emitagada
J'ai hésité à répondre, parce que c'est très difficile comme situation...
Citation :
Vous connaissez le dicton: « loin des yeux loin du cœur »,
C'est justement ce que j'allais te demander, un peu différemment : est-ce qu'il te manque, là dans l'instant ?
J'ai eu une ponette B, pour tenir compagnie à mon premier cheval. Une vraie peste qui chargeait au pré... Mais docile comme tout une fois attrapée. J'ai failli la renvoyer fissa à son éleveur le premier mois. J'ai cédé aux arguments d'une amie, non non, ne fais pas ça... OK... MAIS je savais que le jour où j'aurais des enfants, je ne garderais pas cette ponette dans mes prés. Trop de risques d'accident, même si elle s'était bien calmée et ne chargeait plus les gens qu'elle connaissait.
Le moment venu, je l'ai cédée sans aucun regret à mon amie, comme poulinière (pour des poneys d'attelage, et ses fils, hormis un, avaient plutôt bon caractère).
Ensuite j'ai eu une autre jument (une appaloosa, tiens...). Un fort caractère... Et je me suis posée la même question. Je garde, ou pas ?
J'avoue que lorsque je l'ai envoyée au débourrage, on aurait proposé de me l'acheter là-bas... Je disais oui. Parce qu'elle ne me manquait pas à la maison.
Finalement je l'ai gardée. Elle m'a énormément appris... Mais dire que j'en ai "profité" ? Que j'ai eu beaucoup de plaisir avec elle ? Non. J'ai essentiellement eu des remises en question, lol... Ce n'est pas elle ma jument de cœur, elle est compliquée comme tout en balade, j'ai fini par arrêter de sortir dehors avec elle. Elle est en semi-retraite à 19 ans, elle n'a jamais fichu grand chose...
Citation :
Et justement si de retour à la maison il faut encore tout recommencer
C'est ce qu'elle m'a appris en premier, cette jument : chasser le naturel il revient au galop.
Travaillée très très régulièrement, sans rien laisser passer, elle est top. Deux mois d'arrêt, tout est à recommencer...
Citation :
Et puis ça serait plus facile pour moi pour les éventuelles présentations en cas d’acheteur potentiel de l’avoir à la pension.
Je plusseois.
La dernière question, c'est celle de la peur de remonter après une telle fracture.
J'ai eu énormément de mal pour ma part... Et j'aurais été incapable de le faire sur un cheval qui m'aurait mis à terre volontairement (le mien a eu peur d'un chien, à part son démarrage au galop intempestif, je ne peux vraiment rien lui reprocher...).