D'hier à aujourd'hui.

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Valentinee

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D'hier à aujourd'hui.
Posté le 24/10/2014 à 10h02

Je propose un post "souvenir" pour tous les propriétaires (ou autres) qui ont grandi avec leurs chevaux, ceux qui les ont vu grandir, qui ont évolué avec. Mais aussi pour les cavaliers qui se rappellent leurs jeunes années à cheval jusqu'à maintenant.

Finalement ceux qui sont de véritables mordus du cheval et qui continuent inlassablement chaque jour de se lever pour eux.

Je me lance:

Loco et moi en 1999. L'année des L. Quand ma mère m'a annoncé que ce poulain était à nous, ce fût le plus beau jour de ma vie!


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Et nous voilà aujourd'hui, en 2014:

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(Oui, il n'a pas l'air heureux, je le saoule^^)
Nous avons pratiqué de nombreuses disciplines: au début le TREC, un peu d'endurance et évidemment l'obstacle ( ce qui ne nous a pas vraiment réussi^^):

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Nous nous sommes ensuite orientés vers le spectacle ( si certains connaissent, on a participé entre autre au spectacle sons et lumières de Bridiers en 2010):

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Cliquez pour voir l'image   ( à vous de nous trouver^^)
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( Les fumigènes, il AD-O-RE!)
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Il a appris à cabrer ( ce qui ne fût pas l'idée du siècle!!!)

Et désormais, depuis 2011, nous pratiquons le dressage (youpi!):

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A vous de jouer!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Paulimer

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Posté le 27/10/2014 à 18h39


fanel a écrit le 27/10/2014 à 15h18:
J'ai testé le coup de la cravache, mais rien n'a marché avec Mirabelle. Et le coup du borgne, ça n'a pas dû se voir souvent comme situation, j'ai même du mal à imaginer le scénario en fait... Mais bref. Voici la fin. Après promis, je ne vous embête plus.

Suite :

J’arrive donc aux écuries et vois au loin mon cheval couché de tout son long dans la boue. J’attrape un licol et, avec ma maman, cours paniquée jusqu’à mon gros. Nous sommes trempées, dans un état lamentable mais à force de tirer sur la longe de mon Teddy, de l’encourager et ma maman de le pousser, il finit enfin par se relever ! Et là... catastrophe, il est complètement amorphe, sur 3 jambes, le pied enflé ne se pose plus du tout sur le sol et pour cause tout le membre est engorgé, lymphangite. Nous mettons 15 mn à faire 200 mètres, mon gros est obligé de sautiller sur son unique antérieur pour avancer. Sans demander la permission au gérant, j’utilise un box juste devant sa propriété qui d’ordinaire nous est interdit pour mettre mon malade au chaud. Je paille, sèche mon cheval et appelle la plus grosse clinique vétérinaire équine du coin. La véto parcourt plus de 50 kms avec du gros matériel et me prévient « avec une telle description, préparez vous au pire, je prends également le nécessaire pour mettre fin à ses souffrances... ».

Radios, échos... Elle ne trouve, comme les autres, absolument rien ! Cheval fiévreux, c’est une infection... Chose sur laquelle, étant donné la forme du cheval, personne ne s’était encore penché. Le verdict tombe : petite erreur de maréchalerie qui, en soins, médicaments, radios et déplacements, me coûta plus cher que mon cheval. Soins à l’eau de javel deux fois par jour avec bandes de repos, traitements antibiotiques, mon trotteur enfermé jusqu’à amélioration... Et il ne guérit jamais complètement. Il a failli y passer, nous l’avons sauvé, mais les séquelles étaient trop grandes et, du haut de ses 4 ans et demi, l’heure de la retraite avait déjà sonné.

Deux chevaux, deux inmontables. J’étais blasée, triste, en colère...

Début de l’hiver, mon ami qui m’avait prévenu de la situation critique de Teddy me voit toute tristounette aux écuries et me propose de monter son cheval pour une balade. Avec le sourire, je l’accompagne lui et son autre monture. Il m’annonce qu’il serait prêt à me le vendre avec une ristourne. Je refuse, physiquement je le trouve faible de dos, sans allure, je n’accroche pas. Puis, 3 chevaux, ça commence à coûter...

Fin de la balade, je descends plus heureuse que jamais. Ce cheval est merveilleux ! Je veux prendre le temps de réfléchir mais ne réfléchis finalement pas bien longtemps, j’ai eu, pour la première fois, un vrai coup de foudre !
Novembre 2011, je deviens la propriétaire d’Ozro, dsa de 9 ans, ancien cheval de club vendu pour une bouchée de pain parce qu’il donnait des coups de cul au galop et faisait peur aux débutants. LE cheval de mes rêves, celui que je recherchais, celui que je désirais, idéalisais. Me voilà donc avec un trio.



Peu de temps après, Mirabelle trouve enfin preneur et part en Gironde, me reste mon trotteur qui tient compagnie à ma nouvelle monture.

Et avec le loulou, je récupère sa jeune demi pensionnaire. Commence une longue période de pure perfection. Cheval tout terrain, indépendant, une assurance vie ! Et polyvalent : obstacles et concours, obstacles en licol et cordelette, à cru, travail en liberté, sur le plat, horse ball... Endurant, réactif, mais hyper facile il revient tout de suite. Montable par tous, maître d’école... Un peu lunatique, mais là est son seul défaut. Je l’ai enfin trouvée ma perle rare ! Voici plusieurs clichés avec sa demi pensionnaire.





Mars 2012, ce bonheur retrouvé s’écroule. Un décès survient dans ma famille et celle ci se décime. Je me retrouve sans logement et sans travail. J’ai trois mois pour redresser la barre et continue de payer les pensions de mes deux gros avec mes économies. La situation devient difficile et, grâce à une amie, je rentre en contact avec une association qui accepte d’adopter Teddy. Je dis donc au revoir à mon trotteur adoré...



Je trouve un emploi à temps partiel, un autre logement et me réfugie chaque mercredi, samedi et dimanche dans la crinière d’Ozro qui me mènerait jusqu’au bout du monde. Il est devenu mon oxygène.

Septembre 2012, je me sépare de mon compagnon et suis seule à payer toutes les factures qui, avec mon petit cdi, sont difficiles à honorer. Je mets Ozro en vente, j’ai le coeur déchiré. Une dame vient l’essayer mais lui trouve un défaut d’équilibre au galop à droite qui ne lui convient pas malgré un coup de coeur évident. Je me sens soulagée. Des potentiels clients m’appellent chaque jour et je me surprends à leur répondre à tous qu’il est très certainement déjà vendu, que je suis en attente de confirmation mais qu’il reste peu d’espoir qu’il soit encore sur le marché. Je n’y arrive pas, c’est trop dur pour moi. C’est dur aussi pour sa dp... Je le garde. Les fins de mois sont compliquées mais tant pis.

Décembre 2012. Mon compagnon a laissé des dettes de loyers qui me retombent dessus, je n’ai plus le choix, je ne peux plus payer la pension de mon cheval... Je suis effondrée. Il est vendu en janvier 2013 à un randonneur. C’est un homme génial, mon cheval est très bien tombé et j’ai souvent de ses nouvelles... Mais c'est un autre que moi qui profite de tout le bonheur qu'est capable de donner mon cheval...

Août 2014, après un changement de vie radical et une grossesse, après plus d’un an et demi sans approcher un cheval, je craque, je ne tiens plus et j’achète Bobo, un TF de 3 ans et demi. Il débarque en Bretagne pour mon plus grand bonheur.



Mais la pension est un peu loin de chez moi, je n’ai pas le temps d’y aller, ne le vois qu’une fois tous les 15 jours et mon cheval perd de l’état. L’herbe est rase, trop de chevaux sur une trop petite parcelle...

Je contacte mon ancienne pension qui m’accueille moi et mon cheval. Ma dp revient vers moi et flashe pour ce petit TF dont elle s’occupe depuis début septembre. Lorsque mon poulain a été retiré de son ancienne pension, il était dans cet état...



Aujourd’hui, il est un peu plus joli.



Petit cheval très calme mais un minimum réactif, avec un débourrage réussi, des bases solides, qui a les trois allures et qui est hyper facile et réceptif. Nous commençons à travailler tout en douceur, il est encore tout jeune, et espérons pouvoir sortir pour de folles balades dans les bois d’ici l’été prochain... Je croise les doigts pour que cette nouvelle histoire ait enfin une fin heureuse.
Le voici avec sa dp.




Tu n'as vraiment pas eu de chance, j'espère que ça se passera bien cette fois.

Paulimer

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Posté le 27/10/2014 à 18h39


fanel a écrit le 27/10/2014 à 15h18:
J'ai testé le coup de la cravache, mais rien n'a marché avec Mirabelle. Et le coup du borgne, ça n'a pas dû se voir souvent comme situation, j'ai même du mal à imaginer le scénario en fait... Mais bref. Voici la fin. Après promis, je ne vous embête plus.

Suite :

J’arrive donc aux écuries et vois au loin mon cheval couché de tout son long dans la boue. J’attrape un licol et, avec ma maman, cours paniquée jusqu’à mon gros. Nous sommes trempées, dans un état lamentable mais à force de tirer sur la longe de mon Teddy, de l’encourager et ma maman de le pousser, il finit enfin par se relever ! Et là... catastrophe, il est complètement amorphe, sur 3 jambes, le pied enflé ne se pose plus du tout sur le sol et pour cause tout le membre est engorgé, lymphangite. Nous mettons 15 mn à faire 200 mètres, mon gros est obligé de sautiller sur son unique antérieur pour avancer. Sans demander la permission au gérant, j’utilise un box juste devant sa propriété qui d’ordinaire nous est interdit pour mettre mon malade au chaud. Je paille, sèche mon cheval et appelle la plus grosse clinique vétérinaire équine du coin. La véto parcourt plus de 50 kms avec du gros matériel et me prévient « avec une telle description, préparez vous au pire, je prends également le nécessaire pour mettre fin à ses souffrances... ».

Radios, échos... Elle ne trouve, comme les autres, absolument rien ! Cheval fiévreux, c’est une infection... Chose sur laquelle, étant donné la forme du cheval, personne ne s’était encore penché. Le verdict tombe : petite erreur de maréchalerie qui, en soins, médicaments, radios et déplacements, me coûta plus cher que mon cheval. Soins à l’eau de javel deux fois par jour avec bandes de repos, traitements antibiotiques, mon trotteur enfermé jusqu’à amélioration... Et il ne guérit jamais complètement. Il a failli y passer, nous l’avons sauvé, mais les séquelles étaient trop grandes et, du haut de ses 4 ans et demi, l’heure de la retraite avait déjà sonné.

Deux chevaux, deux inmontables. J’étais blasée, triste, en colère...

Début de l’hiver, mon ami qui m’avait prévenu de la situation critique de Teddy me voit toute tristounette aux écuries et me propose de monter son cheval pour une balade. Avec le sourire, je l’accompagne lui et son autre monture. Il m’annonce qu’il serait prêt à me le vendre avec une ristourne. Je refuse, physiquement je le trouve faible de dos, sans allure, je n’accroche pas. Puis, 3 chevaux, ça commence à coûter...

Fin de la balade, je descends plus heureuse que jamais. Ce cheval est merveilleux ! Je veux prendre le temps de réfléchir mais ne réfléchis finalement pas bien longtemps, j’ai eu, pour la première fois, un vrai coup de foudre !
Novembre 2011, je deviens la propriétaire d’Ozro, dsa de 9 ans, ancien cheval de club vendu pour une bouchée de pain parce qu’il donnait des coups de cul au galop et faisait peur aux débutants. LE cheval de mes rêves, celui que je recherchais, celui que je désirais, idéalisais. Me voilà donc avec un trio.



Peu de temps après, Mirabelle trouve enfin preneur et part en Gironde, me reste mon trotteur qui tient compagnie à ma nouvelle monture.

Et avec le loulou, je récupère sa jeune demi pensionnaire. Commence une longue période de pure perfection. Cheval tout terrain, indépendant, une assurance vie ! Et polyvalent : obstacles et concours, obstacles en licol et cordelette, à cru, travail en liberté, sur le plat, horse ball... Endurant, réactif, mais hyper facile il revient tout de suite. Montable par tous, maître d’école... Un peu lunatique, mais là est son seul défaut. Je l’ai enfin trouvée ma perle rare ! Voici plusieurs clichés avec sa demi pensionnaire.





Mars 2012, ce bonheur retrouvé s’écroule. Un décès survient dans ma famille et celle ci se décime. Je me retrouve sans logement et sans travail. J’ai trois mois pour redresser la barre et continue de payer les pensions de mes deux gros avec mes économies. La situation devient difficile et, grâce à une amie, je rentre en contact avec une association qui accepte d’adopter Teddy. Je dis donc au revoir à mon trotteur adoré...



Je trouve un emploi à temps partiel, un autre logement et me réfugie chaque mercredi, samedi et dimanche dans la crinière d’Ozro qui me mènerait jusqu’au bout du monde. Il est devenu mon oxygène.

Septembre 2012, je me sépare de mon compagnon et suis seule à payer toutes les factures qui, avec mon petit cdi, sont difficiles à honorer. Je mets Ozro en vente, j’ai le coeur déchiré. Une dame vient l’essayer mais lui trouve un défaut d’équilibre au galop à droite qui ne lui convient pas malgré un coup de coeur évident. Je me sens soulagée. Des potentiels clients m’appellent chaque jour et je me surprends à leur répondre à tous qu’il est très certainement déjà vendu, que je suis en attente de confirmation mais qu’il reste peu d’espoir qu’il soit encore sur le marché. Je n’y arrive pas, c’est trop dur pour moi. C’est dur aussi pour sa dp... Je le garde. Les fins de mois sont compliquées mais tant pis.

Décembre 2012. Mon compagnon a laissé des dettes de loyers qui me retombent dessus, je n’ai plus le choix, je ne peux plus payer la pension de mon cheval... Je suis effondrée. Il est vendu en janvier 2013 à un randonneur. C’est un homme génial, mon cheval est très bien tombé et j’ai souvent de ses nouvelles... Mais c'est un autre que moi qui profite de tout le bonheur qu'est capable de donner mon cheval...

Août 2014, après un changement de vie radical et une grossesse, après plus d’un an et demi sans approcher un cheval, je craque, je ne tiens plus et j’achète Bobo, un TF de 3 ans et demi. Il débarque en Bretagne pour mon plus grand bonheur.



Mais la pension est un peu loin de chez moi, je n’ai pas le temps d’y aller, ne le vois qu’une fois tous les 15 jours et mon cheval perd de l’état. L’herbe est rase, trop de chevaux sur une trop petite parcelle...

Je contacte mon ancienne pension qui m’accueille moi et mon cheval. Ma dp revient vers moi et flashe pour ce petit TF dont elle s’occupe depuis début septembre. Lorsque mon poulain a été retiré de son ancienne pension, il était dans cet état...



Aujourd’hui, il est un peu plus joli.



Petit cheval très calme mais un minimum réactif, avec un débourrage réussi, des bases solides, qui a les trois allures et qui est hyper facile et réceptif. Nous commençons à travailler tout en douceur, il est encore tout jeune, et espérons pouvoir sortir pour de folles balades dans les bois d’ici l’été prochain... Je croise les doigts pour que cette nouvelle histoire ait enfin une fin heureuse.
Le voici avec sa dp.




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Posté le 27/10/2014 à 18h59

Chapitre n°3:

Tout se passait bien jusqu'à la fin des vacances d'étés 2011. Comme tous les ans depuis deux ans, je fais une balade à poney avec ma mère. Cette fois-ci, je monta une poonette du nom de Lolo (les deux autres années, j'avais eu un poney du nom de Michoko ). Cinq minutes après le départ de la balade, un poney derrière moi prit peur et fit peur à tous les chevaux devant lui, Lolo eu plus peur que les autres et je tomba. J'avais trop mal au bras et on m'emmena à l'hôpital, résultat FRACTURE du CARTILAGE de CROISSANCE du COUDE.
Après ça, j'avais une peur panique de monter à cheval. Sauf avec Cheyenne. Ma mère me dit que si j'avais encore peur à la fin du trimestre, j'arrêterais le cheval. Je retrouvas confiance grâce à Galant, un cheval que je n'aimais pas plus que ça. Je ne e remercierais jamais assez.

Klip

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Posté le 27/10/2014 à 19h55

Fanel, chapeau !
Après chaque histoire il y avait de quoi baisser les bras et toi tu n'as rien lâché, bravo. Je te souhaite le meilleur pour cette nouvelle histoire

Fanel

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Posté le 27/10/2014 à 20h06

Je vous remercie, ça fait chaud au coeur.
Très honnêtement, après la vente d'Ozro, je n'y croyais plus, j'ai même donné une grosse partie de mes affaires et jeté toutes mes tenues. C'est ma dp qui a, mis à part la selle, rhabiller " notre " nouveau loulou. Je garde bon espoir, la passion est plus forte que les échecs consécutifs et le destin qui s'acharne.

Edité par fanel le 27-10-2014 à 20h07



Myrific

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Posté le 27/10/2014 à 21h25

Fanel, tu mérites plus que quiconque le bonheur à cheval ...

Fanel

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Posté le 27/10/2014 à 21h29

Je te remercie, ces paroles me vont réellement droit au coeur

Inaroun

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Posté le 27/10/2014 à 22h53

Coucou !

voila mon histoire :

j'ai commencé avec Masco ( poney bai ) et faro ( le cheval blanc ) de chevaux hongre, ONC. il sortait de club. chevaux simple a monter pour tout niveau! j'ai appris avec...j'ai commencé par le CSO.. je passé 20cm (oui!!oui!!! c'était enorme a l'epoque!) en selle australienne.. un gros debut! j'ai toujours tout appris toute seule.. je montais sur les chevaux de me parents a cru dès mon plu jeune age.. et apres j'ai mis une selle, un filet.. je regardais sur youtube, les livres... pour apprendre.. c'est comme ca que j'ai tout appris.

Faro :




Masco :




il y a maintenant 6ans.. Masco tombe malade en plein été, une colique a 25ans ca etait le drame... il a vecu 2jours de plus grace au veto, mais il souffrait trop le 3eme jours... le veto est revenu est la euthanasier c'était mieux pour lui.

suite a ca faro etait tout seule.... on a chercher
donc pendant 8mois un autre cheval. qui est devenue ma jument un jours mon cousin me dit j'ai une petite pouliche ''' passe la voir..! ''' le soir on est aller la voir... le lendemain elle etait a moi.
elle avait 2ans, du nom de ''volga'' qui ne me plaisait pas dutout.
rebatisée "Country".

photos :
a son arrivée :



A 3ans :



2ans après ''Breda'' vient au monde ( née chez mon cousin, la soeur de country a 2ans d'écart. ) on craque littéralement dessus! elle avait 6mois quand elle est arrivée a la maison, Rebatisée '' everest ''

voila :


9 decembre 2011 :

Un matin je vais au ecurie voir mes 3 chevaux, et la je ne vois que country & everest ( le cauchemar commence ), et la je vois faro couché de tout son long dans le box , il etait en pleine colique, il ce roulé avait des douleurs enorme. a 10h ma mere appel le veto après lui avoir fait des piqûres pour le calmer.
la veto arrive.. il y avait pleins de sang partout.. il neigé, il faisait froid.. toute l'après-midi je l'ai fait marcher marcher marcher.... pendant 4h... a la fin il voulait plu.. il avait plu de force.. il mangeait pas, on le remet au box seule avec de l'eau et a mangeai. vers 21h ma mere rappel la veto. et.. c'était la fin. il ce jeté contre les murs du boxe etc.... c'était plu possible pour lui.

cette année everest a pris 3ans et country 5ans.

everest sort du debourage :



voila country :


mes filles cet été




voila ...

Raska

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Posté le 28/10/2014 à 00h21

Mon histoire est vraiment banale par rapport aux vôtres, mais je me lance quand même
Le 12 mars 2011, j'arrive dans mon nouveau club. En m'approchant des prés, je vois un joli poney Alezan. C'était en fait une ponette qui répondait au nom de Fury. On m'expliqua toute l'histoire de ce petit bout. Ça faisait maintenant 1 an qu'elle était au pré, le gérant l'avait mise en retraite anticipée car elle mordait, ruait, pilait. En bref elle ne convenait vraiment pas à l'utilisation d'un poney de club, mais elle restait car il l'aimait bien. Je demandai à m'en occuper, et plus le temps passait, plus je m'y attachais, une complicité commençait à s'installer. Elle me reconnaissait, arrivait au petit trot pour me voir. Elle ne mordait pas, ne bottait pas, elle était adorable. Et puis un jour, mon moniteur me proposa de la re-débourrer, c'est avec grand plaisir que j'ai accepté sa proposition. On en a eu du mal, Fury et son fichu caractère, mais on a réussi au bout de plusieurs mois de patience. La ponette avait l'air de prendre du plaisir à travailler, ça lui plaisait, mais ce qu'elle aimait par-dessus tout, c'était le saut. On s'y est donc mises sérieusement, et on a enchainé les concours, on était souvent classées. Et tout bascula. 1 an et demi plus tard, les finances du club allaient mal, il fallait vendre quelques poneys, et Fury en faisait partie. Je ne l'ai malheureusement su que trop tard et quand mes parents ont voulu me la racheter, elle était déjà vendue à un autre club. J'en ai été malade pendant des mois, je lui confiais absolument tout, et je m'étais raccrochée à elle parce que c'était une période sombre de ma vie, j'étais harcelée à l'école et voir ma petite Fury était mon seul "échappatoire". J'avais tellement appris avec elle, je ne pouvais pas croire que c'était fini. Grâce à des contacts, j'ai réussi à retrouver le club où elle était, et j'ai donc pu avoir certaines de ses nouvelles, c'est d'ailleurs comme ça que j'ai rencontré ma meilleure amie .
Le 12 mars 2014, 3 ans après ma rencontre avec la ponette, je suis allée la revoir. Je crois bien que c'était le plus beau jour de ma vie. Je me souviens quand je l'ai appelée en sifflant, qu'elle s'est retournée, a mis les oreilles en avant et à hennit. J'étais tellement heureuse de la retrouver, j'en pleurais. Depuis ce jour, j'ai toujours des nouvelles, et je compte aller la revoir pendant les vacances de noël. Même si il m'arrive encore de pleurer à cause de son départ, je sais qu'elle est heureuse où elle est, et je garde l'idée de la racheter quand l'heure de la retraite sera venue pour elle.
Je n'ai malheureusement pas de photos pour illustrer mon histoire, elles sont sur une clef USB que je n'ai pas chez moi là.
Excusez-moi pour ce gros (énorme) pavé au passage

Edité par raska le 28-10-2014 à 00h23



Raska

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Posté le 28/10/2014 à 00h21

Doublon, désolée

Edité par raska le 28-10-2014 à 00h22



Pollux77

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Posté le 28/10/2014 à 03h57

Bonjour !

Voici mon histoire numéro 1 comme vous dites ^^

Septembre 2006 je rentre de 3 mois en Floride pour le boulot qui ne sont pas super bien passé. Je me retrouve au "chomage" pendant un mois, le temps de pouvoir reprendre mon taff initial. Je m'ennui alors je surfe sur les forum et me retrouve sur un forum de sauvetage. C'est là que je vois un petit cheval alezan avec une grosse liste et que je craque littéralement dessus !

J'épargne les détails mais en gros ce cheval avait un défaut physique : un genou arqué et les "pros" à deux balles de l'époque de ce forum, ma naïveté et mon empressement font que j'occulte totalement ce souci et me lance dans l'achat de Champion qui sera renommé Quarck.

Il arrive dans un pré que je loue en Janvier 2007
Les débuts sont cahotiques : monsieur est complètement sauvage, il a 3ans à peine et n'a été approché par l'homme que pour être vendu. Je prends mon temps, on commence à s'apprivoiser tout doucement. Il se laisse attraper de mieux en mieux (par moi) et pas trop mal manipuler (toujours par moi, en même temps il n'y a que moi qui m'en occupe)

Le voilà peu de temps après son arrivée


Ca s'améliore


Au bout de quelques temps je fais venir une connaissance qui n'est pas MF de profession mais sait parer et surtout a une patience et un feeling de dingue avec les chevaux ! Résultat : un cheval parer dans le calme et une fin de séance de maréchalerie . . . inattendue ^^

Voilà les minutes suivant le parage : la seule et unique fois de ma vie que j'ai posé les fesses sur mon cheval


Le pré que je loue est loin de chez moi et j'ai l'occasion de rapprocher Quarck en faisant une coloc avec une amie de mon copain de l'époque. Le voyage se passe bien et une fois sur place je continu la désensibilisation. Il y a des jours avec et des jours sans. On progresse puis regresse sans arrêt ! Mais chaque progrès est tellement fort que je continu comme ça !

Le voir arriver vers moi bananes en avant ça n'a pas de prix par exemple


Malheureusement le pire est devant nous . . . Je ne pourrais pas vous dire les dates je les ai pas retenues c'est pas mon fort ! Mais quelques temps après son changement de pré Quarck se met à boiter. Biensur tout le monde "accuse" son antérieur arqué mais moi je suis sure que ça vient de l'autre antérieur ! Un test plusisuers choses mais aucune confiance en ce véto et Quarck est dans un pré en pente ou je ne peux pas l'enfermer . . .

Quarck emménage donc provisoirement dans l'écurie de dressage ou je montais à l'époque. Sa boiterie persiste mais s'atténue clairement ! Vu son caractère et sa "particularité" physique, on me conseille de l'emmener à Maison Alfort. C'est pas loin et ils sont au top.
Nous voila donc parti pour une demie journée à l'école véto ! Quarck se montre exemplaire malgré tous ces gens autour de lui. Manipulations, longe puis viennent les radios. J'avais demandé une radio de son genou arqué mais surtout deux radios de pied/boulet de l'autre antérieur. Je n'y connaissais pas grand chose mais quand la véto a affiché la radio de son pied ça m'a quand même sauté aux yeux : Quarck avait 2 phalanges et non trois à cet antérieur ! D'ou un manque de 2/3cm sur cet antérieur, d'ou la compensation de l'autre membre en se arquant !

Je vous passe les détails mais bilan : membres et articulations en bon état malgré tout, boiterie dûe au terrain en pente qui lui tire dessus et inflamme le membre qui compense le plus, cheval potentiellement montable (physiquement parce que niveau caractère lol) mais avec ferrure spéciale et risques acrus d'arthrose avant ses 10ans. Conseils véto : ferrure spéciale et travail léger si débourré et vie au pré mais de surface raisonnable et plat !

Une photo de lui dans l'autre pension en attendant la suite


Après mûres reflexions je décide que dans tous les cas il ne sera jamais débourré et je prends la lourde décision de le placer via une asso en cheval de companie . . . En effet, à ce moment là, impossible pour moi de trouver une pension adaptée à ses besoins : soit il se retrouvait en box, proscrit par les vétos, soit dans des grands prés.

Janvier 2008 Quarck part chez ses adoptants, placé via une asso soit disant réputée et sûre. J'apprendrais près de 2ans plus tard (après des recherches hasardeuses sur les HN puisque l'asso n'était pas capable de me donner de nouvelles) que mon Quarck a fini à la boucherie en Septembre 2008, soit 8 mois après son placement parce que cette p*tain d'asso l'avait placé chez un marchand de chevaux qui a réussi à le foutre au couteau ! J'en pleure encore de rage en écrivant ça . . .

Mon Quarckouille, je suis tellement désolée


Entre temps mon histoire numéro 2 avait débuté ! La proprio de l'écurie de dressage, pendant que Quarck était dans son CE en attendant son placement, m'a permis de monter un des jeunes qu'elle avait fait naitre chez elle et qui est devenu mien ensuite. Je vous la raconterai plus tard ! C'est cahotique aussi mais ça se fini beaucoup mieux heureusement

Edité par pollux77 le 28-10-2014 à 04h17



Fanel

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Posté le 28/10/2014 à 09h42

C'est terrible... Mais malheureusement, lorsqu'on se sépare de nos chevaux, nous ne sommes plus maîtres de leurs destins. Et nous n'avons pas toujours moyen de les garder près de nous... On culpabilise mais, au final, nous ne sommes pas responsables, nous essayons toujours de faire au mieux...

Berenissou

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Posté le 28/10/2014 à 10h30

??????????????????? Oh mon dieu mais c'est terrible !!!!!!!! Je n'aurais pas supporté je crois, c'est odieux! Comme quoi effectivement il ne faut pas faire confiance aux gens, ils peuvent dire ce qu'ils veulent, nous ne sommes jamais sûrs de rien... Je ne veux plus jamais vendre un cheval, ne plus être maîtresse de leur destin, ne plus avoir le contrôle, ça fait peur, et voilà un bon exemple ... Si la jument que j'ai vendue récemment finissait à la boucherie je deviendrais folle je pense... :'( :'(

Bref, et pour la jument "Everest", elle est très jolie mais pourquoi ses taches changent ? Deviendrait-elle grise ?

Chrysnono

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Posté le 28/10/2014 à 10h32

Comme tu dis Fanel, on fait au mieux

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Posté le 28/10/2014 à 10h37

Bonjour,

Pour ma part j'ai eu mon premier cheval en 2011. Une petite jument appaloosa nommée "Tic Tac". A la base je voulais un hongre appaloosa de 10 ans ou un peu moins, et au final j'ai choisis une petite ONCS de 16 ans. Elle était si adorable...
Elle vient de chez un marchand dans le Nord... Un soit-disant "élevage" de chevaux de couleurs principalement. Je ris.

C'était le plus beau jour de ma vie. Je m'imaginais déjà faire pleins de choses avec elle, notamment de belles balades dans le coin où je vivais...
Sauf que dès le premier jour ça s'est mal passé...
Comme la veille elle était arrivée tard, elle a dormi la nuit dans le jardin avec du foin et de l'eau, de ce fait nous devions la ramener à pieds au centre équestre le plus proche, sa première pension.
Après à peine 30 minutes de marche elle commence à boiter et quand nous sommes arrivés sur la route elle a commencé à ne plus vouloir avancer, la panique...
Nous l'avons forcé, moi, ma mère et mon petit frère, à se placer sur le trottoir car nous étions sur la route.
On appelle le club où elle devait aller pour expliquer notre problème et qu'il nous faudrait un van, le mari de la monitrice dit qu'il arrive. On l'attend. Et là on voit un bonhomme arriver en vélo avec une chambrière... Ok. On reprend la route, le monsieur "pousse" ma jument avec la chambrière et on réussi à arriver jusqu'à la pension sans soucis.
Il disait que si elle a finalement bien avancé sans problèmes c'est qu'elle se payait de notre tête...

Bref. Je ne sais plus si c'est le premier jour ou quelques jours plus tard mais la monitrice nous dit de faire trotter notre jument devant elle. En fait nous lui avions demandé si elle pensait que notre jument était pleine car sur des photos des personnes m'avait dit qu'elle ressemblait à une poulinière (j'y connaissais que dalle alors lors de la visite 5 jours avant son arrivée nous n'avions pas fait attention à tout ça...) et le lendemain matin en voyant mieux notre jument nous commencions à avoir des doutes...
En plus on la trouvait bizarre, comme si pendant la nuit elle s'était transformée. Moins belle que lorsque nous l'avions vu la première fois...

Nous n'avons pas eu le temps d'appeler un vétérinaire que notre jument a été mise à la diète car "obèse". D'accord...

Nous l'avons changé de pension pour la mettre dans le centre équestre dans lequel je montais.
Le verdict tombe, Tic Tac est pleine (ça faisait déjà quelques mois d'ailleurs).
Nous ne savions pas comment réagir mais dans le fond nous étions heureux et nous avions décidé de garder ce petit poulain. C'était pas prévu d'avoir deux chevaux mais tant pis, la famille s'agrandira avec joie.

Les mois passent, elle devient de plus en plus grosse, tout le monde s'étonnait qu'elle n'ait pas encore mis bas, et nous aussi d'ailleurs.

En Janvier 2012 je la met dans la ferme où j'ai eu une DP. Ma jument s'y sent merveilleusement bien. Elle a un super copain, Calagan, un beau gros pie dont je m'occupais, comme je l'aimais cet amour...

Dans les deux premières pensions elle était tout le temps en box et je supporte pas de laisser mon cheval enfermé, d'autant plus qu'elle était pleine. De plus dans la première des gamines se sont permises de dire que je ne m'occupais jamais de ma jument, que je ne la travaillais jamais etc. Ouais ok...

Les mois défilent et toujours pas de poulain. Par contre j'ai pu le voir donner des coups et le sentir bouger, que d'émotions...
Entre temps elle a eu des boiteries mystérieuses. On a su plus tard qu'elle faisait en fait de l'arthrose chronique, fff...
Et qu'en plus elle était fragiles aux yeux, l'uvéite n'est pas loin...

Puis vint ce fameux jour que nous attendions tous.
C'était en avril 2012.
Ma jument était couchée au sol, elle souffrait. Le fermier avait déjà appelé un véto qui nous avait conseillé soit de l'euthanasier soit de l'emmener immédiatement en clinique mais qu'elle risquait de mourir en route...
On l'emmène en Belgique, la clinique vétérinaire de Gand.
Le poulain est mort dans son ventre depuis un petit moment.
Les spécialistes l'examine et le chef de l'équipe nous annonce qu'il devra couper le poulain dans le ventre de ma jument car il était trop gros pour l'extraire, je m'écroule.
De 18 heures à 3 heures du matin j'ai pas fermé l'œil. J'étais en stress constant, je tremblais, je pleurais. J'avais peur de perdre ma jument. Mon premier cheval, que je viens d'avoir... J'y étais déjà tellement attaché à cette brave petite jument...

J'ai participé à l'intervention. Je suis restée jusqu'au bout pour ma jument, ma guerrière, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas l'abandonner...
Je l'ai vu entre la vie et la mort, je l'ai vu s'écrouler dans son propre sang...j'ai vu ce qu'il restait de son...sa pouliche...
Je suis sûre qu'elle savait que je la soutenais, que j'étais là pour elle, j'en suis certaine. Je caressais sa jolie tête, l'embrassais et la serrais contre moi. Je passais doucement ma main sur son corps au sol et lui chuchotais à l'oreille pour la rassurer.

Je suis si heureuse de l'avoir à mes côtés même si...


Depuis que j'ai ma jument je pleure et encore maintenant tant le malheur était à mes trousses. Déjà que dans la vie de tous les jours c'était pas fameux...
Je pensais qu'avoir mon propre cheval m'aiderait à aller mieux mais ça a fait tout le contraire.
Je suis retombée en dépression et à cause de tout ça j'ai délaissé ma jument. Je l'aimais si fort mais à la fois je n'osais plus aller la voir. Je me posais pleins de questions, j'allais horriblement mal et rien que le fait de la voir me faisait éclater en sanglots.
Je m'efforçais d'aller la voir, je voulais être là pour elle. Parfois j'avais le courage d'aller de l'avant mais d'autres fois c'était impossible, je pleurais toute la journée en repensant à tout ça...
Ce n'était pas qu'à cause de tout cela, j'avais d'autres soucis mais quand tu as des "amies" qui t'enfoncent plus qu'autre chose par derrière c'est difficile.

Tout cela est terminé...ou il n'y a plus de problèmes.
Nous l'avons gardé, jamais je ne pourrais me séparer d'elle et ma mère l'aime trop.
Désormais elle est à la retraite, à 19 ans. Elle vit au pré toute l'année avec deux poneys. Elle se la coule douce et j'espère qu'elle vivra encore longtemps...sans soucis.
Elle a quand même une fibrose, un dos bousillé et les autres problèmes cités un peu plus haut.

J'ai déjà crée un post avec plus de détails ici : https://www.chevalannonce.com/forums-8319373-regretter-et-culpabiliser-pour-son-premier-cheval

Voici Tic Tac, 19 ans et en forme malgré son physique pas très attirant :
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