Ceux qui veulent (ou voulaient) être cavalier pro

raska a écrit le 17/11/2014 à 16h24: Devenir cavalière pro c'était mon rêve depuis toute petite. Mais j'ai finalement abandonné l'idée, l'argent n'était pas le problème, ce qui me dérangeait c'est la pression constante (comme dit plus haut), si tu n'as pas de très bons résultats on peut dire que "tu n'es rien" et c'est carrément la galère dans ce cas-là.. Je préfère partir sur un métier qui me permettra de financer ma passion et de pouvoir continuer les concours. Attends au moins d'avoir ton bac avant de te lancer dans quelque chose de concret. Quelques années d'études en plus ne te seront que bénéfiques !

C'est sur tu as cette pression mais moi c'est ça que j'aime vrmt à chaque fois que je rentre en piste je pense qu'à gagner puis quand je fais des fautes j'y pense toute la semaine en cours jusqu'au concours suivant je pense à ce que j'ai fais de mal j'arrive pas à écouter en cours tellement j'y pense ducoup jusqu'en 2nd j'ai pas travaillé mais là en premiere S j'ai 7 de moyenne quoi ...

wildfox a écrit le 17/11/2014 à 16h17: J'avoue que comme pour Lulu, ton discours me refroidi un peu... Je dit pas que tu n'es pas un bon cavalier et tu es loin d'être le seul à penser comme ça, et ce n'est pas ça qui t'empêchera de grimper les échelons... Je trouve juste triste de dire : "mon réel plaisir est de monter, de poser mes fesses sur un cheval..." (jusque là ça me pose pas de problème, après tout chacun son plaisir dans l'équitation) "... et puis si je panse pas mon cheval je m'en fou c'est pas ça qui importe tant." ... Moi ça, ça me rend un peu triste, je trouve ça dommage, car il faut comprendre que les chevaux ne sont pas des mobylettes. Ta mobylette si tu ne passes pas tes week end a la lustrer elle t'en voudra pas je t'assure. Alors que le cheval, le temps que tu passes avec lui à en prendre soin, compte plus qu'on ne pourrai l'imaginer. Il a une mémoire, c'est un être doué de sensibilité, donc il saura que tu passes du temps avec lui, que tu prends soins de lui, et que tu n'est pas juste celui qui le fait travailler. Je pense que c'est en ça que Lulu disait qu'elle ne te confierai pas son cheval. Je pense qu'il faut que tu prennes conscience de l'importance de la partie sensible du cheval. Certains chevaux ne t'en tiendrons pas rigueur, c'est vrai; mais d'autres ne se donneront à fond que parce qu'ils te connaissent, que parce qu'ils ont envie de TE donner (à toi, pas à une autre) ce que tu leurs demande. Et un cheval, ça a un grand coeur, si on prend le temps avec lui, il peut te donner vraiment le meilleur de lui-même, des choses dont on ne le soupçonnait pas capable. Exemple : un cheval de club siège-éjéctable qui prenait la main et était complètement musclé à l'envers. Je l'ai eu 1 an et demi en DP. J'ai passé beaucoup de temps avec lui, beaucoup de mois à galérer. Il me testait énormément et était loin d'être gentil. Au bout d'un moment il a commencé a me faire vraiment confiance et là il s'est totalement révélé. C'était un "simple poney de club" donné seulement aux débutants et qui ne savait plus rien faire (personne n'avait jamais pris le temps de lui continuer à travailler la basse école avec lui...), mais il a gagné une puissance à 145 et on a déroulé une reprise comprenant des appuyés au galop, changement de pied etc... Alors ok il était de manière général mieux dans sa tête et donc mieux avec tout le monde, mais malgré tout, il ne se comportait pas de la même manière avec moi et avec les autres. Comme quoi la dimension affective compte énormément. Et si tu veux devenir un vrai bon cavalier, à mon sens ce n'est pas seulement que tu vas faire 1er tout les week end, c'est AUSSI parce que tu vas travailler en profondeur avec tes chevaux, apprendre a les connaitre et a créer quelque chose de fort entre vous. En tout cas, c'est ma vision d'une bonne équitation.

C'est sur tout ce que tu as dis est vrai mais j'ai jamais dit ""mon réel plaisir est de monter, de poser mes fesses sur un cheval..." j'ai simplement dit "mon réel plaisir est de monter " en gros ça veut dire là ou je prend le plus de plaisir est quand je monte, je n'ai pas dit que je m'en foutais de ma relation avec le cheval, au contraire j'aime ressentir une complicité, et je trouve que ton message est très intéressant pour tous les cavaliers

Déjà il faut savoir monter certes, mais donner des cours c'est important aussi.

J'ai pour projet de louer des boxes en écurie par la suite.

Je suis actuellement en BPJEPS.

Mais moi j'ai peut être papa et maman mais pas les moyens d'acheter un cheval a 15 000 € donc je vais formé un jeune.

Ceci dit il te faudra le BP JEPS. (C'est tout de même plus rentable pour proposer des prestations à des clients.)

jols a écrit le 17/11/2014 à 16h33: C'est sur tu as cette pression mais moi c'est ça que j'aime vrmt à chaque fois que je rentre en piste je pense qu'à gagner puis quand je fais des fautes j'y pense toute la semaine en cours jusqu'au concours suivant je pense à ce que j'ai fais de mal j'arrive pas à écouter en cours tellement j'y pense ducoup jusqu'en 2nd j'ai pas travaillé mais là en premiere S j'ai 7 de moyenne quoi ...

La pression que tu as actuellement n'a rien à voir avec celle d'un cavalier pro!
La pression du cavalier amateur c'est le stress avant un concours, au moment d'entrer en piste... Mais celle du cavalier pro c'est: "Comment progresser? J'ai besoin qu'on me confie un bon cheval pour participer à de plus grosses épreuves mais qui va me le confier? Si le propriétaire de "mon" crack reprend son cheval, comment faire? Où trouver les financements pour faire voyager mes chevaux et m'engager? Comment payer mes factures si je ne gagne pas assez? Si je rate la compétition du mois prochain ce sera impardonnable: personne ne voudra me confier sa monture! J'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à m'occuper des chevaux sur place et en déplacements: comment vais-je les payer? Et si je me blesse, si je dois abandonner, qu'est ce que je pourrais faire?" Etc, Etc...
C'est juste histoire de te donner une idée. La "pression" pour nous amateurs n'a rien à voir avec la pression d'un professionnel!

jols a écrit le 17/11/2014 à 16h36: C'est sur tout ce que tu as dis est vrai mais j'ai jamais dit ""mon réel plaisir est de monter, de poser mes fesses sur un cheval..." j'ai simplement dit "mon réel plaisir est de monter " en gros ça veut dire là ou je prend le plus de plaisir est quand je monte, je n'ai pas dit que je m'en foutais de ma relation avec le cheval, au contraire j'aime ressentir une complicité, et je trouve que ton message est très intéressant pour tous les cavaliers

Oui j'ai dit "poser mes fesses sur un cheval" pour grossir le trait, bien sûre que "monter" n'est pas que "poser ses fesses sur un cheval".

En tout cas si déjà tu as cette vision là de l'équitation, c'est une bonne chose.

Dans tout les cas : passe ton bac, fais des études qui te plaisent et n'hésite pas a aller dans quelque chose de plus concret si les cours te saoulent ! En parallèle continue de monter, de t'améliorer, de travailler les chevaux et de mettre toutes les chances de ton coté pour faire des résultats.
Déjà, ça te laisse quelques années encore pour murir, réfléchir a tes projets futurs, rencontrer plus de problème concret de la vie et donc peut-être changer d'idée ou revoir tes ambitions à la baisse ! Ce qui n'est pas du tout une honte ni un échec en soit, comme dit au dessus, le milieu pro est très très fermé et très peu percent vraiment ! Il faut mieux donc savoir être raisonnable et continuer de monter, de vivre ta passion et de sortir a des niveaux très très respectables (Amateur, Grand prix...) plutôt que de vouloir à tout prix être cavalier pro et foncer droit dans le mur pour te retrouver sans argent, sans gains, sans diplôme et sans boulot parce que d'autres te seront passer devant.
En plus si tu as quelque gains même sans être pro, ça pourra arrondir les fins de mois et compenser les frais d'engagement, et tu t'y retrouvera peut être mieux !

Passe ton Bac, entre en formation pour être BPJEPS puis entre dans un club où les gens font de la compétition (si tu sors sur 125, tu dois bien connaître des gens qui te prendraient en apprentissage). Parcours les écuries en tant que groom/ cavalier maison. Monte sur des grosses épreuves avec un cheval à toi d'abord, tu verras bien ensuite.

klavel a écrit le 17/11/2014 à 17h27: La pression que tu as actuellement n'a rien à voir avec celle d'un cavalier pro! La pression du cavalier amateur c'est le stress avant un concours, au moment d'entrer en piste... Mais celle du cavalier pro c'est: "Comment progresser? J'ai besoin qu'on me confie un bon cheval pour participer à de plus grosses épreuves mais qui va me le confier? Si le propriétaire de "mon" crack reprend son cheval, comment faire? Où trouver les financements pour faire voyager mes chevaux et m'engager? Comment payer mes factures si je ne gagne pas assez? Si je rate la compétition du mois prochain ce sera impardonnable: personne ne voudra me confier sa monture! J'ai besoin de quelqu'un pour m'aider à m'occuper des chevaux sur place et en déplacements: comment vais-je les payer? Et si je me blesse, si je dois abandonner, qu'est ce que je pourrais faire?" Etc, Etc... C'est juste histoire de te donner une idée. La "pression" pour nous amateurs n'a rien à voir avec la pression d'un professionnel!

Oui tout à fait d'accord j'y ai déja pensé mais vu que j'ai une maison je me suis dis avec le loyer ça me fait déja 900€ sans rien faire après parcontre faut assuré derrière avec des résultats, des propriétaires, des sponsors, être bien entouré et j'en passe.. Parcontre le cheval que j'ai en ce moment on me le "confie" le mien est à la retraite donc si je fais pas bien hop au placard enfin plus pour moi quoi et y'en a qui seraient ravis que j'ai plus ce cheval ...! Mais oui ils ont bcp de pression à haut niveau car c'est vraiment leur gagne pain faut le reconnaître et y'a bcp d'argent en jeu puis faut pas se déplacer pour rien..

clemiae a écrit le 17/11/2014 à 17h37: Passe ton Bac, entre en formation pour être BPJEPS puis entre dans un club où les gens font de la compétition (si tu sors sur 125, tu dois bien connaître des gens qui te prendraient en apprentissage). Parcours les écuries en tant que groom/ cavalier maison. Monte sur des grosses épreuves avec un cheval à toi d'abord, tu verras bien ensuite.

C'est ce qu'à fait un jeune cavalier que j'aime bien sauf qu'il a juste passer son bac puis il est allé dans plusieurs structure dont chez Michel Robert en cavalier maison puis maintenant il s'est mit à son compte il fait des 140 pour l'instant

wildfox a écrit le 17/11/2014 à 17h34: Oui j'ai dit "poser mes fesses sur un cheval" pour grossir le trait, bien sûre que "monter" n'est pas que "poser ses fesses sur un cheval". En tout cas si déjà tu as cette vision là de l'équitation, c'est une bonne chose. Dans tout les cas : passe ton bac, fais des études qui te plaisent et n'hésite pas a aller dans quelque chose de plus concret si les cours te saoulent ! En parallèle continue de monter, de t'améliorer, de travailler les chevaux et de mettre toutes les chances de ton coté pour faire des résultats. Déjà, ça te laisse quelques années encore pour murir, réfléchir a tes projets futurs, rencontrer plus de problème concret de la vie et donc peut-être changer d'idée ou revoir tes ambitions à la baisse ! Ce qui n'est pas du tout une honte ni un échec en soit, comme dit au dessus, le milieu pro est très très fermé et très peu percent vraiment ! Il faut mieux donc savoir être raisonnable et continuer de monter, de vivre ta passion et de sortir a des niveaux très très respectables (Amateur, Grand prix...) plutôt que de vouloir à tout prix être cavalier pro et foncer droit dans le mur pour te retrouver sans argent, sans gains, sans diplôme et sans boulot parce que d'autres te seront passer devant. En plus si tu as quelque gains même sans être pro, ça pourra arrondir les fins de mois et compenser les frais d'engagement, et tu t'y retrouvera peut être mieux !

Oui c'est sûr toute façon pour être pro faut commencer par du petit puis monter on peut pas passer de 125 à 160 du jours au lendemain, surtout que faut le trouver le cheval de 160 lol! en tous cas tu as l'air très intelligente merci pour ton aide

Et concrètement, que fais tu pour "suivre ton rêve"?

jols a écrit le 17/11/2014 à 17h39: C'est ce qu'à fait un jeune cavalier que j'aime bien sauf qu'il a juste passer son bac puis il est allé dans plusieurs structure dont chez Michel Robert en cavalier maison puis maintenant il s'est mit à son compte il fait des 140 pour l'instant

Sauf qu'avec un BPJEPS tu peux enseigner et mettre du beurre dans tes épinards et ce même si tu te blesses (une mauvaise chute est bien vite arrivée).

A savoir aussi que tu as à Montpellier 1 en STAPS une formation pour les métiers du cheval (je suppose qu'elle existe toujours). Cela est faisable dans d'autres universités.

Sinon, fais comme tes parents (souvent de bons conseils quoiqu'on en dise quand on est jeune lol) te disent: trouve un boulot que tu aimes et qui te permette d'entretenir ton propre cheval que tu pourras monter sur de belles épreuves pour te faire plaisir. Après tout, Pierre Durand était bien avocat avant de devenir champion olympique de CSO...

ladygodiva a écrit le 17/11/2014 à 17h44: Et concrètement, que fais tu pour "suivre ton rêve"?

Bin pour l'instant rien enfin je monte en concours amateur 3w-e par mois(bon là la saison se termine) mais j'ai l'impression de rien faire d'extraordinaire quoi enfin je veux dire les cavaliers de mon club font aussi des concours poney 3x par mois lol. Puis sinon je monte 4/5 fois en semaine à cause du lycée j'ai l'impression que ma vie se résume que au lycée sinon j'irais au club (là ou j'ai le cheval que quelqu'un me confie) puis le proprio du club me fait monter ses chevaux et si j'avais le temps en semaine je monterais beaucoup puis j'aimerais lire beaucoup de livre sur l'équitation, les chevaux et tout ce qui va avec pour enrichir ma culture mais j'ai pas le temps avec les devoirs etc ...

clemiae a écrit le 17/11/2014 à 17h53: Sauf qu'avec un BPJEPS tu peux enseigner et mettre du beurre dans tes épinards et ce même si tu te blesses (une mauvaise chute est bien vite arrivée). A savoir aussi que tu as à Montpellier 1 en STAPS une formation pour les métiers du cheval (je suppose qu'elle existe toujours). Cela est faisable dans d'autres universités. Sinon, fais comme tes parents (souvent de bons conseils quoiqu'on en dise quand on est jeune lol) te disent: trouve un boulot que tu aimes et qui te permette d'entretenir ton propre cheval que tu pourras monter sur de belles épreuves pour te faire plaisir. Après tout, Pierre Durand était bien avocat avant de devenir champion olympique de CSO...

Oui c'est sur c'est mieux de pouvoir donner des cours. Et le probleme c'est que le lycée ça me gave la premiere S c'est trop dure..

c'est le rêve de beaucoup de jeunes d'être cavaliers pro ... mais effectivement très peu d'élus et pour plusieurs raisons
1/ effectivement c'est un très gros budget ! avant d'avoir tes premiers chevaux confiés, il va falloir faire tes preuves et donc un ou plusieurs bons chevaux à toi et avoir des résultats concrets et pas en série club
2/ le rythme ! actuellement tu montes combien de fois par semaine et tu sors combien de fois par mois en concours ? car un cavalier pro travaille plusieurs chevaux tous les jours par tous les temps et la plupart du temps c'est toi qui fait les boxes, les nourrit et les panse
3/ la vie : par monts et par vaux ... difficile d'avoir une vie de famille, des copains hors du contexte équitation ....

ma fille a 12 ans et a un avant gout de ce que cela représente ... et bien elle ne rigole pas trop, elle a 3 chevaux qui sont aussi travaillés par des cavaliers pro qui tournent en 2 et 3*. Le rythme est dur à tenir , et elle a demandé de faire une pause au niveau des sorties concours, et elle preferre nettement continuer des études et avoir les moyens de pratiquer son loisir au plus haut niveau

avant d'envisager d'être cavalier pro , essaie déjà si possible d'accélerer ton rythme

c'est le rêve de beaucoup de jeunes d'être cavaliers pro ... mais effectivement très peu d'élus et pour plusieurs raisons
1/ effectivement c'est un très gros budget ! avant d'avoir tes premiers chevaux confiés, il va falloir faire tes preuves et donc un ou plusieurs bons chevaux à toi et avoir des résultats concrets et pas en série club
2/ le rythme ! actuellement tu montes combien de fois par semaine et tu sors combien de fois par mois en concours ? car un cavalier pro travaille plusieurs chevaux tous les jours par tous les temps et la plupart du temps c'est toi qui fait les boxes, les nourrit et les panse
3/ la vie : par monts et par vaux ... difficile d'avoir une vie de famille, des copains hors du contexte équitation ....

ma fille a 12 ans et a un avant gout de ce que cela représente ... et bien elle ne rigole pas trop, elle a 3 chevaux qui sont aussi travaillés par des cavaliers pro qui tournent en 2 et 3*. Le rythme est dur à tenir , et elle a demandé de faire une pause au niveau des sorties concours, et elle preferre nettement continuer des études et avoir les moyens de pratiquer son loisir au plus haut niveau

avant d'envisager d'être cavalier pro , essaie déjà si possible d'accélerer ton rythme