Mon petit demi-trait a tendance aussi à grossir rien qu'à sentir l'odeur de l'herbe.
J'ai essayé plusieurs configurations : les premières années il était dans un pré, très grand, et très riche. 5 ha pour 4 chevaux + 1 âne. Forcément il est devenu énorme en quelques mois...
Mon inexpérience a fait que j'ai eu du mal à "me rendre compte" (ça paraît si flagrant pourtant

) de son état assez grave. On a évité la fourbure, coup de chance. Mais j'ai repris sa ligne en main. Au début avec un panier (car comme toi je ne voulais pas le séparer de ses copains : 3 retraités, une SF atteinte de cushing, un TF, et un cocktail typé DSA... quelle injustice, eux dont les propriétaires ne faisaient rien de spécial pour leur faire garder la ligne, étaient juste comme il faut niveau poids) mais j'ai vite laissé tomber. Il blessait et quand je lui enlevais son panier, la frustration endurée faisait qu'il se goinfrait encore plus qu'avant.
J'ai donc fait un paddock sur la zone la moins riche du pré et ça s'est avéré beaucoup plus efficace :
Il voyait toujours ses copains, et en plus l'âne arrivait à passer sous le ruban électrique (faut croire qu'il était insensible au jus) pour venir lui tenir compagnie... et surtout, je pense, pour piocher dans les compléments minéraux qu'il semblait adorer. Oui d'ailleurs, faut y penser à ça : sur un paddock où l'herbe est moins riche, surpâturée, il peut être utile de prévoir des compléments minéraux.
Depuis j'ai déménagé, il est à présent dans une pension pré avec 2 copains qui grossissent vite aussi (dont un appartient à la gérante). Du coup ils sont sur des prés choisis pour leur relative "pauvreté" (en rotation pour ne pas surpâturer). Et si jamais quand ils arrivent dans un nouveau pré, l'herbe semble trop grasse, la surface est alors limitée, paddock pour tous. J'ai vraiment du bol avec cette pension
Bon, je ne dirais pas qu'il est parfait aujourd'hui niveau poids, surtout qu'il ne travaille pas beaucoup, m'enfin ça reste acceptable...
