approfondissement du travail que ce soit en saut ou autres n'est qu'une formalité.

Ovalia : pourquoi pas de croisillons ?

Merci à tous !

camillemtr a écrit le 05/11/2014 à 20h55: Ovalia : pourquoi pas de croisillons ? Merci à tous !

C'est une information en plus à analyser pour le poulain, donc on préférait simplifier l'obstacle en laissant des barres droites
Et si l'abord est un peu loupé, ça peut le perturber, ça lui fait aussi faire un effort supplémentaire

En effet, ça paraît logique !
Mais en même temps, on pourrait dire que le croisillon encadre ?

camillemtr a écrit le 05/11/2014 à 21h10: En effet, ça paraît logique ! Mais en même temps, on pourrait dire que le croisillon encadre ?

Ça encadre le cavalier surtout ^^
Pour le cheval il vaut mieux installer des oreilles

Pour ma part:
- impulsion : un cheval qui se porte de l'avant, qui apprend à avancer sur sa barre sans la charger. effectivement possibilité de passer par le trot
- rectitude : contrôle des épaules et des hanches, pas de flottement ou de zig zag
- cadence : régularité de l'allure, un cheval qui garde des foulées régulières

Après, travailler d'abord sur des obstacles isolés, puis des lignes puis des petits parcours
- isolé : mieux vaut un petit oxer qu'un vertical et mieux vaut un vertical qu'une croix. Un oxer permet au cheval de se caler tout seul, c'est plus facile pour eux de se reculer, de faire l'effort du saut. Le vertical parait plus facile pour le cavalier mais pas pour le cheval. Le croisillon, ça oblige les chevaux à venir vraiment au milieu et ça peut entraîner des sauts un peu bizarre si le cheval vient mal. Ils risquent de se sentir à "l'étroit" et sortir des gros sauts donc pas trop dans la décontraction.
- ligne : on ne parle de combinaison, donc plus de 3 foulées. Ca permet au cheval d'apprendre à repartir ou justement à rester concentré après le passage du premier. il faut rester droit, dans le galop régulier, etc
- parcours : quand tout ça est acquis, on peut ajouter des courbes et différents enchainements. Les parcours de jeunes chevaux doivent être pensés pour que le cheval ait le temps de voir l'obstacle arriver, de se remettre droit, de se poser. Donc pas de saut sur une courbe par exemple.

Concernant le cavalier :
- à sa place : que dire de plus, c'est la base
- jambes: oui mais pas trop. Cependant si le cheval est bien bossé sur le plat, il se porte naturellement en avant, pas besoin de biller dedans. A 4 ans il y a un pbm sinon... Les jambes sont plutôt là pour encadrer, tenir les hanches et dire "oui oui on y va" quand on sent que le cheval hésite un peu.
- mains : comme un repère. On ne tire surtout pas contrairement à ce qu'on peut lire dans la première réponse. On cherche un cheval qui tend ses rênes, qui ne se met pas la tronche là haut. On accompagne. Le cheval doit être sur ses deux rênes avec un contact franc mais souple.

Dans l'idée, il faut que le cheval fasse du plat mais avec une barre. Le saut doit devenir une foulée de galop, ni plus ni moins...

Merci pour ta réponse Chrysnono !
Je suis à peu près dans la même optique !

Pour un jeune je ne parlerais pas d'impulsion, mais d'être en avant, la fameuse maxime "calme, en avant et droit" du général l'Hotte.

Mes jeunes ne sautent pas encore monté (mais bientôt !) car ils finissent leur re-débourrage (réformés des courses), par contre ils ont déjà une bonne habitude du saut en longe et en liberté sur tous types d'obstacles (verticaux, oxer, soubassements divers, bidet,...).

chrysnono a écrit le 19/11/2014 à 17h27: - jambes: oui mais pas trop. Cependant si le cheval est bien bossé sur le plat, il se porte naturellement en avant, pas besoin de biller dedans. A 4 ans il y a un pbm sinon... Les jambes sont plutôt là pour encadrer, tenir les hanches et dire "oui oui on y va" quand on sent que le cheval hésite un peuns...

Tu peux expliciter? Des chevaux mous à 4ans ça existe!!

yayayoyo a écrit le 20/11/2014 à 22h29: Pour un jeune je ne parlerais pas d'impulsion, mais d'être en avant, la fameuse maxime "calme, en avant et droit" du général l'Hotte. Mes jeunes ne sautent pas encore monté (mais bientôt !) car ils finissent leur re-débourrage (réformés des courses), par contre ils ont déjà une bonne habitude du saut en longe et monté sur tous types d'obstacles (verticaux, oxer, soubassements divers, bidet,...).

Oui je comprends. Ma TF depuis le débourrage il y a deux ans n'a sauté qu'une fois en longe et une fois montée. Même si on travaille un peu en dents de scie je préfère quand même attendre de l'avoir propre sur le plat avant d'aller sauter !
Disons que c'est moins "facile" qu'avec des chevaux de selle qui ont les aptitudes pour, donc il faut composer et dresser avant de faire sauter, sinon on court vite à la catastrophe selon le physique et le mental !

stphe a écrit le 22/11/2014 à 10h41: Tu peux expliciter? Des chevaux mous à 4ans ça existe!!

Je pense qu'ils peuvent être plus ou moins dans le sang, mais ce que voulait dire Chrysnono c'est qu'il faut qu'ils répondent aux jambes non ?