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La bonne longueur de rênes
Posté le 17/11/2015 à 14h38
blindh
Posté le 17/11/2015 à 14h38
L'idée c'est que plus un cheval monte la tête, plus on monte les mains ; on doit toujours avoir les mains au dessus de la bouche.
Le cheval qui " porte au vent " demande un cavalier avec les mains très hautes pour l'inciter à descendre par effet contraire -> si j'agis vers le haut, mon cheval agit vers le bas.
Si on baisse les mains, on appuie bien sur les barres, et oui le cheval baissera la tête par douleur, ce qui l'amènera à fuir le contact et donc on peut toujours courir pour avoir un dos qui bosse.
Par contre si on veut juste avoir un cheval la tête basse sans se préoccuper de l'arrière, no problem. ( Mais bon ... )
En agissant sur la commissure, on évite les défenses.
Petit test avec mon cheval un peu sensible :
Je lui demande de s'arrêter avec les mains basses, en reculant mes mains et mon dos.
Cheval furieux, qui cherche à arracher les rênes, et s'ouvre par défense.
Je lui demande en inspirant et en montant les mains, en contractant mon bassin et mes cuisses.
Mon cheval s'arrête, généralement au carré, et si je cède bien au bon moment, reste rond.
Pareil pour prendre le contact. J'essaye en gardant les mains basses, je joue dans les doigts, je galère. Monsieur finit rond mais dans la précipitation, dans l'énervement.
Au contraire je monte les mains, je peux alors me permettre de résister, je descends dès que la bouche devient souple.
Et là j'ai un cheval rond et détendu.
Bon c'est bien plus compliqué que ça, c'est encore dans le test pour notre couple, mais j'ai généralement les mains hautes. L'ennui c'est que j'oublie de les baisser lorsque mon cheval cède.
Par contre, je dirai que la main doit toujours agir au dessus de la bouche pour agir sur les commissures, mais lorsqu'elle cède elle peut être basse et s'avancer.
On varie également la hauteur des mains en fonction de l'attitude qu'on souhaite obtenir ; un port de tête haut demande une main plus haute, si on souhaite que le cheval reste en extension en revanche on amène la main vers la bouche lorsqu'il accepte de descendre.