ça dépend vraiment des chevaux....
car il y a des étalons qui n'arrivent pas à avoir à la fois la tête au travail et aux nanas, pour parler trivialement
perso, le mien peut très bien saillir une jument, et directement derrière, enchainer une heure de travail sous la selle en étant impeccablement concentré. Ou faire l'inverse, travailler puis honorer ces dames.
La seule limite que je me fixe, c'est pour la monte naturelle, ne pas partir plus de 3 jours, et bien faire une saillie juste avant le départ, puis une autre dès le retour (si la jument est encore en chaleur), histoire d'être sûre que la jument a toujours de la semence dans le tractus génital (par tests en IART on sait que mon étalon est au moins fertile 4 jours

)
Après, le cas d'Akanto, qui est méga cool à la saillie et ne se prend vraiment pas le chou avec ça, c'est malheureusement loin d'être la norme...
il y a 2 ans, ma soeur avait acheté une saillie d'un SF en Alsace, le véto avait échographié la jument le vendredi midi, nous ordonne de l'emmener et de la faire saillir impérativement vendredi ou samedi, l'étalonnière a refusé, car l'étalon était en concours le week end.... et a refusé de la re-saillir le dimanche soir car "l'étalon était fatigué"...le lundi elle avait ovulé....
ça, perso, c'est inacceptable, si on propose un étalon à la saillie, on s'engage à ce que les juments soient pleines, quite à zapper un concours (à 400€ la saillie, versus un CSO 110....).