@Madstripes
Les trois premières années, le cursus est commun, sous forme de différentes Unités de Valeur, orientées sur la bovine, équine ou canine ou transversales (réglementation sanitaire par exemple).
La quatrième année est dite "toute clinique" c'est à dire que nous partageons notre année entre les cliniques bovine, équine et canine de l'école.
Je ne vais pas vous mentir, l'équine ne tient pas la place majoritaire. Cela dit, nous sommes quand même bien formés.
La cinquième année est une année d'approfondissement (et pas de spécialisation car à la fin le diplôme est général): on choisit une voie entre animaux de production (bovins, petits ruminants, porcs, volailles, lapins, aviculture), équine ou canine (chien, chat, NAC).
Donc cette année-là est consacrée exclusivement à la médecine de la filière choisie.
A cela peut se rajouter un internat (un an, en école ou clinique privée, très courant chez les vétos équins), un assistanat (un an en école ou privé), un résidanat (trois ans, permet d'obtenir le titre de spécialiste dans une discipline donnée). Ces formations complémentaires ne sont pas exclusives les unes des autres (on peut les cumuler).
Donc dire que les vétos ne connaissent que la médecine de base... Faut pas délirer non plus. Ceux qui ne font des chevaux qu'occasionnellement peut-être (ruraux par exemple), et encore, mais ce n'est pas parce que la structure emploie moins de x vétos qu'ils sont incapables.
Et je répète que n'importe quel véto (et pas forcément équin pour le coup), ou même n'importe quel étudiant de fin de 3ème année, est capable de calculer une ration pour n'importe quel cheval.
Des expériences négatives, tout le monde en a, c'est normal. Comme dans toute profession. Si on lance le même débat sur les médecins, les ostéopathes, les pharmaciens, ce que vous voulez, le résultat est le même.
Alors ne pas tout gober, certes, mais mettre en doute systématiquement le diagnostic de votre véto parce qu'untel vous a dit que un jour blablabla, c'est tout aussi bête.
En revanche je suis d'accord avec la personne qui disait le dialogue proprio/véto est capital (on appelle ça l'anamnèse). Et je suis également d'accord qu'estimer la qualité d'un animal par ses performances sportives uniquement est stupide et même complètement anti-déontologique.