Problème familiaux : Grave harcèlement moral

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Wowwow

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Problème familiaux : Grave harcèlement moral
Posté le 25/05/2015 à 20h13

Bonjour à tous !

Petites précisions avant de commencer :
1) J'ai conscience que ce forum n'est pas spécialisé en la matière, mais je sais que les réponses y sont souvent rapides et qu'avec un peu de chance, on tombe parfois sur des personnes qui s'y connaissent un peu

2) Mon message risque d'être assez mal formulé car j'ai peu de temps, mais je vais essayer d'être le plus claire et explicite possible, pardonnez moi d'avance et n'hésitez pas à me demander des infos supplémentaires !


Alors voilà, j'ai une amie qui a de gros soucis familiaux.
Et notamment avec sa mère, qui est sûrement malade mentalement mais qui a toujours refusé de se faire soigner.
Depuis son enfance mon amie subit de la part de sa mère un harcèlement moral et parfois physique qui évolue de plus en plus mal.
Je vais essayer de planter un peu le décor pour commencer, et vous présenter le phénomène :
Sa maman est extrêmement maniaque et passe de très nombreuses heures à faire le ménage par jour, ce qui rend la vie de famille impossible (impossible de manger certains jours, de prendre une douche, de passer à tels endroits etc.)
Elle est également boulimique (elle mange absolument tout ce qu'il y a dans la maison, quitte à se faire plusieurs paquets de 10 petits pains en une soirée) puis se fait vomir. Tous les jours.
Elle a de violentes crises d'hystéries à la moindre contrariétés (c'est-à-dire plusieurs fois par jour) et insulte sa fille de la pire manière qu'il soit. Je cite, mot pour mot, car j'ai pu entendre les enregistrements que mon amie a pris : "Je ne voulais pas d'enfants, surtout pas de filles, je savais que ça serait des pu***", "Tues toi sur la route", "Je vais prendre un couteau et arracher toute la graisse qu'il y a sur ton corps" (alors que ma copine est toute fit'), "Ton copain a bien fait de te quitter", "Vivement que tu te casses d'ici", "Tu es moche, grosse etc", "Je vais te tuer", "Ton père est pas ton père"...
Enfin, bref, grosse, grosse ambiance.
Il y a eu aussi de plus violentes crises où elle a parfois tenter de frapper ou même pire mon amie et son père (eau de javel dans les yeux, couteau dans la porte, et même une fois elle a volontairement fait reculer la voiture d'un coup alors que mon amie était en train de monter dedans)
Le pire dans tout cela c'est que cette femme gardait des enfants jusqu'à il y a peu (heureusement elle a changé de métier) et leur faisait subir ces mêmes violences. Pas de coups heureusement (à part parfois des enfants secoués) mais de violents emportements dont j'ai déjà été témoin.
Les gamins étaient traumatisés et ne voulaient plus dormir chez elle. Mon amie m'explique même qu'un jour elle a surprit une petite fille en train de reproduire sur une poupée ce qu'elle subissait. C'est à dire qu'elle l'a secouait et lui criait "Tais toi, tais toi !".

Et bien évidemment, les enfants osent pas parler, et la mère de mon amie redevenait la plus adorable des femmes devant les parents, qui ne se doutaient de rien.


Tout ceci ne sont évidemment que des exemples, mais résument bien l'état global de la situation.
Mon amie n'a jamais pu avoir de relations normales avec sa mère et ne l'a jamais appelé "maman" mais toujours par son prénom. Elle n'a jamais reçu de câlins, ou de mots encourageants de sa part comme chaque enfant devrait en recevoir et les voisins de la famille venaient parfois la chercher lorsqu'ils entendaient les cris venant de la maison.
Mais maintenant qu'elle est devenue majeure (elle à 19 ans depuis peu), et que la situation a empiré (sa mère refuse désormais de lui payer quoi que ce soit et l'a même escroqué), elle a désormais envie d'agir et faire en sorte que ce qu'elle a vécu soit reconnu.

De plus, la situation se retourne gravement en ce moment, puisque sa mère fait désormais croire à son entourage que c'est elle qui est victime de harcèlement.

Sous nos encouragements (prudents tout de même), mon amie a décidé de monter un dossier, avec les enregistrements, les vidéos, les témoignages (nombreux) mais elle ne sait pas comment s'y prendre, et surtout auprès de qui porter plainte.

C'est donc pour cela que j'en viens à vous pour vous exposer la situation et vous demander des conseils. A qui s'adresser ? Comment s'y prendre ? Qu'est-ce que cela peut engendrer ?

En vous remerciant,

Dernière petite précision : je suis quelqu'un de très prudente, et j'essaie d'être le plus objective possible, si j'en suis à vous demander conseil c'est que la situation devient vraiment grave. Mon amie ne peut plus manger tous les jours, ne peut plus être remboursé pour les frais médicaux, et n'est presque plus en sécurité chez elle...

Edité par wowwow le 26-05-2015 à 00h03

Cesareole

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Posté le 27/05/2015 à 18h31

Pareil, une assistante sociale. Mais juste une question : Personne n'a rien vu avant ? C'est fou ça de laisser un enfant seul face à un adulte malveillant à ce point. En tout cas, je suis de tout coeur avec elle et j'espère qu'elle pourra se reconstruire rapidement, parce que ce n'est pas évident de supporter ça toute sa vie d'enfant.

Cesareole

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Problème familiaux : Grave harcèlement moral
Posté le 27/05/2015 à 19h45

En Belgique, de toute façon, les parents ont l'obligation de subvenir aux besoins de leurs enfants tant qu'ils sont aux études. Mais plusieurs points sont à soulever comme plusieurs personnes l'ont déjà dit. Que veut-elle ?
1. que tout le monde sache ce qu'elle subit : beaucoup de gens s'en foutent. On doit se reconstruire tout seul. Tous les gens autour de nous ne peuvent jamais comprendre dans quel gouffre on se trouve. Il faut se débrouiller tout seul pour survivre.
2. se venger et faire souffrir la personne qui nous a fait souffrir : on se sent pas plus heureux ni plus en paix à la fin. Parce qu'on se rend compte que la personne qui nous fait souffrir a aussi souffert auparavant et qu'aucune compensation financière ne pourra effacer ce qu'on a vécu.
3. Pouvoir subvenir à ses besoins et pouvoir faire les études qu'elle veut : saisir le tribunal. C'est faisable en Belgique mais je ne sais pas si en France c'est pareil. Point positif : si les parents ont de l'argent ok. Point négatif : s'il n'en n'ont pas, ça sert à rien. A voir.
4. protéger les enfants que sa mère a garder : sans attendre, il faut prévenir les services sociaux (ou équivalents en France) afin que ces enfants aient une chance de ne pas trop souffrir des traitements qu'il ont reçu et qu'ils ne reproduisent pas ce qu'ils ont vécus quand eux-mêmes seront parents (c'est voir à long terme mais je pense que c'est primordial pour que d'autres enfants ne souffrent pas). Il faut casser le cercle vicieux avant qu'il s'emballe dans le mauvais sens pour eux.
Points 3 et 4 : les plus importants à mes yeux et les principales raison de se battre.

En tout cas, elle aurait été en face de moi, je dois dire qu'elle aurait eu droit à une grosse séance de calins car aucun enfant ne devrait subir ça.

Oubeule

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Posté le 27/05/2015 à 20h37


wowwow a écrit le 27/05/2015 à 16h28:


Mon amie est tellement à bout qu'elle voudrait juste un peu de justice. Que les parents des enfants que sa mère gardait soient mis au courant, que les gens comprennent qu'il y a réellement un problème, et même qu'elle soit punie ou soignée s'il le faut...

Alors je ne voudrais pas être pessimiste mais si elle est vraiment malade et que ton amie porte plainte, il y aura une expertise psychiatrique et elle sera reconnu irresponsable pénalement si elle est aussi malade qu'elle le dit. Donc pas de punissions.
Et pour qu'elle soit soignée, il faudrait qu'elle le veuille, sinon tu ne peux la forcer excepté si elle commet un acte grave (s'est pas sympa de dire ça mais du harcèlement psychologique ne suffira pas) et qu'elle passe en audience, elle pourra avoir une obligation de soin et même dans ce cas ca marche rarement. Il peut y avoir une hospitalisation demandée par un tiers mais dans ce cas, il faut également plus lourd que ça!(désolé)
Malheureusement s'est la réalité en France.


wowwow a écrit le 27/05/2015 à 16h28:
Elle pensait effectivement porter plainte mais en y réfléchissant plus longuement elle s'est demandé s'il ne serait pas plus judicieux de contacter un psychologue ou une personne qualifiée qui pourrait venir en aide à sa mère et donc par conséquent à elle.

Si ton amie n'en peut plus, le mieux et qu'elle parte et pour cela il faut être aidé dans les démarche pour l’aspect finance...Donc l'assistante sociale de secteur qui est la plus compétente pour cela mais pour que ton amie se sente au moins entendu elle peut toute fois porter plainte et voir une psychologue pour elle, puisque ELLE veut s'en sortir!

Oubeule

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Posté le 27/05/2015 à 20h44


rushawk a écrit le 27/05/2015 à 16h40:
Et la soeur de ton amie ne peut pas l'héberger?

Sinon elle est plutôt borderline que bipolaire, je sais de quoi je parle, ma soeur est borderline.

Borderline c'est plus terrifiant que la bipolarité... Cette dernière est un changement de comportement qui s'étend sur plusieurs mois, tandis que borderline, tu change du tac au tac en 2 secondes et ça s'arrête jamais, c'est imprévisible.


Franchement aucun rapport! tu peux aussi comparer un rhum et une otite! L'une est au frontière de deux monde comme son nom l'indique et nécessite d'avantage un accompagnement qu'un traitement et vient d'une histoire et l'autre est une "maladie mentale" et nécessite obligatoirement un traitement, rien avoir avec une question de temps des symptômes, je ne pousse pas plus loin la reflexion...a pourrait être gênant!

Petitemun

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Posté le 02/08/2015 à 20h38

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Klavel

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Posté le 02/08/2015 à 20h52


oubeule a écrit le 27/05/2015 à 20h44:


Franchement aucun rapport! tu peux aussi comparer un rhum et une otite! L'une est au frontière de deux monde comme son nom l'indique et nécessite d'avantage un accompagnement qu'un traitement et vient d'une histoire et l'autre est une "maladie mentale" et nécessite obligatoirement un traitement, rien avoir avec une question de temps des symptômes, je ne pousse pas plus loin la reflexion...a pourrait être gênant!

La bipolarité (ou maniaco-dépressif) est également considérée comme un trouble mental selon le DSM-IV tout comme le trouble de la personnalité borderline...
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