Charlie hebdo => attaque

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Ibaia

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 07/01/2015 à 13h31

Salut CA !
Vous êtes au courant?
Le magazine charlie hebdo ?
Ben si vous êtes pas au courant il se sont fait attaqués pas deux ou trois terroriste .... avec des kalachnikov (ortho? ) et autres armes !
Au total +de 11 morts !
Put*** mais qui reste chez eux ses terroriste!


Edit:

MERCI A TOUS CEUX ET CELLE QUI ON FAIT LES 200 PAGES ET PLUS!!
C'EST UN PEU NOTRE FAÇON SUR CA DE SE MOBILISER !


alors merci!


Edité par ibaia le 17-01-2015 à 11h23

Djebeldesierra

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Posté le 10/01/2015 à 19h49


elliott31 a écrit le 10/01/2015 à 19h42:
bah tu vois, là je suis sur BFMTV et je pense pareil. Quasiment tout tourne autour de la Porte de Vincennes et des tueries antisémites. Certes c'est un fait, mais quand même Il me semble que la principale info à relayer c'est cet union des peuples qui se manifeste à travers tout le pays


Ben ouais... Ces terroristes n'ont rien dit sur les juifs, leur attentat n'était pas contre les juifs, mais contre CH et la France en générale. Enfin, c'est ce que j'avais compris, perso.

Ils ont montrés des images des rassemblements, quand même un peu et une dame française a dit que la marche de demain était importante et qu'il fallait y être, non pas parce qu'un est musulman, juif, chrétien, athée, mais parce que nous sommes humains. J'ai bien aimé ça.

Par contre ils ont dit que Coulibaly agissait aux ordres d'Al Quaida... D'après une de leur source. Je sais pas quoi en penser de ça.

Elliott31

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 10/01/2015 à 19h49

j'vais quand même vous raconter les 2 choses qui m'ont (et pas que moi, il y a eu beaucoup de réactions, presque violentes d'ailleurs) choquées aujourd'hui au Capitole. ça ne sera surement pas relayé, mais je l'ai vu de mes yeux

1)une 10aine de personnes âgées avec des pancartes Hollande dehors, le PS a tué Charlie Hebdo
2) une femme voilée s'est précipité sur les murs du Capitole et a arraché quelques dessins des Unes de Charlie Hebdo représentant les caricatures de Mahomet.

mais sinon, quelle fierté, quel moment magnifique



#Nous sommes Charlie, Vive la République, Vive la liberté sous toutes ses formes

Bacchetti

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 10/01/2015 à 19h50

Eva Bacchetti a partagé la publication de Axel Belliard.
10 min ·

Axel Belliard
Nous avons tous tué Charlie

Je ne suis pas Charlie. Je ne suis ni Charb, ni Wolinski, ni les dix autres. Pourtant, 24 heures après l’attentat, j’étais aux deux rassemblements organisés à Perpignan en leur mémoire. Hier devant le Conseil général (mais que diable avait-il à voir avec le crime ?). Ce matin dans la petite rue où s’abrite le club de la presse local, trop exigüe pour accueillir la foule nombreuse venue à renforts de photocopies « Je suis Charlie ». Eux comme moi pourrons dire « j’étais là ». Et là me reviennent les paroles de la chanson de Zazie :

« J'étais là en octobre 80, après la bombe de Copernic,
Oui j'étais à la manif', avec tous mes copains.
J'étais là, c’est vrai qu'on n’y comprenait rien
Mais on trouvait ça bien, ça bien.
Oui j'étais là pour aider pour le sida, les sans-papiers,
J'ai chanté, j'ai chanté.
Sûr que j'étais là pour faire la fête,
Et j'ai levé mon verre à ceux qui n'ont plus rien,
Encore un verre, on n'y peut rien.
J'étais là, devant ma télé à 20h, j'ai vu le monde s'agiter, s'agiter.
J'étais là, je savais tout de la Somalie, du Bangladesh et du Rwanda,
J'étais là.
J'ai bien vu le sort que le nord réserve au sud, bien compris le mépris,
J'étais là pour compter les morts.
J'étais là, et je n'ai rien fait,
Et je n'ai rien fait.
J'étais là pourtant, j'étais là,
Et je n'ai rien fait, je n'ai rien fait. »

Voilà, j’étais là. Et puis les manifestants de tous bords ont entonné la Marseillaise. Répondre au sang par l’appel au sang : « Aux armes citoyens… Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Alors j’ai eu envie de pleurer et je suis parti. Parce que cet attentat n’est pas un crime contre la France, mais un crime contre la Liberté. Parce que Charlie n’aimait pas les accents guerriers de la Marseillaise dont il s’est au moins autant moqué que des dérives religieuses en général, et pas uniquement de l’islamisme. Parce que depuis hier, je vois sur les réseaux sociaux et j’entends à la radio des tas de gens se réclamer de Charlie et exiger le retour de la peine de mort, stigmatiser l’Islam à tel point que ses représentants se sentent obligés de s’excuser. Tous ces gens qui pour la plupart n’ont jamais lu ni un Hara-Kiri, ni un Charlie Hebdo. Tous ces gens qui, finalement, ne connaissaient au mieux que Cabu quand il dessinait au Club Dorothée… Parmi eux, combien se sont insurgés lorsque les locaux de Charlie Hebdo ont été incendiés en 2011 ? Combien ne s’informent que devant BFM TV ou TF1 ? Combien font partie des 25% qui ont voté FN aux dernières élections européennes ?

Depuis des années, les médias font la part belle à des Zemmour et des Le Pen. Ah le danger de l’Islamisation de notre douce France… On les écoute, persuadés que finalement « ils disent pas que des conneries », on achète leurs livres, on vote pour eux… Après tout, les autres sont « tous pourris », incompétents, carriéristes… Comme si les résistants, les idéalistes, les humanistes et les libertaires étaient des races à jamais disparues.
Comme pour l’affaire Mehra, la Police a fait un travail incroyable. A peine l’attentat commis, on connaissait le nom des coupables. Il parait même que l’un d’eux avait « oublié » sa carte d’identité dans la voiture des bourreaux… Qu’est-ce que c’est con un terroriste ! Bientôt (peut-être même pendant que j’écris ces lignes), on les trouvera. Il y aura une fusillade et ils y resteront. Chacun pourra alors retourner devant sa télé en se disant que Justice est faite et s’inquiètera des nouvelles aventures de Nabila ou de Valérie Trierweiler…
Personne ne se posera la question du « pourquoi ». Oui, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Personne ne se posera la question parce qu’on nous a déjà donné la réponse : l’islamisme.
Et si nous étions les véritables coupables ? Dans « L’Insoutenable légèreté de l’être », Kundera (qui a vécu l’invasion des chars soviétiques dans son pays, la Tchécoslovaquie) écrivait « le pire crime est l’ignorance ». Nous sommes tous coupables parce que nous ignorons la réalité, nous ignorons l’Histoire ou, pire, nous préférons l’ignorer.

Je suis devenu journaliste en 1994. J’avais 25 ans et je rêvais un jour d’écrire l’équivalent du « J’accuse » de Zola. Je croyais en la liberté de la presse, ce fameux « quatrième pouvoir ». J’ai vite déchanté, comprenant que dans les grands médias, les journalistes ne sont que des salariés au service des véritables patrons de leur journal, de leur radio, de leur chaine de télévision : grands industriels, marchands d’armes, financiers, politiciens bien assis… Et que ces salariés perdent leur boulot s’ils ne sont pas aux ordres. Non, la presse en général n’est plus libre depuis longtemps, à part quelques bastions de résistance dont la visibilité est réduite au maximum. Charlie est l’un de ces rares bastions. Charb et les autres étaient de ceux qui refusaient qu’on leur dicte les mots à écrire, les sujets à traiter et à défendre, bref qu’on les oblige à passer la brosse à reluire.
J’aurais pu monter au créneau, dénoncer ce système infâme qui ne conduit qu’à la désinformation, à la lobotomisation des esprits, les dictant malgré eux à acheter tel ou tel produit, qu’il s’agisse d’un I-phone ou d’une idée malsaine. Je l’ai juste fait dans mon coin, j’ai lutté pour ma propre liberté d’expression, parfois pour celle d’un collègue, et puis j’ai jeté l’éponge, comme un boxeur au bord du KO, et j’ai quitté la profession alors que j’aurais dû repartir sur le ring et défendre cette fameuse liberté d’expression que l’on nous sert désormais à toutes les sauces. Au nom de la liberté d’expression, on peut appeler à la haine mais on a de plus en plus de mal à la dénoncer. Quelle honte.

« Nous sommes Charlie… Qu’un sang impur abreuve nos sillons »… Non, désolé, je ne m’en remets pas. C’est en confondant tout et n’importe quoi que nous sommes tous responsables de l’attentat d’hier. Parce que nous avons laissé le FN se dédiaboliser alors qu’il défend les mêmes idées et applique les mêmes stratégies que les partis fascistes des années 1930. Parce que nous confondons le conflit israélo-palestinien avec une guerre de religion alors qu’il s’agit d’une guerre coloniale. Parce que depuis le 11 septembre 2001, nous ne regardons plus les arabes de la même manière. Parce que nous avons substitué le mot « solidarité » par le mot « assistanat ». Parce que nous sommes incapables de regarder plus loin que notre petit confort. Parce qu’on a peur pour nos retraites vu que nos impôts seraient dilapidés dans les aides sociales distribuées à des faignasses bronzées. Parce que quand Sarkozy, Balkany et tant d’autres détournent des millions d’euros, on les réélit quand même. Parce que quand Depardieu s’exile en Russie en affirmant que Poutine est un grand démocrate, on dit qu’il a bien raison de ne plus payer ses impôts en France. Parce que ceux qui veulent la tête des « bougnoules » oublient que leurs ancêtres furent traités de « ritals », « d’espingouins », de « polaks », de « portos », etc.

Oui, les véritables terroristes, c’est bien nous. Nous nous sommes laissés entrainer dans un individualisme forcené qui nous conduit à chercher des boucs-émissaires partout. SDF, Roms, musulmans… Ce matin, sur Facebook, un homme (que je ne connais pas) arborait le fameux « Je suis Charlie » tout en écrivant « Si les terroristes sont capturés, la mère « Teub ira » les fera libérer et on leur paiera le billet d’avion pour repartir au djihad avec le RSA et la carte vitale ». Non, ce n’était pas une blague…

Bref, j’étais là hier et ce matin. Et tout ce que j’arrive à faire, c’est prendre ma plume. Une plume désenchantée. Quel paradoxe pourtant ! Je devrais me réjouir qu’à Perpignan (seule ville française à commémorer chaque année les morts de l’OAS qui, rappelons-le, étaient des terroristes…), un monde fou soit venu manifester son indignation. Si nous avions été une poignée, comme lors de la mort de Clément Méric, j’aurais hurlé ma colère. Mais la question que je me pose, c’est pourquoi étaient-ils là ? Et la réponse me terrifie.

J’ai peur que ce drame soit à nouveau détourné pour cracher sur l’Islam, ou plutôt sur les arabes en général puisque personne ne fait plus la différence, comme si tous les blancs étaient des cathos intégristes… Charlie Hebdo se moquait avec férocité de l’Islamisme, parfois même de l’Islam, comme il se moquait de toutes les religions, en bon anarchiste anticlérical qu’était (et sera toujours) ce journal.
J’ai peur que la violence succède à la violence, du moins pendant quelques jours (une actu chassant l’autre, les gens oublieront vite). Que des innocents soit agressés ou tués parce qu’ils sortent d’une mosquée ou qu’ils boivent un thé à la menthe au lieu d’un Ricard. Peur que ceux qui profitent de ces crimes soient ceux qui se réjouissent à la fois des morts de Charlie Hebdo et de la stigmatisation de l’Islam, je veux parler de l’extrême-droite et de ses proches. Nul doute que du côté de Saint-Cloud ou de Millas, hier on a sabré le champagne…

Alors que faire ? Lire, réfléchir, s’informer, ouvrir les yeux, réapprendre à se servir de son sens critique, échanger, essayer de comprendre l’autre au lieu de le juger. Ce n’est pas de l’angélisme, juste le seul moyen d’assurer le véritable fonctionnement d’une démocratie et, par conséquent, de sauvegarder nos libertés.

Mo56

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Posté le 10/01/2015 à 19h52


France info parle de ce jeune malien musulman qui a aidé les otages portes de Vincennes :

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/lassana-heros-de-la-prise-d-otage-de-la-porte-de-vincennes_793659.html



... Et dire que lui n'est même pas français mais malien alors que les deux frères barjos étaient bien de nationalité française...

Alma

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Posté le 10/01/2015 à 19h53


ladygodiva a écrit le 10/01/2015 à 19h43:

Les grands esprits se rencontrent hein @alma


Vouiiiii....

J'ai pas beaucoup écrit ici... Mais j'ai lu...
J'aurai sans doute participé si j'avais été en état...





Mohilando

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Posté le 10/01/2015 à 19h54

[quote=mo56 j=10/01/2015 h=19h47]

On a pensé à lui vendredi entre collègues.

Mais on ne savait pas qu'il était caché, on pensait qu'il était sous les yeux des deux barjos.
Certains collègues disaient que dans sa situation (telle qu'on l'imaginait), ils auraient demandé à se faire tuer tout de suite pour ne pas subir le stress intense que ça doit être.[/quote]


euh, c'est ce qu'on dit quand on n'est pas dedans après j'imagine que l'envie de vivre doit être la plus forte et qu'une poussée d'adrénaline doit nous aider pour survivre dans ces conditions

quand on entend les otages de la supérette ils voulaient tous vivre

Edité par mohilando le 10-01-2015 à 20h05



Mo56

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Posté le 10/01/2015 à 19h57


mohilando a écrit le 10/01/2015 à 19h54:
[quote=mo56 j=10/01/2015 h=19h47]

On a pensé à lui vendredi entre collègues.

Mais on ne savait pas qu'il était caché, on pensait qu'il était sous les yeux des deux barjos.
Certains collègues disaient que dans sa situation (telle qu'on l'imaginait), ils auraient demandé à se faire tuer tout de suite pour ne pas subir le stress intense que ça doit être.[/quote]


euh, c'est ce qu'on dit quand on n'est pas dedans après j'imagine que l'envie de vivre doit être la plus forte et de l'adrénaline pour survivre dans ces conditions

quand on entend les otages de la supérette ils voulaient tous vivre


Oui, je pense aussi ça.
C'est dans ces conditions extrêmes qu'on se rend compte de la chance qu'on a d'être en vie (c'est d'ailleurs ce qu'à dit à la radio une habitante du quartier de vincennes après avoir vécu la journée d'hier), donc on tient à le rester.

Elliott31

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Posté le 10/01/2015 à 20h01


mo56 a écrit le 10/01/2015 à 19h52:

France info parle de ce jeune malien musulman qui a aidé les otages portes de Vincennes :

http://www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/lassana-heros-de-la-prise-d-otage-de-la-porte-de-vincennes_793659.html



... Et dire que lui n'est même pas français mais malien alors que les deux frères barjos étaient bien de nationalité française...
mais pourquoi vouloir mettre des appellations d'origine dans cette affaire?

tout ce qu'il y a a retenir c'est qu'il y a des fous d'un côté, des humains de l'autre

Alma

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Posté le 10/01/2015 à 20h02


bacchetti a écrit le 10/01/2015 à 19h50:
Eva Bacchetti a partagé la publication de Axel Belliard.
10 min ·

Axel Belliard
Nous avons tous tué Charlie

Je ne suis pas Charlie. Je ne suis ni Charb, ni Wolinski, ni les dix autres. Pourtant, 24 heures après l’attentat, j’étais aux deux rassemblements organisés à Perpignan en leur mémoire. Hier devant le Conseil général (mais que diable avait-il à voir avec le crime ?). Ce matin dans la petite rue où s’abrite le club de la presse local, trop exigüe pour accueillir la foule nombreuse venue à renforts de photocopies « Je suis Charlie ». Eux comme moi pourrons dire « j’étais là ». Et là me reviennent les paroles de la chanson de Zazie :

« J'étais là en octobre 80, après la bombe de Copernic,
Oui j'étais à la manif', avec tous mes copains.
J'étais là, c’est vrai qu'on n’y comprenait rien
Mais on trouvait ça bien, ça bien.
Oui j'étais là pour aider pour le sida, les sans-papiers,
J'ai chanté, j'ai chanté.
Sûr que j'étais là pour faire la fête,
Et j'ai levé mon verre à ceux qui n'ont plus rien,
Encore un verre, on n'y peut rien.
J'étais là, devant ma télé à 20h, j'ai vu le monde s'agiter, s'agiter.
J'étais là, je savais tout de la Somalie, du Bangladesh et du Rwanda,
J'étais là.
J'ai bien vu le sort que le nord réserve au sud, bien compris le mépris,
J'étais là pour compter les morts.
J'étais là, et je n'ai rien fait,
Et je n'ai rien fait.
J'étais là pourtant, j'étais là,
Et je n'ai rien fait, je n'ai rien fait. »

Voilà, j’étais là. Et puis les manifestants de tous bords ont entonné la Marseillaise. Répondre au sang par l’appel au sang : « Aux armes citoyens… Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Alors j’ai eu envie de pleurer et je suis parti. Parce que cet attentat n’est pas un crime contre la France, mais un crime contre la Liberté. Parce que Charlie n’aimait pas les accents guerriers de la Marseillaise dont il s’est au moins autant moqué que des dérives religieuses en général, et pas uniquement de l’islamisme. Parce que depuis hier, je vois sur les réseaux sociaux et j’entends à la radio des tas de gens se réclamer de Charlie et exiger le retour de la peine de mort, stigmatiser l’Islam à tel point que ses représentants se sentent obligés de s’excuser. Tous ces gens qui pour la plupart n’ont jamais lu ni un Hara-Kiri, ni un Charlie Hebdo. Tous ces gens qui, finalement, ne connaissaient au mieux que Cabu quand il dessinait au Club Dorothée… Parmi eux, combien se sont insurgés lorsque les locaux de Charlie Hebdo ont été incendiés en 2011 ? Combien ne s’informent que devant BFM TV ou TF1 ? Combien font partie des 25% qui ont voté FN aux dernières élections européennes ?

Depuis des années, les médias font la part belle à des Zemmour et des Le Pen. Ah le danger de l’Islamisation de notre douce France… On les écoute, persuadés que finalement « ils disent pas que des conneries », on achète leurs livres, on vote pour eux… Après tout, les autres sont « tous pourris », incompétents, carriéristes… Comme si les résistants, les idéalistes, les humanistes et les libertaires étaient des races à jamais disparues.
Comme pour l’affaire Mehra, la Police a fait un travail incroyable. A peine l’attentat commis, on connaissait le nom des coupables. Il parait même que l’un d’eux avait « oublié » sa carte d’identité dans la voiture des bourreaux… Qu’est-ce que c’est con un terroriste ! Bientôt (peut-être même pendant que j’écris ces lignes), on les trouvera. Il y aura une fusillade et ils y resteront. Chacun pourra alors retourner devant sa télé en se disant que Justice est faite et s’inquiètera des nouvelles aventures de Nabila ou de Valérie Trierweiler…
Personne ne se posera la question du « pourquoi ». Oui, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Personne ne se posera la question parce qu’on nous a déjà donné la réponse : l’islamisme.
Et si nous étions les véritables coupables ? Dans « L’Insoutenable légèreté de l’être », Kundera (qui a vécu l’invasion des chars soviétiques dans son pays, la Tchécoslovaquie) écrivait « le pire crime est l’ignorance ». Nous sommes tous coupables parce que nous ignorons la réalité, nous ignorons l’Histoire ou, pire, nous préférons l’ignorer.

Je suis devenu journaliste en 1994. J’avais 25 ans et je rêvais un jour d’écrire l’équivalent du « J’accuse » de Zola. Je croyais en la liberté de la presse, ce fameux « quatrième pouvoir ». J’ai vite déchanté, comprenant que dans les grands médias, les journalistes ne sont que des salariés au service des véritables patrons de leur journal, de leur radio, de leur chaine de télévision : grands industriels, marchands d’armes, financiers, politiciens bien assis… Et que ces salariés perdent leur boulot s’ils ne sont pas aux ordres. Non, la presse en général n’est plus libre depuis longtemps, à part quelques bastions de résistance dont la visibilité est réduite au maximum. Charlie est l’un de ces rares bastions. Charb et les autres étaient de ceux qui refusaient qu’on leur dicte les mots à écrire, les sujets à traiter et à défendre, bref qu’on les oblige à passer la brosse à reluire.
J’aurais pu monter au créneau, dénoncer ce système infâme qui ne conduit qu’à la désinformation, à la lobotomisation des esprits, les dictant malgré eux à acheter tel ou tel produit, qu’il s’agisse d’un I-phone ou d’une idée malsaine. Je l’ai juste fait dans mon coin, j’ai lutté pour ma propre liberté d’expression, parfois pour celle d’un collègue, et puis j’ai jeté l’éponge, comme un boxeur au bord du KO, et j’ai quitté la profession alors que j’aurais dû repartir sur le ring et défendre cette fameuse liberté d’expression que l’on nous sert désormais à toutes les sauces. Au nom de la liberté d’expression, on peut appeler à la haine mais on a de plus en plus de mal à la dénoncer. Quelle honte.

« Nous sommes Charlie… Qu’un sang impur abreuve nos sillons »… Non, désolé, je ne m’en remets pas. C’est en confondant tout et n’importe quoi que nous sommes tous responsables de l’attentat d’hier. Parce que nous avons laissé le FN se dédiaboliser alors qu’il défend les mêmes idées et applique les mêmes stratégies que les partis fascistes des années 1930. Parce que nous confondons le conflit israélo-palestinien avec une guerre de religion alors qu’il s’agit d’une guerre coloniale. Parce que depuis le 11 septembre 2001, nous ne regardons plus les arabes de la même manière. Parce que nous avons substitué le mot « solidarité » par le mot « assistanat ». Parce que nous sommes incapables de regarder plus loin que notre petit confort. Parce qu’on a peur pour nos retraites vu que nos impôts seraient dilapidés dans les aides sociales distribuées à des faignasses bronzées. Parce que quand Sarkozy, Balkany et tant d’autres détournent des millions d’euros, on les réélit quand même. Parce que quand Depardieu s’exile en Russie en affirmant que Poutine est un grand démocrate, on dit qu’il a bien raison de ne plus payer ses impôts en France. Parce que ceux qui veulent la tête des « bougnoules » oublient que leurs ancêtres furent traités de « ritals », « d’espingouins », de « polaks », de « portos », etc.

Oui, les véritables terroristes, c’est bien nous. Nous nous sommes laissés entrainer dans un individualisme forcené qui nous conduit à chercher des boucs-émissaires partout. SDF, Roms, musulmans… Ce matin, sur Facebook, un homme (que je ne connais pas) arborait le fameux « Je suis Charlie » tout en écrivant « Si les terroristes sont capturés, la mère « Teub ira » les fera libérer et on leur paiera le billet d’avion pour repartir au djihad avec le RSA et la carte vitale ». Non, ce n’était pas une blague…

Bref, j’étais là hier et ce matin. Et tout ce que j’arrive à faire, c’est prendre ma plume. Une plume désenchantée. Quel paradoxe pourtant ! Je devrais me réjouir qu’à Perpignan (seule ville française à commémorer chaque année les morts de l’OAS qui, rappelons-le, étaient des terroristes…), un monde fou soit venu manifester son indignation. Si nous avions été une poignée, comme lors de la mort de Clément Méric, j’aurais hurlé ma colère. Mais la question que je me pose, c’est pourquoi étaient-ils là ? Et la réponse me terrifie.

J’ai peur que ce drame soit à nouveau détourné pour cracher sur l’Islam, ou plutôt sur les arabes en général puisque personne ne fait plus la différence, comme si tous les blancs étaient des cathos intégristes… Charlie Hebdo se moquait avec férocité de l’Islamisme, parfois même de l’Islam, comme il se moquait de toutes les religions, en bon anarchiste anticlérical qu’était (et sera toujours) ce journal.
J’ai peur que la violence succède à la violence, du moins pendant quelques jours (une actu chassant l’autre, les gens oublieront vite). Que des innocents soit agressés ou tués parce qu’ils sortent d’une mosquée ou qu’ils boivent un thé à la menthe au lieu d’un Ricard. Peur que ceux qui profitent de ces crimes soient ceux qui se réjouissent à la fois des morts de Charlie Hebdo et de la stigmatisation de l’Islam, je veux parler de l’extrême-droite et de ses proches. Nul doute que du côté de Saint-Cloud ou de Millas, hier on a sabré le champagne…

Alors que faire ? Lire, réfléchir, s’informer, ouvrir les yeux, réapprendre à se servir de son sens critique, échanger, essayer de comprendre l’autre au lieu de le juger. Ce n’est pas de l’angélisme, juste le seul moyen d’assurer le véritable fonctionnement d’une démocratie et, par conséquent, de sauvegarder nos libertés.


Il a tellement raison....

Alma

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Posté le 10/01/2015 à 20h03


elliott31 a écrit le 10/01/2015 à 20h01:
mais pourquoi vouloir mettre des appellations d'origine dans cette affaire?

tout ce qu'il y a a retenir c'est qu'il y a des fous d'un côté, des humains de l'autre


Voila

Mohilando

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Posté le 10/01/2015 à 20h04


bacchetti a écrit le 10/01/2015 à 19h50:
Eva Bacchetti a partagé la publication de Axel Belliard.
10 min ·

Axel Belliard
Nous avons tous tué Charlie

Je ne suis pas Charlie. Je ne suis ni Charb, ni Wolinski, ni les dix autres. Pourtant, 24 heures après l’attentat, j’étais aux deux rassemblements organisés à Perpignan en leur mémoire. Hier devant le Conseil général (mais que diable avait-il à voir avec le crime ?). Ce matin dans la petite rue où s’abrite le club de la presse local, trop exigüe pour accueillir la foule nombreuse venue à renforts de photocopies « Je suis Charlie ». Eux comme moi pourrons dire « j’étais là ». Et là me reviennent les paroles de la chanson de Zazie :

« J'étais là en octobre 80, après la bombe de Copernic,
Oui j'étais à la manif', avec tous mes copains.
J'étais là, c’est vrai qu'on n’y comprenait rien
Mais on trouvait ça bien, ça bien.
Oui j'étais là pour aider pour le sida, les sans-papiers,
J'ai chanté, j'ai chanté.
Sûr que j'étais là pour faire la fête,
Et j'ai levé mon verre à ceux qui n'ont plus rien,
Encore un verre, on n'y peut rien.
J'étais là, devant ma télé à 20h, j'ai vu le monde s'agiter, s'agiter.
J'étais là, je savais tout de la Somalie, du Bangladesh et du Rwanda,
J'étais là.
J'ai bien vu le sort que le nord réserve au sud, bien compris le mépris,
J'étais là pour compter les morts.
J'étais là, et je n'ai rien fait,
Et je n'ai rien fait.
J'étais là pourtant, j'étais là,
Et je n'ai rien fait, je n'ai rien fait. »

Voilà, j’étais là. Et puis les manifestants de tous bords ont entonné la Marseillaise. Répondre au sang par l’appel au sang : « Aux armes citoyens… Qu’un sang impur abreuve nos sillons ». Alors j’ai eu envie de pleurer et je suis parti. Parce que cet attentat n’est pas un crime contre la France, mais un crime contre la Liberté. Parce que Charlie n’aimait pas les accents guerriers de la Marseillaise dont il s’est au moins autant moqué que des dérives religieuses en général, et pas uniquement de l’islamisme. Parce que depuis hier, je vois sur les réseaux sociaux et j’entends à la radio des tas de gens se réclamer de Charlie et exiger le retour de la peine de mort, stigmatiser l’Islam à tel point que ses représentants se sentent obligés de s’excuser. Tous ces gens qui pour la plupart n’ont jamais lu ni un Hara-Kiri, ni un Charlie Hebdo. Tous ces gens qui, finalement, ne connaissaient au mieux que Cabu quand il dessinait au Club Dorothée… Parmi eux, combien se sont insurgés lorsque les locaux de Charlie Hebdo ont été incendiés en 2011 ? Combien ne s’informent que devant BFM TV ou TF1 ? Combien font partie des 25% qui ont voté FN aux dernières élections européennes ?

Depuis des années, les médias font la part belle à des Zemmour et des Le Pen. Ah le danger de l’Islamisation de notre douce France… On les écoute, persuadés que finalement « ils disent pas que des conneries », on achète leurs livres, on vote pour eux… Après tout, les autres sont « tous pourris », incompétents, carriéristes… Comme si les résistants, les idéalistes, les humanistes et les libertaires étaient des races à jamais disparues.
Comme pour l’affaire Mehra, la Police a fait un travail incroyable. A peine l’attentat commis, on connaissait le nom des coupables. Il parait même que l’un d’eux avait « oublié » sa carte d’identité dans la voiture des bourreaux… Qu’est-ce que c’est con un terroriste ! Bientôt (peut-être même pendant que j’écris ces lignes), on les trouvera. Il y aura une fusillade et ils y resteront. Chacun pourra alors retourner devant sa télé en se disant que Justice est faite et s’inquiètera des nouvelles aventures de Nabila ou de Valérie Trierweiler…
Personne ne se posera la question du « pourquoi ». Oui, pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Personne ne se posera la question parce qu’on nous a déjà donné la réponse : l’islamisme.
Et si nous étions les véritables coupables ? Dans « L’Insoutenable légèreté de l’être », Kundera (qui a vécu l’invasion des chars soviétiques dans son pays, la Tchécoslovaquie) écrivait « le pire crime est l’ignorance ». Nous sommes tous coupables parce que nous ignorons la réalité, nous ignorons l’Histoire ou, pire, nous préférons l’ignorer.

Je suis devenu journaliste en 1994. J’avais 25 ans et je rêvais un jour d’écrire l’équivalent du « J’accuse » de Zola. Je croyais en la liberté de la presse, ce fameux « quatrième pouvoir ». J’ai vite déchanté, comprenant que dans les grands médias, les journalistes ne sont que des salariés au service des véritables patrons de leur journal, de leur radio, de leur chaine de télévision : grands industriels, marchands d’armes, financiers, politiciens bien assis… Et que ces salariés perdent leur boulot s’ils ne sont pas aux ordres. Non, la presse en général n’est plus libre depuis longtemps, à part quelques bastions de résistance dont la visibilité est réduite au maximum. Charlie est l’un de ces rares bastions. Charb et les autres étaient de ceux qui refusaient qu’on leur dicte les mots à écrire, les sujets à traiter et à défendre, bref qu’on les oblige à passer la brosse à reluire.
J’aurais pu monter au créneau, dénoncer ce système infâme qui ne conduit qu’à la désinformation, à la lobotomisation des esprits, les dictant malgré eux à acheter tel ou tel produit, qu’il s’agisse d’un I-phone ou d’une idée malsaine. Je l’ai juste fait dans mon coin, j’ai lutté pour ma propre liberté d’expression, parfois pour celle d’un collègue, et puis j’ai jeté l’éponge, comme un boxeur au bord du KO, et j’ai quitté la profession alors que j’aurais dû repartir sur le ring et défendre cette fameuse liberté d’expression que l’on nous sert désormais à toutes les sauces. Au nom de la liberté d’expression, on peut appeler à la haine mais on a de plus en plus de mal à la dénoncer. Quelle honte.

« Nous sommes Charlie… Qu’un sang impur abreuve nos sillons »… Non, désolé, je ne m’en remets pas. C’est en confondant tout et n’importe quoi que nous sommes tous responsables de l’attentat d’hier. Parce que nous avons laissé le FN se dédiaboliser alors qu’il défend les mêmes idées et applique les mêmes stratégies que les partis fascistes des années 1930. Parce que nous confondons le conflit israélo-palestinien avec une guerre de religion alors qu’il s’agit d’une guerre coloniale. Parce que depuis le 11 septembre 2001, nous ne regardons plus les arabes de la même manière. Parce que nous avons substitué le mot « solidarité » par le mot « assistanat ». Parce que nous sommes incapables de regarder plus loin que notre petit confort. Parce qu’on a peur pour nos retraites vu que nos impôts seraient dilapidés dans les aides sociales distribuées à des faignasses bronzées. Parce que quand Sarkozy, Balkany et tant d’autres détournent des millions d’euros, on les réélit quand même. Parce que quand Depardieu s’exile en Russie en affirmant que Poutine est un grand démocrate, on dit qu’il a bien raison de ne plus payer ses impôts en France. Parce que ceux qui veulent la tête des « bougnoules » oublient que leurs ancêtres furent traités de « ritals », « d’espingouins », de « polaks », de « portos », etc.

Oui, les véritables terroristes, c’est bien nous. Nous nous sommes laissés entrainer dans un individualisme forcené qui nous conduit à chercher des boucs-émissaires partout. SDF, Roms, musulmans… Ce matin, sur Facebook, un homme (que je ne connais pas) arborait le fameux « Je suis Charlie » tout en écrivant « Si les terroristes sont capturés, la mère « Teub ira » les fera libérer et on leur paiera le billet d’avion pour repartir au djihad avec le RSA et la carte vitale ». Non, ce n’était pas une blague…

Bref, j’étais là hier et ce matin. Et tout ce que j’arrive à faire, c’est prendre ma plume. Une plume désenchantée. Quel paradoxe pourtant ! Je devrais me réjouir qu’à Perpignan (seule ville française à commémorer chaque année les morts de l’OAS qui, rappelons-le, étaient des terroristes…), un monde fou soit venu manifester son indignation. Si nous avions été une poignée, comme lors de la mort de Clément Méric, j’aurais hurlé ma colère. Mais la question que je me pose, c’est pourquoi étaient-ils là ? Et la réponse me terrifie.

J’ai peur que ce drame soit à nouveau détourné pour cracher sur l’Islam, ou plutôt sur les arabes en général puisque personne ne fait plus la différence, comme si tous les blancs étaient des cathos intégristes… Charlie Hebdo se moquait avec férocité de l’Islamisme, parfois même de l’Islam, comme il se moquait de toutes les religions, en bon anarchiste anticlérical qu’était (et sera toujours) ce journal.
J’ai peur que la violence succède à la violence, du moins pendant quelques jours (une actu chassant l’autre, les gens oublieront vite). Que des innocents soit agressés ou tués parce qu’ils sortent d’une mosquée ou qu’ils boivent un thé à la menthe au lieu d’un Ricard. Peur que ceux qui profitent de ces crimes soient ceux qui se réjouissent à la fois des morts de Charlie Hebdo et de la stigmatisation de l’Islam, je veux parler de l’extrême-droite et de ses proches. Nul doute que du côté de Saint-Cloud ou de Millas, hier on a sabré le champagne…

Alors que faire ? Lire, réfléchir, s’informer, ouvrir les yeux, réapprendre à se servir de son sens critique, échanger, essayer de comprendre l’autre au lieu de le juger. Ce n’est pas de l’angélisme, juste le seul moyen d’assurer le véritable fonctionnement d’une démocratie et, par conséquent, de sauvegarder nos libertés.


Bachetti, un très grand MERCI pour ce texte que je rejoins à 200 pour 100 et que je vais m'empresser de diffuser ( c'est possible?)
ça relève le niveau de ce qu'on a pu lire ici et qui m'a profondément heurtée et blessée

Mo56

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 10/01/2015 à 20h06


Celui-là m'a fait rire :

Badmonster

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 10/01/2015 à 20h07

Honnêtement, je ne vois pas trop en quoi notre société certes individualiste serait responsable.
Selon les témoignages, le tueur de la porte de Vincennes a déclaré que " vous nous opprimez, les actions continueront tant que vous continuerez à obliger nos femmes à se déshabiller ".

Il a aussi accusé les opérations françaises à l'étranger, notamment au Mali.

Voila voila.

Mohilando

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 10/01/2015 à 20h07


alma a écrit le 10/01/2015 à 20h03:


Voila


ben vi, voilà quoi

Mohilando

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Charlie hebdo => attaque
Posté le 10/01/2015 à 20h10


alma a écrit le 10/01/2015 à 19h53:


Vouiiiii....

J'ai pas beaucoup écrit ici... Mais j'ai lu...
J'aurai sans doute participé si j'avais été en état...







tu parles de qui là, avec ton dessin?
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Charlie hebdo => attaque