Remise en question

La prepa ingénieur agronome me tente bien, je vais me renseigner! Ce diplôme donne un niveau bac +5?


Pour les BPJEPS et autre diplôme d'enseignement il faut un galop 7.. Et étant pas propriétaire ni demi pensionnaire... Passer d'un galop 4 à un G7 en un an.. C'est impossible en tout cas sur le papier..

Bonjour,

Pour ma part, j'ai également fait un bac général, car dans le doute quant à mon avenir, j'ai préféré jouer l'assurance.
En sortant du système scolaire, j'ai renoncé à aller à la fac, et j'ai vécu un an dans mon centre équestre, à aider quotidiennement, tout le temps, de 7h45 à 20h. Alors oui faut être motivé, je savais ce que je voulais. Je n'avais pas le niveau non plus pour rentrer en BPJEPS (G6), et j'ai passé cette année également à monter à cheval, seule ou en cours, toujours des chevaux différents, j'ai commencé la compétition en CCE, ce qui m'a beaucoup apporté sur la rigueur de mon équitation (position, automatismes). J'ai finalement passé les tests d'entrée en formation, que j'ai eus grâce à tous les progrès que j'avais fait durant cette année, à monter quotidiennement.
Pour progresser, pas de secrets, il faut monter énormément, pouvoir sentir par soi-même et être accompagné par un bon enseignant.
Je suis donc rentrée en formation cette année, et je ne regrette rien, chaque jour que je passe avec les chevaux me donne envie d'y rester toute ma vie un peu plus. Le milieu est loin d'être facile, mais une fois qu'on devient un peu plus "homme de cheval" à force d'y être et d'apprendre chaque jour plus, on se forge et on pourra prendre son indépendance.

Essaie de te lancer, de proposer ton aide à des pros qui pourront te faire monter en retour, d'y être le plus possible pour apprendre le plus possible. Ca contribuera aussi à l'évaluation de ta motivation.

Oui niveau G7. Après, y'en a qui sont acceptés avec niveau G6, ça dépend des endroits...
Si tu as le niveau G5 et que tu es acharnée et motivée, tu progresseras énormément. Quitte à y passer deux ans, prends le temps. Ce sera plus facile pour la suite

oui niveau bac +5 :)

Mago89, je ne suis pas propriétaire, ni véhiculé et j'ai des parents... Comment dire.. Qui s'en contre fiche de ma passion. C'est à dire que m'emmener le samedi, c'est bien mais m'emmener le dimanche matin à 7h par exemple pour un concours, ma grand mère est obligée de le faire... Ils n'ont "pas le temps" car ils travaillent.. En plus, j'ai des parents séparés alors ils se font la guerre pour savoir qui payera quoi.. Et pourtant, hormis l'équitation et mes besoins normaux, je ne leurs demande rien...
Enfin bref, du coup compliqué pour moi de monter tout les jours! Notamment que j'ai le bac en parallèle pour cette année... Du coup je me disais, pourquoi pas, l'année prochaine faire une année "sympathique", trouver un petit boulot de caissière, donner des cours de maths par exemple ou même garder des enfants et des animaux pour pouvoir financer des demis-pensions... Ou alors faire l'école de NIAO (si j'arrive à me faire financer) d'ostéopathie pour apres ouvrir mon Ecurie de propriétaire avec mon diplôme comme atout..

Et du coup, tu es monitrice d'équitation ? 😊

Sinon demande un crédit auprès d'une banque pour financer ton école d'ostéo

Pour être endette avant de commencer

Salut !
Je vais aller l'encontre de la majorité des commentaires ici mais je pense qu'on a qu'une vie et qu'il faut tenter.
J'ai fais un bac ES, puis un DUT gestion des entreprises et enfin une Licence en Marketing Digital. J'étais déjà galop 7 et sortais en Cso, puis j'ai eu un déclic. J'ai voulu entrer en BPJEPS. J'ai d'abord passé les tests juste pour voir, je les ais eus et ait rencontré sur place celui qui est mon formateur, et c'est une super expérience. Ça fait 1 mois que je suis dedans et je ne regrette pas.
J'ai choisi de faire du général et d'avoir un diplôme qui me permette de me retourner si ce milieu ne va plus. Mais on n'a qu'une vie et vaut mieux se dire qu'on fait un métier qu'on aime plutôt qu'un métier qui paie. Enfin c'est ma façon de voir je respecte les autres avis !
Voilà pour ma part, écoute tes envies et ton avis à toi ! C'est ta vie après tout :)
A plus !

bah en même temps si ces parents ne l'aident pas elle n'a pas le choix pour faire les études qu'elle veut...

C'est claire que la je n'aurais pas le choix. Mes parents ne voudront jamais financer près de 40000€.. C'est dommage, mais c'est comme ça. Donc si je dois faire un crédit étudiant, je le ferai.

Mais la, tout est très confondue dans ma tête.. Entre raison (médecine et notamment IFSI infirmière pour etre infirmière puer/professeur en école primaire) et passion (monitrice, véto ou ostéopathe) tout ce mélange et les échéances approche (janviers il faut que je donne une première réponse)... Donc la, ça m'énerve dès que j'en parle, Ca me trotte dans la tête toute la journée... Enfin bon voilà quoi..

jalluponey je voulais dire l'année prochaine. L'année dernière je n'avais pas mon permis non plus, et les rares fois où je rentrais chez moi, je prenais le train ou le car (c'était à 200km). Le reste du temps ils me logeaient et me nourrissaient en contre partie de tout ce que je faisais pour eux, et je pouvais monter à cheval gratuitement.
Ca c'était l'année dernière, cette année je suis en formation là bas donc pas encore monitrice mais en passe de le devenir. J'ai passé mon permis là bas.

Je pense qu'énormément de clubs (parfois il y a des petites annonces) cherchent des gens motivés pour un échange de bons procédés : de l'aide, contre l'équitation. A toi de voir si tu arrives à trouver le bon club ou la bonne écurie.
En tous cas, j'ai trouvé cette solution géniale, car peu coûteuse : je n'ai quasiment rien payé pendant un an (seulement mes engagements en concours), et ai appris énormément de choses tout en progressant à cheval, même si ça s'est fait au détriment d'autres choses (le soir je n'avais qu'une envie : rejoindre mon lit et dormir), sincèrement je ne peux que recommander de se lancer là dedans (en plus mon club est un gros club, donc plus fatigant qu'un club moins gros que tu pourrais trouver).

J'ai looongtemps hésité, exactement comme toi, entre raison et passion. J'ai fini par choisir la passion, en me disant que sinon, comme ça a été dit plus haut, j'allais regretter, car on n'a qu'une vie. Je me suis quand même inscrite à la fac sur APB, j'ai eu la fac de philo que je voulais.. Mais à la pré-rentrée, j'ai réalisé que ce ne serait pas possible, je ne pouvais plus rester en ville, assise à prendre des notes dans une salle. Du jour au lendemain j'ai annoncé à ma famille (pas très très contents) que je n'irai pas à la fac (à ce moment je ne savais pas encore ce que j'allais faire de mon année). Puis je suis partie aider une semaine dans mon club, et j'ai fini par y rester l'année. Donc tout est toujours possible,ne te focalise pas sur APB, de toute manière si tu n'as pas encore le niveau G7, rien ne sert de te prendre la tête pour trouver un centre de formation maintenant, donc relax, relativise, dis toi que tu es libre même si tu as l'impression d'avoir des contraintes, et que c'est toi qui choisis pour toi, et personne d'autre.

Ce n'est pas une propagande pour te faire te lancer absolument dans le milieu, mais si c'est ce dont tu as envie maintenant, rien ne coûte d'essayer, au contraire, tu seras fixée et tu ne regretteras pas d'avoir pris le risque. Et si ça ne se passe pas bien avec une certaine entreprise mais que tu es encore motivée, cherche ailleurs. Il n'y a pas qu'une solution, il y en a une infinité, tu trouveras la tienne!

Oui mais je peux pas me permettre de rien ne faire en attendant d'avoir mon G7.. Mes parents ne sont pas très d'accord pour que j'aille dans le monde du cheval si en plus de Ca je leurs dis "papa, maman je dois attendre 2 ans avant de commencer mes études car il me faut G7" je pense qu'ils ne vont pas trop apprécier...
Apres c'est difficile dans mon coin de trouver un centre qui a besoin d'aide, le mien est un petit centre (une trentaine de chevaux et poneys je dirais), avec pas énormément de cavaliers et elles sont déjà deux à gérer... Et puis apres, les gros centres, ils sont généralement déjà 5 ou 6 moniteurs diplômé d'état alors bon... Apres, faut que j'aille me renseigner, il y a les Ledermann (je ne sais plus l'orthographe exact) pas très loin (une trentaine de minutes peut être)..

Bonjour, je viens témoigner sur ton post car je me retrouve beaucoup en ce que tu dis.

Alors tout d'abord je monte à cheval (enfin à poney) depuis que je sais marcher. Ca a toujours été une passion pour moi.
J'ai eu un cheval en DP quelques années mais à son décès (l'été entre le collège et le lycée) j'ai eu énormément de mal à m'en remettre et j'ai arrêté l'équitation deux ans. J'ai fais une filière générale en S spé SVT car toujours passionnée par la biologie et les animaux.

En terminale j'ai vraiment eu les fesses qui m'ont démangées et je suis remontée à cheval dans un autre centre équestre.
J'ai eu mon BAC avec mention, à ce moment là travailler dans le monde du cheval était plus de l'ordre d'un rêve impossible à réaliser que du projet. Honnêtement ça n'était pas envisageable, car ma famille ne m'aurait jamais suivis dans ce projet (ils ont tous fait de grandes écoles de commerces). Donc j'étais le vilain petit canard, avec des capacités, mais qui ne les exploitait pas par manque d'intérêt.

Je suis donc partie de chez moi, j'ai fais un an de fac de bio à lyon qui a été un échec des plus total. Mais l'avantage c'est que j'ai pu monter à cheval pour pas cher toute cette année.
Je suis ensuite entrée en BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) mais pour des raisons personnelles et de santé je n'ai pas pu finir la deuxième année de la formation. Je n'ai pas pu monter pendant ces deux années par manque d'argent.

Bref, j'avais 21 ans, juste le BAC en poche et complètement paumée. Je pensais au cheval, bien sûr, mais sans argent, avec ma famille qui ne me suivait plus du tout au niveau financier, ben clairement, j'étais dans la m****.
Puis bonne nouvelle/mauvaise nouvelle, j'apprend que je vais toucher une sorte "d'héritage" dans les mois qui viennent. Déclic, je pense au cheval.

Aujourd'hui, et après deux ans loin des chevaux, je me suis enfin remise en selle et je vais me préparer activement toute cette année, passer mon galop 7 dont j'ai le niveau depuis des années (je n'en avais pas l'utilité à l'époque), et tenter les test d'entré pour le BPJEPS.

Comme quoi, rien d'est impossible, on peut prendre de multiples chemins pour revenir, au final, sur la base.
La famille n'est pas toujours un moteur, mais souvent un frein, par la peur, l'incompréhension, de voir son enfant partir dans un tel milieu. Il faut parfois savoir prendre ses distances, et c'est ce que j'ai enfin eu le courage de faire. Alors, c'est sûr, c'est pas facile, il faut payer la facture à la fin du mois, donc il faut bosser et faire des boulots qui plaisent pas forcément. Mais c'est pour la bonne cause !

Enfin bref, j'espère que le message ne sera pas trop fouillis, je te souhaite du courage et de la persévérance !

Beaucoup déconseillent de travailler avec les chevaux, mais moi pas puisque j'ai fait ce choix. Je pense simplement qu'il y a quelques conditions à remplir avant de se lancer: avoir bien réfléchi à son projet, être prêt à saisir toutes les opportunités même si ça veut dire déménager, et enfin penser à une porte de sortie en cas de souci...


Moi aussi je m'emmerdais au lycée, je n'ai rien foutu en première et terminale et ai eu mon bac S malgré tout. J'ai écouté ma famille ai tenté des études "classiques" (prépa et école d'ingénieur)... sans succès. Après 4 ans et 3 changements d'orientations, c'était clair pour moi qu'il fallait que je retourner vers les chevaux, mais ma famille était toujours opposée à ce que je fasse un BTS agricole, BPJEPS, ou autre qu'ils trouvaient trop "limités".
C'est à ce moment là que je me suis renseignée sur les études à l'étranger et que j'ai découvert qu'il existait en Grande Bretagne des cursus universitaires (licence, master,...) scientifique appliqués aux chevaux. Je suis donc partie là-bas 3 ans pour faire une licence en science équine.
Moi qui ne supportait plus les longues heures de cours, j'ai vraiment apprécié l'enseignement universitaire britannique et n'ai eu aucun mal a obtenir ma licence avec mention. Du coup j'ai même continué derrière sur un master en entrepreneuriat et management, en me disant qu'il me serait toujours utile de m'y connaitre en management/gestion si je veux un jour gérer ma propre entreprise.

J'ai donc obtenus des diplômes qui me donnent maintenant accès à une carrière au contact direct (écuries, élevages,...) ou indirect (aliments, équipement, événementiel/concours, administrations...) des chevaux. J'ai donc une porte de sortie possible vers un boulot plutôt de bureau si physiquement je ne peux plus bosser directement avec les chevaux pour une raison X ou Y.

Et maintenant que j'ai fini mon Master, je bosse comme palefrenier-soigneur dans une écurie de course en Angleterre. C'est un premier job bien sûr, je ne compte pas être palefrenier-soigneur toute ma vie, mais ça me semblait être un bon poste pour entrer dans la filière courses et gagner une première expérience solide dans une écurie pro sur laquelle je puisse m'appuyer ensuite pour aller vers des postes avec plus de responsabilités.
J'avais déjà bossé comme cavalier-soigneur pendant mes vacances d'été, et aidé dans mon ancien club, mais là le rythme est complètement différent. Je commence à 6h30 tous les matins, fais les boxes, les soins, assiste pendant les visites véto/ostéo/maréchal, mets les chevaux au pré, les rentre, et j'accompagne certains chevaux aux courses quand ils courent... Normalement je bosse 8h/jour 5 jours/7 plus un week-end sur 2, mais en ce moment on a quelqu'un en arrêt maladie donc depuis 8 jours je bosse 10h par jour. C'est physiquement dur, mais je m'y plais. L'équipe est sympa, mes patrons aussi, et ils prennent le temps de répondre à mes questions et de m'apprendre ce que je ne sais pas.
Je ne regrette donc pas du tout mon choix!

Reste à voir où j'en serais dans quelques années.